Le nouveau Peugeot 5008 à l’essai (3/4) : un châssis vif

Nous venons de voir le nouveau Peugeot 5008 en statique de façon bien détaillée, il est maintenant temps d’en prendre le volant ! Alors que la gamme est composée de 2 moteurs essence et de 4 moteurs diesel, nous avons choisi pour cette première prise en main de tester les motorisations cœur de gamme proposés.

Peugeot 5008
Miracle, il y a de la place sous le capot (1.6 THP 165 S&S EAT6) !

Soit, dans l’ordre, le moteur diesel 2.0 BlueHDi 150 S&S BVM6, le moteur 3 cylindres turbo essence 1.2 PureTech 130 S&S EAT6, et le 4 cylindres turbo essence 1.6 THP 165 S&S EAT6. 3 combinaisons qui à notre appréciation feront l’essentiel des ventes du Peugeot 5008. Bien sûr, nous tâcherons de prendre prochainement le volant des autres motorisations, notamment le petit diesel BlueHDi 120, et l’exclusive version GT équipée du gros moteur 2.0 BlueHDi 180 S&S EAT6.

Des efforts sur le cœur de gamme

Peugeot 5008
Le moteur diesel de 150 chevaux est très agréable

Il est 8h30, il est temps de partir essayer le nouveau Peugeot 5008 sur la route. Les clés sont prises, nous commencerons donc avec le moteur diesel 2.0 BlueHDi 150n seule version diesel que nous essayerons. Equipé d’une boite manuelle à 6 rapports, il n’est malheureusement pas disponible en boite automatique, pourtant aujourd’hui indispensable pour profiter des nombreuses aides à la conduite proposées. Pour autant, nous pouvons noter que des efforts ont été faits sur la commande de boite, qui, sans être parfaite, est beaucoup plus précise qu’auparavant. Quant aux performances, elles nous ont semblé être le minimum pour mouvoir sur de grands trajets en pleine charge la voiture. Les relances sont franches, sécuritaires, et la consommation est maîtrisée, à environ 6l/100km sur notre parcours, peu représentatif d’une utilisation normale, avec nos arrêts répétés.

Un constat similaire avec le bloc 1.6 THP 165 S&S EAT6. Très silencieux, il est également très linéaire, ce qui limite les sensations de conduite, mais offre un véritable agrément de routière. Il est quant à lui proposé uniquement avec la boite automatique EAT6, ce qui s’avère être un bon choix. Les passages des rapports sont comme habituellement presque imperceptibles en conduite calme, et la consommation est vraiment raisonnable, de l’ordre de 7l/100km. La sonorité artificielle du Driver Sport Pack est d’ailleurs un peu plus discrète, ce qui n’est pas un mal.

Au final, notre moins bon ressenti provient du bloc 1.2 PureTech 130, que nous avons testé avec la boite automatique EAT6. Agréable sur le Peugeot 3008, s’il conviendra sans aucun doute au plus grand nombre pour des trajets quotidiens, il s’avère légèrement plus bruyant que le moteur THP, et à 7 personnes, il s’avèrera probablement un peu juste en cas de dépassements. Alors que la consommation est du même ordre que le moteur de 165 chevaux. Et si vous souhaitez le régulateur de vitesse adaptatif, il faudra oublier ce moteur.

Un comportement de berline

Peugeot 5008
Le châssis est digne de la marque

Le nouveau 5008 est une Peugeot, il a donc une réputation à tenir en terme de liaisons au sol et de tenue de route. C’est donc ici qu’entre véritablement en jeu la plateforme EMP2 du Groupe PSA, déjà connue et appréciée sur les Peugeot 308, 3008, Traveller et Expert. Et, inutile de tourner autour du pot, sur le Peugeot 5008, elle offre un compromis à la hauteur de nos attentes. Comme sur l’ancienne génération, nous retrouvons une position de conduite typée berline, qui incite à une conduite dynamique. A allure soutenue, nous n’avons pas décelé de roulis sur notre parcours malgré le gabarit de la voiture. Aussi, le volant compact la rend maniable et la direction, bien qu’électrique, est précise et retranscrit bien le profil de la route.

Nous avons pu également apprécier l’insonorisation globale du véhicule, renforcée par les vitres latérales feuilletées à l’avant, qui justifient presque à elles toutes seules l’option Hi-Fi Focal, et le net progrès réalisé sur la maîtrise des bruits d’amortisseurs, un peu plus fermes que sur le Peugeot 3008, grâce à la portion de piste non goudronnée et pleine de nids de poule que nous avons empruntée.

Des aides à la conduite complètes

Peugeot 5008
La caméra multifonctions offre un éventail d’aides

En tant que voiture moderne, le nouveau Peugeot 5008 ne peut pas passer à côté des différentes aides actives à la conduite. Pour les piloter, nous avons une caméra multifonctions, permettant notamment la lecture des panneaux de signalisation (qui fonctionne très bien), l’alerte de franchissement involontaire de ligne ou encore la commutation automatique des feux de route (à LED) et le freinage automatique d’urgence. Dans le bas de la face avant, nous retrouvons le désormais traditionnel radar, moins bien intégré que dans la Peugeot 308, mais qui gère plus de fonctions, comme la conduite semi-automatique avec le régulateur adaptatif avec fonction Stop, qui freine la voiture. Tandis que les capteurs ultrasons aux 4 coins de la carrosserie gèrent l’assistant actif de surveillance d’angle mort.

Comportement routier : bilan

En conclusion de ces essais dynamiques, on peut retenir que le nouveau Peugeot 5008 est une vraie Peugeot, et nous aimons cela. La conduite est précise et agréable, sans surprise pour des amateurs tels que nous, d’autant plus avec les gros moteurs que nous privilégions. Le Peugeot 5008 étant une voiture amenée à transporter régulièrement 4 voire 5, 6 ou 7 personnes, nous privilégions en essence le bloc 1.6 THP 165 S&S EAT6, et en diesel le 2.0 BlueHDi 150 S&S BVM6. En attendant de tester le BlueHDi 120.


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