[Alliance] Fusion PSA - FCA - Stellantis

Fait majeur au sein du groupe pour 2022 : Peugeot n est plus la 1ère marque du groupe en terme de volumes. :spamafote:
C est désormais Fiat qui est la marque leader avec 1,2 millions de véhicules vendus en 2022.
Jusqu'à présent les volumes de Peugeot étaient supérieurs aux autres marques du groupe, mais le déclin important observé sur le marché européen en quelques années conjugué à l incapacité à percer à l export aboutissent à ce résultat préoccupant.
Bravo au staff et à Linda Jackson pour cette performance remarquable.:pfff:
 
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A ma grande surprise, je viens de lire que Stellantis allait investir dans l'usine ex-FCA de Bursa(Turquie)pour produire la prochaine génération des utilitaires K0(actuellement montés à Sevelnord et en UK) :eek:

Je croyais qu'après l'arrêt des Fiat Fiorino et Doblo dans l'usine, elle allait être vendue ou fermée... :confused:

Donc pour le groupe le marché turc reste d'importance :spamafote:
 

La Turquie et le Maroc sont les 2 pays ou le groupe va investir suite en particulier à ses déconvenues en Chine.
 
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A ma grande surprise, je viens de lire que Stellantis allait investir dans l'usine ex-FCA de Bursa(Turquie)pour produire la prochaine génération des utilitaires K0(actuellement montés à Sevelnord et en UK) :eek:

Je croyais qu'après l'arrêt des Fiat Fiorino et Doblo dans l'usine, elle allait être vendue ou fermée... :confused:

Donc pour le groupe le marché turc reste d'importance :spamafote:
Le groupe Stellantis est large n°1 en Turquie, grâce à Fiat qui vend plus de 100.000 unités par an.
Et les marques ex PSA, comme Peugeot, Citroen et Opel écoulent selon les années entre 25 et 50.000 unités/an.
La Turquie est rattachée à la zone Afrique/Moyen Orient : elle est de loin le pays où le marché automobile est réellement significatif et où Stellantis dispose d'un poids commercial important et de sites industriels de qualité.
 

La Turquie et le Maroc sont les 2 pays ou le groupe va investir suite en particulier à ses déconvenues en Chine.

La Turquie est un pays où beaucoup de constructeurs occidentaux ont implanté des usines : VW y est présent tout comme Renault.
La proximité géographique avec l'Europe, les accords commerciaux noués par l'Europe avec ses proches voisins, et cette tendance lourde chez Stellantis à poursuivre les délocalisations industrielles et R&D hors d'Europe expliquent la montée en puissance du Maroc et de la Turquie.
 

La Turquie a tout de même un soucis important c'est son inflation délirante qui rend plus compliquée la tâche des entreprises
 

Apparemment tous les modèles du groupe équipés de la future plateforme STLA Large(ex-Giorgio de FCA)seront montés à l'usine de Cassino en Italie :oups:
 

Un journaliste pro disait dans un papier que Citrroen aurait pu etre "sacrifié" en 2022 pour préserver la production sur les autres marques plus rentables à l'instar de ce qu'aurait fait le groupe VW avec Seat. C'est une explication qui a du sens.
Mais effectivement voir Peugeot dépassé par Fiat et dépasser tout juste le million de voitures, ça pique fort.

Allez voir ici, à la partie "economie". C'est édifiant.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Peugeot

Apres 5 années de redressement entre 2013 et 2017, c'est la dégringolade depuis et 2022 donne le plus mauvais chiffre de ces 25 dernieres années (et encore on n'a pas les chiffres au delà de 25 ans)

A quoi jouent ils ?
 
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Excusez moi du terme mais ils jouent tout simplement "aux cons" car vu comment ils traitent leur réseau et donc au final leurs clients, ils risquent fortement de finir par déchanter.
Franchement, je ne l'espère aucunement mais je crains fort que leur stratégie soit vouée à l'échec...
 
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On va arriver dans le dur , la période de disette avec ses marges financière se termine , il n'y a qu'à voir fleurir les pubs et les promos ces derniers temps pour s'en rendre compte .
Attendons aussi de voir ce que va donner le nouveau moteur 1.2l et sa boite auto .
 

