@sebi42 : Pour les gros VUL, c'est Fiat le leader du marché en Europe et au sein de Stellantis avec son Ducato, qui a d'ailleurs beaucoup progressé avec une nouvelle architecture électronique et de nouveaux équipements de sécurité en fin d'année 2022. Le Peugeot Boxer (et le Citroen Jumper) devrait bénéficier des mêmes améliorations soit cette année soit début 2024.
Concernant la fiabilité des moteurs, FCA est à mon avis à un excellent niveau (en VUL comme en VP). Il ne devrait pas y avoir de mauvaises surprises.
Je n'ai pas d'autres informations récentes sur les évolutions moteurs pour les Ducato/Boxer/Jumper de la génération actuelle
: à priori, le PHEV sur les VUL n'était pas prévu car jugé moins pertinent qu'un "gros diesel" optimisé en efficience comme le sera le 2.2d Evo Euro7, notamment pour un multi-usage (route/autoroute/ville).
La prochaine génération de ces gros porteurs devrait être lancée après 2025 (aux dernières nouvelles 2026/2027) : ces nouveaux modèles devraient en principe être produits sur la plateforme STLA FRAME. On peut s'attendre à une version électrique plus aboutie que l'offre actuelle.
Pour les ZFE, les élus écolos (et les partisans du greenwashing) ont un réveil difficile
depuis qu'ils sont confrontés à la dure réalité du pays : pour l'instant ils sont dans une logique de retarder l'entrée en vigueur des différentes limitations. Quand ils auront accepté de revoir à la baisse leurs ambitions de sauver le monde contre les méfaits supposés de l'automobile, ils pourront réécrire une feuille de route bien plus adaptée avec les moyens des français et en cohérence avec les performances environnementales des différentes énergies.
Contrairement à leurs discours pathétique, les collectivités locales disposent d'une liberté d'action pour définir :
- le périmètre de la ZFE (qui peut-être limité à quelques rues d'un centre-ville et non être étendu à la banlieue de grandes agglomérations comme c'est trop souvent le cas) ;
- les catégories de véhicules concernées, sachant que l'on peut ouvrir les ZFE aux véhicules électrifiés (qui sont plus accessibles financièrement) et non pas aux seules voitures électriques ;
- un calendrier plus progressif,
- un système de dérogations qui peut permettre d'instaurer des régimes spécifiques pour les VUL.
Pour cela, il faudrait que la majorité de ces élus dogmatiques rompe avec leur discours primaire et simpliste sur la voiture propre.
Ils vont bien être forcés d'y venir et de se mettre au travail. Ce sera douloureux pour beaucoup d'entre eux mais on aura progressé dans la compréhension des difficultés.