Il vaut mieux attendre la clôture de la journée pour connaitre le verdict de la bourse sur les annonces de ce type...
Finalement, il s'agit davantage d'une "correction financière" de l'accord initial qu'une véritable renégociation du traité.
Si on veut "grossir le trait", on peut dire que dans cette fusion :
* PSA vise "l'opérationnel" du futur groupe Stellantis, et il était important de renforcer les capitaux propres et de préserver la trésorerie en limitant la distribution des dividendes exceptionnels (dont le montant était de 5,5 milliards d'euros à l'origine) ;
* FCA vise "le patrimonial" : il y aura bien distribution d'un dividende exceptionnel, certes ramené sous les 3 milliards d'euros pour les actionnaires de FCA mais "compensé" par l'attribution de la participation de PSA dans FAURECIA entre les futurs associés de référence de Stellantis à parité.
FAURECIA disposait jusqu'alors d'un actionnariat stable avec la participation de 46% de PSA dans son capital. La distribution de cette participation de PSA entre les futurs actionnaires de référence de Stellantis peut ouvrir une période de plus grande instabilité, notamment si certains souhaitent céder tout ou partie de leurs actions.
A l'heure où la valeur ajoutée d'une automobile est de plus en plus apportée par les équipementiers, il serait prudent de conserver dans la giron du futur groupe Stellantis l'équipementier FAURECIA, tout comme COMAU côté FCA.