Christian STREIFF remplacera JMF

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Peugeot Addict
12 Juillet 2004
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Yvelines
Le conseil de surveillance de PSA se réunit aujourd'hui pour nommer le successeur de Jean-Martin Folz au poste de président du directoire. La nomination de Christian Streiff, qui vient de démissionner de la direction d'Airbus, semble la plus probable.


C'est Jean-Martin Folz lui même qui a laissé filtrer l'information. En marge de la présentation d'un nouveau véhicule utilitaire fabriqué en commun avec Fiat, le président du directoire a annoncé que le groupe dévoilerait en fin d'après-midi le nom de son successeur. Le conseil va en effet entendre les propositions du comité de rémunérations et de nominations et déterminera son choix.

Un communiqué sera publié après la clôture de la Bourse pour donner le nom et la date d'entrée en fonction du futur successeur.
 



Le Conseil de Surveillance de PEUGEOT SA s’est réuni aujourd’hui sous la présidence de Thierry Peugeot. Sur proposition du Comité des Rémunérations et des Nominations, le Conseil a désigné Christian Streiff pour succéder à Jean-Martin Folz comme Président du Directoire.
Sa nomination interviendra lors du Conseil de Surveillance du 6 février 2007.

Christian Streiff rejoindra PSA PEUGEOT CITROËN dès le 8 novembre et consacrera les prochains mois à rencontrer les équipes du Groupe et à prendre connaissance de l’entreprise.

Christian Streiff, né le 21 septembre 1954, est ancien élève de l’Ecole des Mines de Paris.
Il a effectué l’essentiel de sa carrière (1979-2005) dans le groupe Saint-Gobain où il a acquis une très large expérience industrielle et internationale dans des métiers différents tant en Europe (Allemagne, Italie) qu’aux Etats–Unis, au Brésil, en Chine…

Il est devenu Directeur Général Délégué de Saint-Gobain en 2004 puis Président d’Airbus en 2006.
Il est par ailleurs administrateur des groupes Thyssen-Krupp et Continental AG depuis 2005.
 


Super, les Peugeot vont ressembler à des avions ! :lol: Ca nous changera des requins.... :W
 

A priori je n'aime pas trop son style, mais il reste à connaître. En tout cas il a tout foiré à Airbus ... l'occasion de se refaire :D Il a un bel avantage pour PSA : bilingue français-allemand, ça peut aider dans l'industrie auto.
 


A priori je n'aime pas trop son style, mais il reste à connaître. En tout cas il a tout foiré à Airbus ... l'occasion de se refaire :D Il a un bel avantage pour PSA : bilingue français-allemand, ça peut aider dans l'industrie auto.

Son plan de restructuration d'Airbus est maintenu ;)
 

A priori je n'aime pas trop son style, mais il reste à connaître. En tout cas il a tout foiré à Airbus ... l'occasion de se refaire :D Il a un bel avantage pour PSA : bilingue français-allemand, ça peut aider dans l'industrie auto.



Pourvu qu'il y aille mollo avec PSA... :/
 

Puis faut surtout esperer que les projets ambitieux ne mettront pas autant de temps que l'A380 a sortir!! :lol:
 

A priori je n'aime pas trop son style, mais il reste à connaître. En tout cas il a tout foiré à Airbus ... l'occasion de se refaire :D Il a un bel avantage pour PSA : bilingue français-allemand, ça peut aider dans l'industrie auto.

Il y est resté que 3 mois ... avec bcp de bâtons mis dans ses roues par les politiques !!!
Il ne faut pas rester sur ce cas. :)
 