Pour la petite histoire, Carlos Tavares a "piqué une crise" lors d'une réunion d'analyse des résultats commerciaux avec une bonne partie des cadres commerciaux France et Europe. Il a eu des mots très durs en évoquant une véritable "humiliation" pour le groupe pour l'année 2022.:fouyaya:
Visiblement l'apôtre des marges au détriment des volumes a dû s'apercevoir que l'on commençait à toucher le fond et que le groupe était engagé dans une pente savonneuse. :crazy: Il a également insisté sur le fait que la crise des semi-conducteurs et les problèmes logistiques ne pouvaient pas tout expliquer dans cette chute continue des volumes : je rappelle qu'en Europe, la marque Peugeot, qui était n°2 en 2021, a glissé à la 5ème place, tandis que les autres marques de Stellantis sont toutes au-delà de la 10ème place. Pendant ce temps là, Toyota continue sa progression tout comme les coréens et les prémiums allemands sont également en pleine forme...Et le différentiel s'accroit toujours régulièrement avec VW Group...

Ceux qui suivent l'actualité du groupe ont vu que certaines têtes étaient tombées en début d'année. Tout cela s'inscrit dans la réaction du staff qui vient de découvrir (avec une mauvaise foi certaine) la "crise des volumes".:D
Une décision qui semble davantage symbolique, car c'est tout un système mis en place depuis plusieurs années qu'il faudrait réformer pour tenter de reprendre le chemin de la croissance.:spamafote:
Les "têtes coupées" sont assez révélatrices du malaise interne au groupe : on compte notamment Vincent Cobée, l'ex patron de Citroen et Guillaume Couzy, ex directeur de Stellantis France.
Vincent Cobée est un ex-Renault de la grande période Ghosn, que C Tavares est allé débaucher chez Nissan. V Cobée était alors en charge du pôle "low cost" du constructeur japonais et avait la mission d'imposer Datsun comme "marque entry", notamment en Inde et dans les pays du Sud-Est asiatique ; mission qui s'est soldé par un échec complet. Un tel profil a dû être jugé "idéal" en haut lieu pour continuer l'oeuvre de déconstruction de Citroën, déjà bien engagée par Linda Jackson auparavant. Celle-ci est devenue patronne de Peugeot et la marque profite de son "savoir-faire" en matière de perte de parts de marché. :sarcastic:
Quant à Guillaume Couzy, il menait depuis plusieurs mois des négociations difficiles avec le réseau commercial du groupe, afin d'imposer le passage du statut de concessionnaire à celui d'agent commissionnaire, de justifier la contraction du nombre d'acteurs par le développement d'un réseau multi-marques et de convaincre tout le monde que Stellantis devait s'inspirer de Tesla en valorisant les ventes par internet. Tout cela dans un contexte où la majeure partie des marques du groupe ont connu un recul important des volumes en France comme en Europe, avec les conséquences que l'on peut imaginer pour la situation financière de ces indépendants...:mad:
Une décision tout à fait comparable dans ses effets délétères à celle ayant consisté à cesser toutes relations avec le partenaire historique de PSA en matière de logistique : Gefco. A noter que le ridicule ne tue pas : Stellantis annonce développer désormais sa société interne de logistique dénommée "I Fast" :lol: et y concentrer des moyens importants. 10 ans après la décision de se séparer de Gefco, nous voilà revenu au point de départ. Une réussite à n'en pas douter. :heink:
 

Allez voir ici, à la partie "economie". C'est édifiant.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Peugeot

Apres 5 années de redressement entre 2013 et 2017, c'est la dégringolade depuis et 2022 donne le plus mauvais chiffre de ces 25 dernieres années (et encore on n'a pas les chiffres au delà de 25 ans)

A quoi jouent ils ?
Mais globalement, on s'en moque du NOMBRE de véhicules. Si c'est pour faire comme Renault qui fanfaronnait, et qui vendait à des loueurs, à perte, à quoi bon ?
Et il ne faudrait pas faire des raccourcis rapides et oublier une bonne partie de l'histoire. Ex sur les CKD iraniens ...
 

Sauf que Stellantis est en surcapacité depuis la fusion, et qu'il faut donc un minimum de volume pour à la fois occuper les salariés et surtout absorber les coûts fixes de l'entreprise, qui sont colossaux...

Donc non il ne faut absolument pas se moquer du nombre de véhicules, la réussite c'est un équilibre entre un volume suffisant pour faire tourner les usines correctement, un coût par unité produite assez faible pour ne pas la faire tourner à perte, et une marge par unité optimisée pour gagner de l'argent sans pour autant se retrouver avec les unités fabriquées sur les bras.

Et, cela a été prédit depuis plusieurs mois maintenant, la stratégie de Stellantis à oublié le facteur volume en tournant trop fort le curseur rentabilité, ce qui finit par se retourner contre le groupe et va le forcer à réduire ses marges et lancer des opérations commerciales. En bref, ce qui pouvait marcher pour PSA ne marche pas pour Stellantis, qui est beaucoup trop gros pour pouvoir tout miser sur la marge.
 

Sauf que Stellantis est en surcapacité depuis la fusion, et qu'il faut donc un minimum de volume pour à la fois occuper les salariés et surtout absorber les coûts fixes de l'entreprise, qui sont colossaux...
Ne donne pas trop de mauvaises idées à Carlos s'il te plaît. :ange:

En tout cas, je ressort d'une cc Citroen lors d'une porte ouverte, de toutes évidences, la C4, ils ne savent pas ce que c'est. Éventuellement les ëC-4.
Il y avait une C4X relégué sur le parking.
Si je dois changer de voiture et rester chez Citroen, je me demande si je ne vais pas passer par des agents plutôt.
 

Mais sinon globalement, on parle bien d'un groupe avec 17 milliards d'euros de bénef.

Les questions existentielles, à d'autres les gars.
Aux USA, une gamme totalement obsolète se vend comme des petits pains, baisser le prix des C4 (oui, je fait un peu une fixation dessus en ce moment, désolé :whistle:) de 3.000€, ça va, y'a pas mort d'homme, ni besoin d'embaucher des spécialistes mondiaux du marketing.
 

Mais globalement, on s'en moque du NOMBRE de véhicules. Si c'est pour faire comme Renault qui fanfaronnait, et qui vendait à des loueurs, à perte, à quoi bon ?
Et il ne faudrait pas faire des raccourcis rapides et oublier une bonne partie de l'histoire. Ex sur les CKD iraniens ...

Tu oublies que C Tavares vient de Renault, qu'il a préféré débaucher une bonne part de "hauts cadres" de Renault au détriment d'anciens de PSA et que visiblement depuis 2022 la performance de la seule marque Peugeot sur le canal des particuliers est assez faible alors que celle des pros (et notamment celle des loueurs) est devenue très importante. Sur les derniers mois 2022, pour tenter de sauver une année commerciale bien difficile pour la marque en France comme en Europe, le groupe a immatriculé en nombre des véhicules dans le contexte que l'on sait : en clair on n'était pas très loin de la transposition de l'ancienne politique de Renault pour Peugeot...
Aujourd'hui, cette stratégie d'augmentation des prix touche ses limites et il va falloir revenir sur terre.
Comme je l'ai indiqué, C Tavares a bien senti que sa stratégie des marges sur les volumes touchait désormais ses limites.
Reste à savoir s'il est déterminé à faire évoluer son "business modèle"...

Quant aux CKD iraniens, ils représentaient environ 450.000 véhicules en année pleine.
On peut tourner le problème dans tous les sens, une marque comme Peugeot, avec sa gamme actuelle (qui a malgré tout des carences pour percer à l'international), ne devrait jamais être en dessous du seuil de 1,5 millions d'unités vendues.
Citroen et Opel devraient chacun atteindre un minimum de 1 million de véhicules chaque année.
 

Mais sinon globalement, on parle bien d'un groupe avec 17 milliards d'euros de bénef.

Les questions existentielles, à d'autres les gars.
Aux USA, une gamme totalement obsolète se vend comme des petits pains, baisser le prix des C4 (oui, je fait un peu une fixation dessus en ce moment, désolé :whistle:) de 3.000€, ça va, y'a pas mort d'homme, ni besoin d'embaucher des spécialistes mondiaux du marketing.

@Glitter : on va remettre en perspective les résultats commerciaux de Stellantis en Amérique du Nord pour l'année 2022.
Si on raisonne au niveau des groupes automobiles, Stellantis a perdu le contact avec les meilleurs acteurs du secteur : GM est n° 1 avec 2.263.584 unités vendues, devant Toyota à 2.108.454 exemplaires, Ford avec 1.850.925 exemplaires. Stellantis est désormais 4ème avec 1.536.183 véhicules vendus juste devant Hyundai/Kia avec 1.474.224 unités.
Si on raisonne au niveau des marques, c'est encore moins reluisant. La 1ère marque du groupe est Jeep à la 7ème place (684.614 ex) derrière Toyota (1.849.750 ex), Ford (1.767.439 ex), Chevrolet (1.508.153 ex), Honda (881.201 ex), et Hyundai (724.265 ex).
Ram est à la 10ème place (528.202 ex), Dodge occupe la 18ème place (190.795 ex), Chrysler est reléguée à la 21ème place (112.713 ex).
Alfa Roméo est à la 33ème place (12.845 ex) et Fiat est en queue de classement 43ème place (915 ex).
On peut se glorifier des marges en Amérique du Nord, les résultats commerciaux sont, comme en Europe, bien médiocres.
Il n'y a rien qui se vend comme des "petits pains".
On voit d'ailleurs que Stellantis n'a aucune marque généraliste sur le marché nord américain.
 

Et une usine qui fabrique le Cherokee est à l’arrêt total.
Le e2008 136cv vendu au prix d’une Model 3… Les chiffres le montrent. L’une se vend comme des petits pains quand l’autre est semi-confidentielle.
Si la situation post crise précédente avait été vite retournée, la roue pourrait retourner dans l’autre sens rapidement. Surtout si une crise financière venait à poindre le bout de son nez.
 

on va remettre en perspective les résultats commerciaux de Stellantis en Amérique du Nord pour l'année 2022.

On peut se glorifier des marges en Amérique du Nord, les résultats commerciaux sont, comme en Europe, bien médiocres.
Il n'y a rien qui se vend comme des "petits pains".
On voit d'ailleurs que Stellantis n'a aucune marque généraliste sur le marché nord américain.

Ford et GM, 10 milliards de bénef environ en vendant bien plus de voitures ? J'y vois surtout que Stellantis a des marges bien supérieure à la plupart de ses concurrents et pourrait facilement en jouer pour réduire les prix.
Je doit admettre que j'ai été très maladroit avec le terme "existentielle" puisque justement, Stellantis doit se réinventer pour trouver de la place pour tout le monde, même si nous sommes nombreux à penser qu'il existe des marques en trop.

Mais si je devais parler en terme réellement existentielle, c'est aussi que les raisonnements à base de volume risque d'avoir du plomb dans l'aile (ok, va même mourir) à plus ou moins longue échéance de part les questions d'accessibilité de matière première. Et là, le pricing power de Stellantis peut avoir un grand intérêt.
 
Dernière édition:


La rentabilité pour la rentabilité ça n'a aucun intérêt.
Ce qui est important c'est d'allouer des moyens significatifs en R&D, en CAPEX, de favoriser l'introduction rapide de nouvelles technologies, d'améliorer la qualité réelle et la fiabilité des modèles.
Or aujourd'hui, on ne voit pas (ou trop peu) ces allocations.

Pour en revenir à la rentabilité, quand on examine les moyens expliquant ces niveaux élevés, la situation est bien moins reluisante.
Si tu prends le cas de l'Amérique du Nord (où la rentabilité est au plus haut) et notamment les ventes aux USA, Stellantis ne parvient à placer que 2 véhicules dans le top 15 :
* la meilleure vente du groupe est le pick up RAM 1500 avec 296.200 exemplaires (-14%), qui est loin derrière le n° 1 des ventes, son concurrent direct le pick up Ford F-150 (avec 427.000 unités et -6%) ; il est à peu près au même niveau que le Chevrolet Silverado 1500 (321.100 exemplaires et -17%)
* le 2ème véhicule est le Jeep Wrangler à la 14ème place avec 181.400 unités (-11%)
Stellantis n'a aucune offre crédible face :
* aux SUV Toyota RAV4 (n°2 avec 400.000 unités) et Highlander (n°8 et 222.800 ex), Honda CRV (n°6 avec 238.200 ex), Chevrolet Equinox (n° 10 avec 213.000 ex), et Hyundai Tucson (n° 15 avec 175.300 ex) ;
*aux berlines sedan Toyota Camry (n° 5 avec 295.200 ex) et Corolla (n° 9 avec 222.200 ex) ;
* aux véhicules électriques de Tesla avec le SUV Y (n° 11 avec 208.300 ex) et le Model 3 (n° 13 avec 189.200 ex).
Par contre, l'analyse des prix moyens a de quoi impressionner le "Board européen" : sur le dernier trimestre 2022, ceux de RAM tournent autour de 59.000 $, ceux de Jeep autour de 54.000 $ et ceux de Dodge autour des 50.000 $.
Le RAM 1500 et le Jeep Wrangler représentent bien ce qu'est Stellantis aux USA : un groupe qui investit peu dans le renouvellement de ses modèles, qui vend chers des véhicules archi amortis mais qui accumule du retard par rapport à ses concurrents.
Il n'est pas certain que la situation perdure bien longtemps...
 

Tu compares vraiment un modèle vite fait, avec peu de moyens, remplis d'éléments tierces à une Tesla ?
Cela parait osé mais comme les prix sont quasiment équivalents, la comparaison est pertinente.
Comment se fait-il qu'un SUV B électrique soit affiché au même prix que l'une des références du marché électrique de catégorie supérieure ?
 

Et oui,c'est ce que je sous entendais. Un SUV B vendu au meme prix qu'une Berline de 285cv ou quasi au meme prix que le SUV D de meme puissance. Pas étonnant donc qu'il se vende mal.

David
 

Stellantis vient d'annoncer l'attribution de nouveaux véhicules à plusieurs sites italiens et allemand :
- le site de Cassino (Italie) sera spécialisé dans le haut de gamme et a vocation à produire 4 nouveaux modèles sur la plateforme STLA Large : le Maserati Grecale, la prochaine génération des Alfa Giulia et Stelvio et un modèle d'une autre marque (sans doute DS) ;
- le site de Melfi (Italie) doit également accueillir 4 nouveaux modèles, sur plateforme STLA Medium : une Lancia, un Opel, et deux DS ;
- Mirafiori (Italie proche Turin) va rester un site fondamental pour le groupe : il doit accueillir une unité de production des transmissions e-DCT en provenance de la JV Stellantis/PunchPowertrain, ainsi qu'un pôle d'économie circulaire (recyclage batterie et valorisation des matières récupéres). Surtout, la Fiat 500e y est produite ainsi que les principaux futurs modèles de Maserati (prochaine GranTurismo).
- le site d'Eisenach (Allemagne) va produire le prochain C-SUV d'Opel, le Grandland, avec plus de 130 millions d'euros d'investissements.

Ces annonces sont à comparer à la situation du "site France" : à l'exception des LCV de moyenne gamme produits à Valenciennes pour les marques du groupe (et de leur dérivé de chez Toyota), seule le marque Peugeot continue et va continuer d'y produire massivement (mais pour combien de temps ?) ses modèles des segments C et D :
- Mulhouse : 308 Hatch et SW, 408 ainsi que l'actuelle génération de 508 ;
- Sochaux : les prochains SUV 3008 et 5008 III.
Peugeot ne souhaite pas produire ses 208 et 2008 en France.
Le site de Rennes, qui assemble le C5 Aircross, semble de plus en plus menacé, alors que la situation du site de Poissy (qui assemble les DS3 CB et Opel Mokka) semble aussi précaire.
Tout cela dans un contexte de baisse des volumes pour favoriser les marges et de poursuite de la diminution des silhouettes dans le catalogue des différentes marques.
Les centres de R&D sont également sous pression.
On peut légitimement penser que les difficultés se rapprochent si la stratégie reste la même.

Pour les véhicules électriques, on peut difficilement partager le même optimisme béat des responsables politiques français sur la réindustrialisation, puisque Stellantis ne semble pas faire de la France l'unique pôle en matière de VE : certes la France sera dotée d'une usine de batteries et d'un site de production de moteurs électriques, mais des investissements très importants ont aussi été confirmés pour construire des usines de batteries en Allemagne et en Italie. On sait également que Stellantis est en pourparlers pour faire de même en Espagne.
 

C’est la technique classique: attribuer des modèles à volumes limités puis ensuite de dire, oh ben l’usine n’est plus rentable alors on ferme.
Quelle misère
 


C'est Dacia devant Citroen qui a précipiter toute cette remise en cause .
Pour info : le site de Sochaux a recruter 10 chauffeurs en interne pour les livraisons véhicules.
 

Stellantis vient d'annoncer l'attribution de nouveaux véhicules à plusieurs sites italiens et allemand :
- le site de Cassino (Italie) sera spécialisé dans le haut de gamme et a vocation à produire 4 nouveaux modèles sur la plateforme STLA Large : le Maserati Grecale, la prochaine génération des Alfa Giulia et Stelvio et un modèle d'une autre marque (sans doute DS) ;
- le site de Melfi (Italie) doit également accueillir 4 nouveaux modèles, sur plateforme STLA Medium : une Lancia, un Opel, et deux DS ;
- Mirafiori (Italie proche Turin) va rester un site fondamental pour le groupe : il doit accueillir une unité de production des transmissions e-DCT en provenance de la JV Stellantis/PunchPowertrain, ainsi qu'un pôle d'économie circulaire (recyclage batterie et valorisation des matières récupéres). Surtout, la Fiat 500e y est produite ainsi que les principaux futurs modèles de Maserati (prochaine GranTurismo).
- le site d'Eisenach (Allemagne) va produire le prochain C-SUV d'Opel, le Grandland, avec plus de 130 millions d'euros d'investissements.

Ces annonces sont à comparer à la situation du "site France" : à l'exception des LCV de moyenne gamme produits à Valenciennes pour les marques du groupe (et de leur dérivé de chez Toyota), seule le marque Peugeot continue et va continuer d'y produire massivement (mais pour combien de temps ?) ses modèles des segments C et D :
- Mulhouse : 308 Hatch et SW, 408 ainsi que l'actuelle génération de 508 ;
- Sochaux : les prochains SUV 3008 et 5008 III.
Peugeot ne souhaite pas produire ses 208 et 2008 en France.
Le site de Rennes, qui assemble le C5 Aircross, semble de plus en plus menacé, alors que la situation du site de Poissy (qui assemble les DS3 CB et Opel Mokka) semble aussi précaire.
Tout cela dans un contexte de baisse des volumes pour favoriser les marges et de poursuite de la diminution des silhouettes dans le catalogue des différentes marques.
Les centres de R&D sont également sous pression.
On peut légitimement penser que les difficultés se rapprochent si la stratégie reste la même.

Pour les véhicules électriques, on peut difficilement partager le même optimisme béat des responsables politiques français sur la réindustrialisation, puisque Stellantis ne semble pas faire de la France l'unique pôle en matière de VE : certes la France sera dotée d'une usine de batteries et d'un site de production de moteurs électriques, mais des investissements très importants ont aussi été confirmés pour construire des usines de batteries en Allemagne et en Italie. On sait également que Stellantis est en pourparlers pour faire de même en Espagne.

Le site de Mulhouse aussi : perte de la DS7 ;
 
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DS, la marque sensée être l'expression de "la haute couture automobile française", fabriquée à très court terme partout sauf en France. :spamafote:
Le staff chez DS, c'est aussi du grand art en matière de promotion du savoir faire industriel français ::fouyaya:
DS7 sur le départ pour l'Italie,
DS4 fabriquée en Allemagne (avec le succès que l'on sait),
DS9 fabriquée en sous-traitance en Chine (on est dans l'artisanal vu le niveau des ventes de ce modèle) ;
DS3 actuellement sur Poissy, en échec commercial complet, (vendue au même prix qu'une 508) : voiture du segment B, c'est mal parti pour sa pérennisation en France.
Citroên : 1 seul véhicule fabriqué en France : le C5 Aircross.
Ne nous inquiétons pas, tout va bien, on réindustrialise, ça tourne en boucle sur BFM WC.:lol: