Essai du nouveau Peugeot 2008 (3/5) : le comportement routier

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Le Peugeot 2008 est à l’aise sur tous les revêtements

Nous avons passé en détail les différentes nouveautés esthétiques et d’équipement, mais maintenant vient le plus important : que vaut réellement le nouveau Peugeot 2008 sur la route ? Pour découvrir ses prestations routières, nous sommes partis à la fois dans les montagnes de la région de Valence, en Espagne, et aussi dans les rizières du parc naturel de La Alburera, au sud de Valence. Ces terrains variés nous ont permis de découvrir à la fois les paysages magnifiques et sauvages de la campagne espagnole, mais aussi les qualités routières du nouveau Peugeot 2008, grâce aux nombreuses routes sinueuses de la région, le tout à la fois en essence PureTech, qui représente plus de 57% des ventes de Peugeot 2008, et en diesel BlueHDi.

Des routes sinueuses ? Pas vu passer !

Alors que le début du parcours se passe sur l’autoroute, nous avons pu apprécier l’insonorisation du moteur 1.2 PureTech 110 S&S, à haute vitesse. A vitesse stabilisée (120km/h en Espagne), le moteur est vraiment silencieux et il transforme le nouveau Peugeot 2008 en petite routière. Il se fait un peu plus bruyant lors des accélérations, mais le bruit du moteur 3 cylindres est plutôt sympathique et fait un peu oublier sa présence impromptue. Ce premier parcours sur autoroute est également l’occasion de faire connaissance avec la boite automatique EAT6 qui équipait notre premier modèle. Déjà bien connue chez Peugeot, elle donne au Peugeot 2008 de vraies prestations routières, et sait être dynamique quand il le faut. Bien entendu, en conduite très sportive, il y a un petit temps où la boite cherche le bon rapport à appliquer, mais cela se fait sans accoup et en conduite souple, il faut avouer que cette combinaison est un vrai régal. C’est d’autant plus agréable qu’elle sait rester sobre, avec une consommation de l’ordre de 7l/100km lors de nos phases de roulage à vitesse stabilisée. Seul point négatif de cette boite, le mode Sport qui s’avère plus contre-productif qu’autre chose. En effet, ce mode pousse les rapports jusqu’à la zone rouge, alors que le couple maximum n’est plus disponible. Cela fait donc du bruit et de la consommation pour pas grand chose.

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La boite automatique EAT6

Cette combinaison PureTech 110 et boite EAT6 s’est révélée également agréable dans les petites routes sinueuses des hauteurs de Valence. Le passage des rapports est vraiment transparent et on peut se concentrer uniquement sur la conduite, ce qui est un gage de sécurité supplémentaire. Cette boite nous laisse donc l’opportunité de juger le comportement routier global de la voiture. Et elle fait honneur à la marque. Nous enchaînons les lacets sans aucune difficulté à une allure soutenue, et la voiture ne bronche pas. Les relances sont très correctes, et il faut vraiment arriver dans le virage à très haute vitesse pour déclencher l’ESP. C’est à notre goût la motorisation idéale pour profiter au maximum du Peugeot 2008.

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La nouvelle teinte Emerald Crystal

Avec le PureTech 130 BVM6, nous retrouvons également un moteur agréable, et propose de meilleures relances que la version de 110 chevaux. Cependant, les rapports de boite sont vraiment trop longs (on peut tirer la 2ème à plus de 90km/h !), cycle d’homologation oblige. Ce qui nous a laissé un peu sur notre faim. Cependant, nous avions encore la boite automatique dans la tête, ce qui explique peut-être notre petite déception quant à ce moteur, par ailleurs excellent.

Côté diesel, nous avons pu tester les blocs 1.6 BlueHDi, de respectivement 75 et 100 chevaux. Ils sont tous les 2 équipés d’une boite manuelle à 5 rapports et ne sont pas équipés du Stop&Start. C’est le BlueHDi 100 qui nous a emmené dans les rizières du parc naturel. Une fois au volant, nous retrouvons la souplesse du diesel mais aussi un bruit un peu plus important par rapport aux blocs essence, normal me direz-vous. Et malgré l’absence de 6ème vitesse qui pourrait réduire le bruit à vitesse stabilisée sur autoroute (il faudra opter pour le BlueHDi 120 pour ça), ce moteur qui remplace le 1.6 HDi 92 s’en tire avec les honneurs. Grâce à son couple maximal de 254Nm à 1750trs/min, il permet de mouvoir la voiture sans difficultés au quotidien. Surtout que la consommation sait rester raisonnable : un peu plus de 6l/100km avec la climatisation allumée et avec nos multiples pauses photos. Finalement, son principal défaut est l’absence du Stop&Start, qui pourrait abaisser encore la consommation en ville et aux stops.

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Le BlueHDi 75 est disponible sur la finition Active

Quant au 1.6 BlueHDi 75, il nous a agréablement surpris. Nous étions plutôt sceptiques au départ, avec en mémoire les piètres prestations du 1.4 HDi 68 qu’il remplace, mais une fois au volant, il nous a fallu regarder sur l’étiquette que nous avions bien cette motorisation ! Bien entendu, vous n’aurez pas une voiture de course, mais il saura vous élancer en sécurité sur la route et, avec son turbo, se paye même le luxe d’offrir de meilleures performances que le PureTech 82, et les chiffres sont à peine moins bons que le BlueHDi 100, pour une consommation similaire ! Si le diesel est rentable pour vous, que vous n’êtes que rarement chargé et que vous n’avez pas besoin d’une voiture trop puissante, c’est une motorisation à ne pas écarter.

Des moteurs Best In Class

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La station-essence ne sera plus une punition

En plus du titre de Moteur de l’année pour le 1.2 PureTech, le nouveau Peugeot 2008 peut se targuer de placer 4 de ses moteurs Best In Class en ce qui concerne les émissions polluantes.

En essence, ce sont les 1.2 PureTech 110 EAT6 (110g CO2/km) et 130 (110g CO2/km).

En diesel, ce sont les moteurs 1.6 BlueHDi 75 (97g CO2/km) et 120 (96g CO2/km).

Cet état des lieux montre ainsi l’efficacité de ces moteurs, tout en gardant un excellent agrément de conduite.

Comportement routier : Bilan

Sur la route, le Peugeot 2008 est une vraie Peugeot, avec des liaisons au sol vraiment excellentes qui donnent une voiture très saine et sûre, tout en sachant procurer des sensations, amplifiées par le Peugeot i-Cockpit, et sachant rester sobre, grâce à ses motorisations bien optimisées. Nous regretterons seulement l’absence du Stop&Start sur certaines motorisations, qui auraient pu encore améliorer le bilan énergétique, et la longueur des rapports sur les boites manuelles. Concentrons-nous maintenant sur le Grip Control, équipement emblématique du Peugeot 3008.


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