Extrait d'un article de presse de Juillet
Chez Saint-Gobain, dont il a été évincé en mai 2005, alors qu'il touchait au but pour succéder à l'actuel PDG, Jean-Louis Beffa, Christian Streiff avait la réputation d'être un homme impatient et pas toujours diplomate. Et c'est peut-être ce qui lui a fait rater le podium. .... Ingénieur des Mines, 50 ans, ce Lorrain, fan de théâtre, a effectué toute sa carrière chez Saint-Gobain. Mais en bougeant beaucoup d'une filiale à une autre, en France et à l'étranger. A plusieurs reprises, ce germanophile s'est ainsi retrouvé en Allemagne. Sa connaissance des milieux d'outre-Rhin ­ qu'il a immortalisés dans un roman, Kriegspiel(paru en 2000), où il est question d'histoire industrielle sur fond de réunification ­ .... Patron des matériaux haute performance chez Saint-Gobain au moment de son départ, Streiff a assurément du goût pour l'industrie : «L'atmosphère des usines, le bruit, le monde des ouvriers, cet univers où l'on voit ce qu'on décide, où il faut aller vite, se battre avec la matière, où l'on remporte des petites victoires chaque jour», confiait-il aux Echosen 2000. ...

deux points que je retiens
 

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article sur wikipédia .... qui est déjà à jour de sa nomination chez PSA !!!! :eek:
 


Personnellement, je préfère retenir le bon boulot qu'il a fait chez Saint Gobain. :chinois:
Airbus n'est qu'un accident de parcours ( peu de temps à la tête de l'entreprise et pas mal de bâtons dans les roues ). :/

Attendons un peu avant de le juger, en espérant qu'il fera de grandes choses pour PSA.... :W
 




Vivivivivi. Bon, pour vous etres trompés sur la tete du patron, vous ferez parti des 10000 suppresions de poste. :lol::D
 


J'ai repris ça de l'article du Figaro. Et il me semble que c'est vrai. Par contre pas au courant de ça chez Renault. :voyons:
Il arrive à un moment où le groupe n’est pas en très bonne forme. Comme d'autres constructeurs, PSA souffre de l'atonie du marché européen et de la guerre des prix que se livrent les différents acteurs. Mais PSA pâtit également de l'échec relatif des ventes des Peugeot 307 et 407. Fin septembre, le groupe avait annoncé 10.000 suppressions d'emplois ainsi qu'une réduction de ses investissements et de ses frais de recherche & développement dans le cadre d'un plan d'économies.

http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20061107.WWW000000309_christian_streiff_a_la_tete_de_psa.html[/quote]
 

Christian Streiff était mon patron chez SGD et croyez moi c'est un sacré bonhomme. Trés humain mais une vraie bête de course...
Il est trés vif dans ses décisons mais trés à l'écoute...
Il a été remercié par l'actuel PDG du groupe Jean Louis Beffa car il a voulu outrepasser son pouvoir décisionnel...
PSA hérite d'un bon mais qui ne va pas par 4 chemins...
 

Dans l'absolu, c'est une bonne nouvelle :oui:
Le seul truc curieux, c'est qu'à part Gohsn, ça doit être le patron le plus éloigné de l'état d'esprit PSA :mouai:

Ali
 

Bienvenue à Monsieur Streiff à la tête de PSA. Je lui souhaite baucoup de réussite dans ses nouvelles fonctions, et qu'il fasse de PSA le plus grand groupe automobile européen, et qu'il continue la mondialisation de l'entreprise, tout en restants humain dans la gestion des hommes... Je sais, je suis un idéaliste... :p

En ce qui concerne les suppressions d'emplois, JM Foltz a assuré qu'il n'y aurait pas de licenciements secs, mais des départs en retraites non remplacés, des CDD non renouvelés et des interimaires remerciés... :rolleyes:
 

Dans l'absolu, c'est une bonne nouvelle :oui:
Le seul truc curieux, c'est qu'à part Gohsn, ça doit être le patron le plus éloigné de l'état d'esprit PSA :mouai:

Ali

Tu insinues que Ghosn vouerait une vraie passion pour l'automobile ? :D
 

Dans l'absolu, c'est une bonne nouvelle :oui:
Le seul truc curieux, c'est qu'à part Gohsn, ça doit être le patron le plus éloigné de l'état d'esprit PSA :mouai:

Ali

Tu insinues que Ghosn vouerait une vraie passion pour l'automobile ? :D
Non, qu'il a des avis tranchés et prend des décisions claires, quitte à imposer les chose en lesquelles il croit contre le consensus. Et ça, ça n'est pas du tout PSA ;)

Ali
 


Article du Point sur Chistian Streiff
Christian Streiff

Un bûcheron chez Peugeot
Le nouveau PDG de PSA a la réputation de restructurer à la hache les entreprises dans lesquelles il passe. Portrait du plus incontrôlable des grands patrons français.
Marie Bordet

Son CV a de quoi rendre lyriques les chasseurs de t êtes les plus chevronn és : DG de Saint-Gobain, numéro un d'Airbus, et tout nouveau patron de PSA Peugeot-Citroën. En deux ans, Christian Streiff, 52 ans, est parvenu à épingler à sa veste trois fleurons du capitalisme fran çais. Sauf que... au revers de ces médailles, on repère vite les failles d'un parcours professionnel, certes fulgurant mais étrangement saccadé. De la direction de Saint-Gobain il est viré sans sommations en mai 2005, au bout d'un an, alors qu'on lui avait donné le sceptre et tous les atours du pouvoir. Chez Airbus, il est sacré Pdg au printemps 2006 pour démissionner avec fracas trois mois plus tard ! Il vient d'être repêché par PSA Peugeot -Citroën pour succéder à Jean -Martin Folz, dont le départ est prévu début 2007. Ouf ! Il y a bel et bien un « cas Streiff » qui reste à élucider. Cet ancien scout, taillé comme un rugbyman et du genre sanguin, est le héros du sitcom patronal de l'année. Feuilleton à succès, puisqu'il déchaîne les plus folles passions. « Cette nomination est hallucinante, on se pince pour y croire , dit un observateur. Comment la si discrète famille Peugeot peut choisir cet homme si instable et dangereux ? » Dans l'autre camp, celui des pro -Streiff, on livre le portrait d'un « courageux dans un monde de l âches, un grand industriel qui assume ses choix jusqu'au bout ». Quand le sujet Streiff arrive sur le tapis vert du business, c'est amour, haine et ressentiment à tous les étages. On peut lui rendre cet hommage : là où il passe, Christian Streiff ne laisse pas indifférent.
Tentative d'explication. Au commencement, rien que de très normal. Christian Streiff naît à Sarrebourg, son père est fonctionnaire, sa mère ne travaille pas. Il est premier de la classe, surdoué en maths, mais s'enthousiasme aussi pour la littérature et le jazz. Farouchement antimilitariste, il refuse de tenter le concours de l'Ecole polytechnique, directement rattachée à l'armée. Il opte pour l'Ecole des mines à Paris et en sort major de promo. Premier job : il pénètre la très respectable entreprise Saint - Gobain en 1979. Le Pdg, Jean-Louis Beffa, s'improvise ange gardien, le change de poste tous les trois ans, le teste sur des dossiers complexes. Il est charmé par l'énergie de Christian Streiff et par sa personnalité, détonnante dans ce monde d'ingénieurs : fou de théâtre, il monte sa troupe chez Saint-Gobain et met en scène « La vie de Galilée », de Bertolt Brecht. « Il a du charisme, un sourire charmeur, c'est un bon orateur, se souvient Christian Durieux, secrétaire syndical CFE-CGC à Saint-Gobain. Et il ne vous regarde jamais de haut, il est à l'aise et sympa. » Chez Saint-Gobain, il effectue un parcours sans faute.
Ce qui propulse, à l'âge de 49 ans, ce père de trois enfants mari é à une institutrice à la deuxi ème marche du podium : en mars 2004, après plus de vingt ans de calme et de volupté dans la maison du verre, il est intronisé dauphin du charismatisque Jean-Louis Beffa. Et c'est à ce moment précis que la belle histoire déraille.
Vu de près, du treizi ème étage, celui de la direction, au si ège de la D éfense, Jean -Louis Beffa ne reconnaît plus son petit protégé. La cohabitation se passe très vite, très mal. « C'est le syndrome archiclassique du dauphin , dit un ami de Christian Streiff. Jean -Louis Beffa n' était pas prêt à abandonner le pouvoir. » Il n'empêche, on décrit Streiff comme arrogant, autoritaire, abonné aux coups de gueule. Il se met à dos toute une clique de cadres dirigeants. Aux yeux de Beffa, il passe de meilleur jeune espoir masculin à ennemi public numéro un pour Saint-Gobain. « Il s'est vu calife à la place du calife, dit un ancien de Saint -Gobain. Il est excellent dans une usine, peut-être. Mais il n'est pas diplomate, pas formaté pour les discussions tactiques. » Fin de l'histoire : Beffa obtient son scalp en avril 2005 et justifie sa décision par «l'intérêt du groupe » ! Christian Streiff déguerpit, empochant des indemnités de 6 millions d'euros. Le chien fou est mis au ban du CAC 40.
Gros coup de blues. « Christian Streiff a vécu courageusement son chômage de quinze mois , dit un de ses proches. Mais c'était dur. » Pour le polyglotte Streiff - anglais, italien, allemand -, qui s'appuie sur de solides réseaux, le salut vient de Thierry Breton, le ministre de l'Economie, vieux copain de prépa. Celui-ci le catapulte en juin Pdg sauveur d'un Airbus en difficulté. Tout l'été, Christian Streiff planche comme un damné sur un plan de redressement de l'avionneur. Fin septembre, il fait adopter le plan Power 08, qui pr évoit 2 milliards d'euros d'économies. Mais, surprise du chef, le 9 octobre, cent jours après sa désignation à la tête d'Airbus, il rend son badge. « Je suis arrivé à la conviction que le mode
de gouvernement d'entreprise d'Airbus ne permettait pas la réussite de mon plan », dit -il au Figaro, évoquant les relations franco - allemandes chez EADS. Pour certains, c'est sûr, Christian Streiff avait déjà signé chez PSA avant de remettre sa démission chez Airbus. Quoi qu'il en soit, pour le groupe a éronautique, l'impact médiatique est d éplorable. « Il a pété les plombs », dit un connaisseur du dossier. Thierry Breton et Dominique de Villepin, qui l'ont soutenu jusqu'au bout, ont perdu dans l'affaire un peu de leur crédibilité. Mais son plan de relance - néanmoins pertinent pour une majorité d'observateurs - sera appliqué... sans lui.
C'est le pro de l'industrie, expert en diagnostic, que la famille Peugeot recrute aujourd'hui. « Nous avons besoin d'un industriel pour retrouver le chemin de la croissance », dit -on chez Peugeot. Les cousins Peugeot, qui misent sur un grand chambardement pour relancer la machine, devraient en avoir pour leur argent. « Dans chaque nouveau poste, Christian Streiff commence toujours par tailler dans les effectifs, explique Christian Durieux, syndicaliste à Saint-Gobain. Pour trouver des gains de productivité, il est prêt à restructurer à la hache. C'est inquiétant pour les salariés de PSA. Ils vont souffrir, à l'étage de la direction comme dans les usines. » Le Pdg actuel, Jean -Martin Folz, a déjà réduit les contrats intérimaires et à durée déterminée. Au menu, il reste à amorcer - dans le pire des cas - des licenciements dans les usines fran çaises
et à délocaliser à outrance. Christian Streiff pourrait être l'homme de la thérapie de choc. Il campe le clône d'un Carlos Ghosn : secouer Peugeot - Citroën au shaker, multiplier les coups de semonce et les objectifs ambitieux, pour remonter ses troupes à bloc.
Reste une inconnue : Streiff va -t-il faire bon ménage avec ses voisins de couloir de l'avenue de la Grande -Armée ? II doit jouer le jeu du clan Peugeot, qui - avec 45 % des droits de vote - définit souverainement la stratégie. Etant donné le caractère bien trempé du personnage, cela risque de ne pas être facile tous les jours. D'ici à Noël, gageons que le programme de Christian Streiff sera riche : usines, centres de design, concessions, etc. Pdg en partance, Jean -Martin Folz lui fera les honneurs de la maison. Et tant pis s'il a été tenu à l'écart du choix de son successeur. En 2005, Jean -Martin Folz, administrateur de Saint-Gobain, avait voté pour le renvoi d'un certain...Christian Streiff de son poste de
numéro deux. Une belle petite revanche
© le point 09/11/06 - N°1782 -
 

Je ne savais pas qu'un moment donné Foltz et Streiff s'étaient cotoyés au sein d'une même entreprise... :mouai: