Mesdames, Messieurs, modérateurs et autres passionnés.
Dans cette histoire d’«usure anormalement rapide d’un embrayage – ou de pièce défaillante » l’entretien du véhicule au sein de la chaine Norauto n’est selon moi rien d’autre qu’une diversion, un leurre ou comme les Américains diraient de la « deception »– on focalise l’attention de quelqu’un sur quelque chose, l’accessoire (révision en centre auto) pour lui faire oublier le principal (un embrayage Peugeot défaillant).
Alors arrêtons dans parler.
Pour moi, le « principal » est bien le problème de défaillance des embrayages des diesels PSA. Ce problème est connu et documenté
’argus Auto publie : « sur le 1.4 HDi Peugeot l’embrayage a tendance à patiner sur les véhicules produits du 01/12/10 au 05/11/13 » - De plus, d’après les modérateurs du forum Peugeot ce problème est largement évoqué dans plusieurs discussions – Enfin, mon brave garagiste Peugeot jette un voile pudique sur les causes d’une usure aussi rapide de l’embrayage préférant souligner le manque de robustesse généralisé des automobiles récentes. Néanmoins Peugeot ne communique pas sur ce problème chronique, n’informe pas ses clients et surtout ne règle pas spontanément le problème via un rappel.
Le modérateur immodérément discipliné (aujourd'hui nous dirions "l'obligé de") m’opposera que statistiquement le taux d’occurrence de la défaillance à court terme ne justifie peut être pas un rappel couteux pour la marque … et pas très rassurant pour les clients potentiels. Dans ce cas, une prise en charge totale ou partielle par Peugeot des frais liés au changement de la pièce défectueuse y compris et surtout au-delà de la garantie contractuelle me semble être un minimum. Mais non, quand finalement ce qui devait arriver arrive, juste en fin de garantie en ce qui me concerne, le client compense les carences de Peugeot et ‘’passe à la caisse’’. Et puisque le système Peugeot est bien fait, le garagiste Peugeot qui n’a pas à assumer les manquements de la marque ne proposera surtout pas une prise en charge hors garantie même s’il connaît parfaitement les faiblesses des autos Peugeot. Et pour cause, « Il sera moins bien rémunéré dans le cadre d'une prise en charge de la marque - pièce fournie gracieusement par la marque, donc pas de marge et main d’œuvre au rabais » dixit un autre modérateur. A « la prise en charge » le garagiste privilégiera ce diagnostic pitoyable – « usure de l’embrayage » (le Quoi mais surtout pas le Pourquoi, même si lui sait certainement de quoi il en retourne) [toutes proportions gardées, c’est un peu comme si vous alliez consulter auprès de votre médecin traitant pour une otite et que ce dernier vous annonce sur un ton solennel « vous avez mal aux oreilles mon bon Monsieur»]. C’est un peu léger, n’est-il point ?]– ceci dit je ne blâme pas le garagiste Peugeot. Les temps sont durs. De nos jours, il est plus rentable d’essorer une bonne fois pour toute le client avant qu’il n’aille voir ailleurs plutôt que d’essayer de le fidéliser….alors que, eu égard aux tarifs réseau, il ira de toute façon voir ailleurs (Non non, je ne parle pas de l'Accessoire).
Finalement, je trouve que Peugeot a bien peu de considération pour le client que je suis. D’ailleurs pouvons-nous encore parler de « Clients » avec Peugeot ? (@Clarence) Peugeot m’a relégué à un rang de « consommateur ». Je consomme du carburant, de l’embrayage, de la « bagnole ». A la formule surannée « le client est roi » Peugeot m’oppose « toi le consommateur, tais-toi et paye ». Je confirme la conclusion de l’article de L’argus « Peugeot assume peu » même si personnellement j’opterais plutôt pour « n’assume pas ».
Cordialement
Laurent