*Bush ou Kerry ?* Et si le monde entier pouvait voter ?
- Démarrée par mbastin
- Date de début
Oui bien sur, mais comme tu le dis, c'est vraiment contre Bush... Et franchement, je voudrais pas me lancer dans de la politique de comptoir pasque j'y connais quand même pas grand chose, mais quand on voit ce qu'a fait Bush en 4 ans de présidence, on peut penser que Kerry ne peut plus faire pire de toute façon !!!
j'avoue etre assez surpri par les vote, meme usa sont pour kerry a 49%...
le niger
en tout cas comme dit francis, c'est du anti bush a fond....
c'est clair
le pauvre personne ne l'aime
Tout à fait, c'est comme ca que beaucoup vote aujourd'hui, partout dans le monde!!!!
Suffit de voir en France... aux dernieres élections présidentielle : Vote anti Jospin au 1er tour (pour certain, pas tous non plus!) puis vote anti Le Pen au second.
A son arrivée, Bush trouvait les comptes en équilibre.
A présent, et pour la troisième année consécutive, le budget américain est en déficit.
Il me semble avoir entendu plus de 500 MILLIARDS de dollars !!!!!!!
Le monde ENTIER paie ce déficit de manière indirecte, ne pas l'oublier.
Et ceux qui morflent le plus, ce sont les pays du Tiers-Monde.
Qu'on nous débarrasse de ce crabe. Il a assez fait de mal comme ça.
mb.
A présent, et pour la troisième année consécutive, le budget américain est en déficit.
Il me semble avoir entendu plus de 500 MILLIARDS de dollars !!!!!!!
Le monde ENTIER paie ce déficit de manière indirecte, ne pas l'oublier.
Et ceux qui morflent le plus, ce sont les pays du Tiers-Monde.
Qu'on nous débarrasse de ce crabe. Il a assez fait de mal comme ça.
mb.
Vu que les américains sont tellement puissants et se mêlent de tout et n'importe quoi, je crois que la terre entière devrait avoir le droit de voter pour élire le nouveau président des EU... Ca nous concerne aussi finalement !!
Ca arrangeait pas mal de monde à une certaine époque passée d'avoir les américains super-puissants, maintenant ça nous emmerde plus qu'autre chose.
Tant pis pour nous, il fallait se bouger avant et construire l'Europe plus sérieusement pour essayer de rétablir un certain équilibre
Hé oui ...
Voici un extrait du journal "Le Soir" :
"M. Kerry pour sa part a vivement critiqué la politique budgétaire en cours. Ce président a pris un excédent de 5,600 milliards de dollars et l'a transformé en déficits à perte de vue, a-t-il dit. Le budget est l'un des points faibles de M. Bush car les finances publiques ont renoué avec les déficits sous sa présidence pour atteindre le montant record de 422 milliards de dollars attendus cette année."
Bon, j'ai exagéré de 78 milliards de dollars.
Reste que c'est ABYSSAL !!!
mb.
Pour en revenir à l'élection américaine, j'ai regardé les trois débats entre les deux candidats.
Franchement, je ne vois pas d'autres solutions que de mettre Bush à la porte:
- y'en a marre qu'il nous fasse des cours de religion
- les mensonges multiples en particulier sur l'Irak
- une économie qui est au bord du gouffre: qui va combler le déficit des USA?????? La reprise économique se fait à crédit mais que vont-ils faire pour rembourser???????
Par contre, si Bush passe de nouveau, le risque est de voir les actes de terrorismes se multiplier et la tension mondiale s'accroître. De nombreux observateurs font remarquer que une ré-élection entraînerait la remarque suivante dans pas mal de pays du monde: "si les américains votent pour Bush, c'est qu'ils sont comme lui".
A défaut de "combattant", je dirais Kerry et comme c'est dit plus haut dans le topic, on ne pourra pas faire pire que l'autre..............................
Franchement, je ne vois pas d'autres solutions que de mettre Bush à la porte:
- y'en a marre qu'il nous fasse des cours de religion
- les mensonges multiples en particulier sur l'Irak
- une économie qui est au bord du gouffre: qui va combler le déficit des USA?????? La reprise économique se fait à crédit mais que vont-ils faire pour rembourser???????
Par contre, si Bush passe de nouveau, le risque est de voir les actes de terrorismes se multiplier et la tension mondiale s'accroître. De nombreux observateurs font remarquer que une ré-élection entraînerait la remarque suivante dans pas mal de pays du monde: "si les américains votent pour Bush, c'est qu'ils sont comme lui".
A défaut de "combattant", je dirais Kerry et comme c'est dit plus haut dans le topic, on ne pourra pas faire pire que l'autre..............................
Désolé, je vais toujours revenir à ça mais que je vois qu'ils continuent à dire qu'un avion de ligne s'est écrasé sur le pentagone, je :x devant une telle imbécilité!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je veux bien qu'il mente aux irakiens (bon, je sais, ce n'est déjà pas respectable) mais mentir à son propre peuple, aux familles qui ne sauront peut-être jamais ce que sont devenus ces gens?????????????????
Ca, je ne pourrais jamais pardonner à ce type.............................
Super lien 
c dingue tous les pays qui se rattachent a la France sont completement oposés a Bush alors qu'en général c plutot 50 50
c dingue tous les pays qui se rattachent a la France sont completement oposés a Bush alors qu'en général c plutot 50 50
Je me marre (jaune) quand je vois Bush qui affirme qu'il est absolument contre l'avortement car c'est un meurtre et que parrallèlement des gosses irakiens meurent tous les jours depuis quelques années (embargo+guerre) et dont il est directement responsable!
mais il est vrai que la vie d'un petit ricain est beaucoup + importante que celle d'un petit irakien! (il consomme beaucoup + en plus )
mais il est vrai que la vie d'un petit ricain est beaucoup + importante que celle d'un petit irakien!
(il consomme beaucoup + en plus )Je me marre (jaune) quand je vois Bush qui affirme qu'il est absolument contre l'avortement car c'est un meurtre et que parrallèlement des gosses irakiens meurent tous les jours depuis quelques années (embargo+guerre) et dont il est directement responsable!
mais il est vrai que la vie d'un petit ricain est beaucoup + importante que celle d'un petit irakien!
j'ai vu un très bon dessin de ce que tu viens de dire avec Bush au milieu d'un champ de bataille avec des corps en charpille déclarant "je suis contre l'avortement" ...
Tout est dit ...
article du monde 
America yes, Bush no!
Canada, Mexique, Espagne, Royaume-Uni, France, Russie, Israël, Australie, Japon et Corée du Sud : en partenariat avec neuf autres grands journaux, "Le Monde" a fait conduire une enquête d'opinion sur la perception des Etats-Unis et les enjeux de l'élection présidentielle américaine. Le rejet du président Bush est massif, au nom même des bonnes relations souhaitées avec les Etats-Unis.
L'impopularité de George Bush dans le monde n'est pas une révélation. L'aversion qu'il suscite en est une, en revanche, quand elle s'exprime avec la vigueur qui ressort des sondages que nous publions aujourd'hui, dans des pays alliés ou amis des Etats-Unis ; y compris chez les plus alignés ; y compris chez les plus proches par l'histoire ou la géographie ; y compris chez les plus fidèles, par choix de la raison ou du cœur.
Une enquête conduite par dix journaux
America yes, Bush no
LE MONDE | 15.10.04 | 12h16
Consultez nos dossiers, l'analyse approfondie de grands sujets d'actualité. Abonnez-vous au Monde.fr
Canada, Mexique, Espagne, Royaume-Uni, France, Russie, Israël, Australie, Japon et Corée du Sud : en partenariat avec neuf autres grands journaux, "Le Monde" a fait conduire une enquête d'opinion sur la perception des Etats-Unis et les enjeux de l'élection présidentielle américaine. Le rejet du président Bush est massif, au nom même des bonnes relations souhaitées avec les Etats-Unis.
L'impopularité de George Bush dans le monde n'est pas une révélation. L'aversion qu'il suscite en est une, en revanche, quand elle s'exprime avec la vigueur qui ressort des sondages que nous publions aujourd'hui, dans des pays alliés ou amis des Etats-Unis ; y compris chez les plus alignés ; y compris chez les plus proches par l'histoire ou la géographie ; y compris chez les plus fidèles, par choix de la raison ou du cœur.
Le Monde a répondu à la proposition de notre confrère canadien La Pressede faire réaliser dans différents pays des enquêtes d'opinion sur l'image des Etats-Unis, en y faisant figurer plusieurs questions communes. Les réponses à ces questions sont publiées à partir du 15 octobre dans dix pays, par les journaux qui ont participé à cette opération.
Hormis en Israël et en Russie, George Bush est répudié par les opinions publiques de ces pays, au nom même des bonnes relations qu'elles voudraient entretenir avec les Etats-Unis. C'est dire qu'il ne s'agit pas de la manifestation d'un vieux préjugé antiaméricain, ni d'un de ces accès de fièvre contestataire qu'ont un jour ou l'autre connus ces pays, dans les années 1960 ou 1980. On a plus d'une fois crié "US go home ! " en Europe, au Mexique, en Corée du Sud, au Japon ; mais ces contestations n'avaient guère de prise sur les majorités silencieuses. Ce qui se passe aujourd'hui est d'une autre nature. Dans un monde plus interdépendant qu'il ne l'était autrefois, le type de leadership qu'a exercé George Bush ne passe pas.
Le verdict, tel qu'il ressort des sondages, est sans appel pour le candidat sortant à l'élection présidentielle américaine. Si l'on y votait demain pour élire le président des Etats-Unis, dans huit des dix pays où ont été réalisées les enquêtes d'opinion, George Bush serait révoqué, de façon souvent humiliante, au profit de son adversaire démocrate, pourtant bien mal connu. Dans ces chiffres, les Français tiennent leur réputation en gratifiant John Kerry d'un tonitruant 72 % de leurs suffrages, contre 16 % à M. Bush ; les Espagnols enfoncent le clou avec un misérable 13 % pour le candidat sortant, tout en sachant garder un peu plus de réserve envers l'inconnu Kerry (58 %) ; Bush plafonne tout juste à 20 % sur ses frontières nord et sud, au Canada et au Mexique. Plus intéressant, et plus problématique pour les gouvernements de la coalition que les Etats-Unis ont rassemblée pour intervenir en Irak : M. Kerry l'emporte "à deux contre un" chez les Britanniques ; il réussit le même exploit au Japon, à peine moins en Australie ; 68 % des personnes interrogées en Corée du Sud souhaitent sa victoire le 2 novembre, contre 18 % celle de Bush.
CONFIANCE DILAPIDÉE
Mais il y a plus grave que ce petit jeu sans conséquence des préférences de vote de ceux qui ne votent pas. C'est ce que disent les "sondés" du leadership américain, de ce que George Bush en a fait en trois ans.
En trois ans, et pas quatre. Il y a trois ans, le choc des attentats du 11 septembre avait provoqué dans le monde non seulement une vague de sympathie pour les Américains, mais un mouvement de solidarité des gouvernements, résolus à serrer les rangs contre le terrorisme autour de Washington. C'est ce capital de confiance que l'administration républicaine a dilapidé en trois ans. Il n'y a plus aujourd'hui de consensus entre Occidentaux sur les moyens de lutter contre le terrorisme, ni chez les gouvernants ni chez les gouvernés. La politique que mène le président américain est largement perçue comme un facteur de risque, et plus comme le contraire, nourrissant le terrorisme, aggravant les frustrations et les incompréhensions envers l'Occident dans le monde musulman.
Le tournant, dans l'opinion internationale, a été la préparation de la guerre en Irak, avant même son déclenchement ; la désaffection à l'égard du gouvernement américain n'a plus fait par la suite que s'amplifier, hormis pendant un très bref moment après la chute du régime de Saddam Hussein.
La détérioration de l'image des Etats-Unis a déjà eu des conséquences électorales dans plusieurs des pays où ont été réalisés les sondages. Elle a participé à l'éviction de José Maria Aznar du gouvernement espagnol. A Séoul, elle a fait perdre la majorité au Grand Parti national, partisan de la ligne dure envers la Corée du Nord et de l'alignement sur Washington, aux élections d'avril 2004. A Tokyo, elle est à l'origine de la baisse de popularité du premier ministre, Junichiro Koizumi, et du revers de son parti aux élections de juillet au Sénat. En Australie, en revanche, elle n'a pas empêché la reconduction du premier ministre sortant la semaine dernière.
VOLONTÉ DE CHANGEMENT
George Bush, s'il était réélu, daignerait-il prendre en compte cette désaffection, et si oui, serait-il même en mesure de remonter la pente ? L'ampleur de la défiance à son égard se mesure non seulement à la brutalité des chiffres recueillis dans des pays comme la France, mais à ce que disent les personnes interrogées dans des pays beaucoup plus proches qu'elle des Etats-Unis, beaucoup plus imbriqués avec eux culturellement. Comme le fait, par exemple, remarquer Alan Travis, du Guardian, il se trouve désormais une majorité de Britanniques, selon le sondage, pour rejeter l'idée selon laquelle la démocratie américaine doit être un modèle pour les autres nations, ou bien pour estimer que les productions culturelles américaines, pour appréciées qu'elles soient toujours, sont une menace pour leur propre culture.
Au-delà d'un rejet sans appel de la personne de George Bush, quelque chose de plus profond est peut-être en train de s'amorcer - un recadrage, dans plusieurs pays, de ce que l'on attend des Etats-Unis et de la relation avec eux. Non qu'on minimise cette relation : tous les sondages témoignent d'un grand réalisme chez les personnes interrogées sur ce point, qui, à une écrasante majorité, conviennent que la relation avec les Etats-Unis est importante pour leur pays. Mais, manifestement, on veut qu'elle change ; avec ou sans M. Bush, et de préférence sans.
Claire Tréan
America yes, Bush no!
Canada, Mexique, Espagne, Royaume-Uni, France, Russie, Israël, Australie, Japon et Corée du Sud : en partenariat avec neuf autres grands journaux, "Le Monde" a fait conduire une enquête d'opinion sur la perception des Etats-Unis et les enjeux de l'élection présidentielle américaine. Le rejet du président Bush est massif, au nom même des bonnes relations souhaitées avec les Etats-Unis.
L'impopularité de George Bush dans le monde n'est pas une révélation. L'aversion qu'il suscite en est une, en revanche, quand elle s'exprime avec la vigueur qui ressort des sondages que nous publions aujourd'hui, dans des pays alliés ou amis des Etats-Unis ; y compris chez les plus alignés ; y compris chez les plus proches par l'histoire ou la géographie ; y compris chez les plus fidèles, par choix de la raison ou du cœur.
Une enquête conduite par dix journaux
America yes, Bush no
LE MONDE | 15.10.04 | 12h16
Consultez nos dossiers, l'analyse approfondie de grands sujets d'actualité. Abonnez-vous au Monde.fr
Canada, Mexique, Espagne, Royaume-Uni, France, Russie, Israël, Australie, Japon et Corée du Sud : en partenariat avec neuf autres grands journaux, "Le Monde" a fait conduire une enquête d'opinion sur la perception des Etats-Unis et les enjeux de l'élection présidentielle américaine. Le rejet du président Bush est massif, au nom même des bonnes relations souhaitées avec les Etats-Unis.
L'impopularité de George Bush dans le monde n'est pas une révélation. L'aversion qu'il suscite en est une, en revanche, quand elle s'exprime avec la vigueur qui ressort des sondages que nous publions aujourd'hui, dans des pays alliés ou amis des Etats-Unis ; y compris chez les plus alignés ; y compris chez les plus proches par l'histoire ou la géographie ; y compris chez les plus fidèles, par choix de la raison ou du cœur.
Le Monde a répondu à la proposition de notre confrère canadien La Pressede faire réaliser dans différents pays des enquêtes d'opinion sur l'image des Etats-Unis, en y faisant figurer plusieurs questions communes. Les réponses à ces questions sont publiées à partir du 15 octobre dans dix pays, par les journaux qui ont participé à cette opération.
Hormis en Israël et en Russie, George Bush est répudié par les opinions publiques de ces pays, au nom même des bonnes relations qu'elles voudraient entretenir avec les Etats-Unis. C'est dire qu'il ne s'agit pas de la manifestation d'un vieux préjugé antiaméricain, ni d'un de ces accès de fièvre contestataire qu'ont un jour ou l'autre connus ces pays, dans les années 1960 ou 1980. On a plus d'une fois crié "US go home ! " en Europe, au Mexique, en Corée du Sud, au Japon ; mais ces contestations n'avaient guère de prise sur les majorités silencieuses. Ce qui se passe aujourd'hui est d'une autre nature. Dans un monde plus interdépendant qu'il ne l'était autrefois, le type de leadership qu'a exercé George Bush ne passe pas.
Le verdict, tel qu'il ressort des sondages, est sans appel pour le candidat sortant à l'élection présidentielle américaine. Si l'on y votait demain pour élire le président des Etats-Unis, dans huit des dix pays où ont été réalisées les enquêtes d'opinion, George Bush serait révoqué, de façon souvent humiliante, au profit de son adversaire démocrate, pourtant bien mal connu. Dans ces chiffres, les Français tiennent leur réputation en gratifiant John Kerry d'un tonitruant 72 % de leurs suffrages, contre 16 % à M. Bush ; les Espagnols enfoncent le clou avec un misérable 13 % pour le candidat sortant, tout en sachant garder un peu plus de réserve envers l'inconnu Kerry (58 %) ; Bush plafonne tout juste à 20 % sur ses frontières nord et sud, au Canada et au Mexique. Plus intéressant, et plus problématique pour les gouvernements de la coalition que les Etats-Unis ont rassemblée pour intervenir en Irak : M. Kerry l'emporte "à deux contre un" chez les Britanniques ; il réussit le même exploit au Japon, à peine moins en Australie ; 68 % des personnes interrogées en Corée du Sud souhaitent sa victoire le 2 novembre, contre 18 % celle de Bush.
CONFIANCE DILAPIDÉE
Mais il y a plus grave que ce petit jeu sans conséquence des préférences de vote de ceux qui ne votent pas. C'est ce que disent les "sondés" du leadership américain, de ce que George Bush en a fait en trois ans.
En trois ans, et pas quatre. Il y a trois ans, le choc des attentats du 11 septembre avait provoqué dans le monde non seulement une vague de sympathie pour les Américains, mais un mouvement de solidarité des gouvernements, résolus à serrer les rangs contre le terrorisme autour de Washington. C'est ce capital de confiance que l'administration républicaine a dilapidé en trois ans. Il n'y a plus aujourd'hui de consensus entre Occidentaux sur les moyens de lutter contre le terrorisme, ni chez les gouvernants ni chez les gouvernés. La politique que mène le président américain est largement perçue comme un facteur de risque, et plus comme le contraire, nourrissant le terrorisme, aggravant les frustrations et les incompréhensions envers l'Occident dans le monde musulman.
Le tournant, dans l'opinion internationale, a été la préparation de la guerre en Irak, avant même son déclenchement ; la désaffection à l'égard du gouvernement américain n'a plus fait par la suite que s'amplifier, hormis pendant un très bref moment après la chute du régime de Saddam Hussein.
La détérioration de l'image des Etats-Unis a déjà eu des conséquences électorales dans plusieurs des pays où ont été réalisés les sondages. Elle a participé à l'éviction de José Maria Aznar du gouvernement espagnol. A Séoul, elle a fait perdre la majorité au Grand Parti national, partisan de la ligne dure envers la Corée du Nord et de l'alignement sur Washington, aux élections d'avril 2004. A Tokyo, elle est à l'origine de la baisse de popularité du premier ministre, Junichiro Koizumi, et du revers de son parti aux élections de juillet au Sénat. En Australie, en revanche, elle n'a pas empêché la reconduction du premier ministre sortant la semaine dernière.
VOLONTÉ DE CHANGEMENT
George Bush, s'il était réélu, daignerait-il prendre en compte cette désaffection, et si oui, serait-il même en mesure de remonter la pente ? L'ampleur de la défiance à son égard se mesure non seulement à la brutalité des chiffres recueillis dans des pays comme la France, mais à ce que disent les personnes interrogées dans des pays beaucoup plus proches qu'elle des Etats-Unis, beaucoup plus imbriqués avec eux culturellement. Comme le fait, par exemple, remarquer Alan Travis, du Guardian, il se trouve désormais une majorité de Britanniques, selon le sondage, pour rejeter l'idée selon laquelle la démocratie américaine doit être un modèle pour les autres nations, ou bien pour estimer que les productions culturelles américaines, pour appréciées qu'elles soient toujours, sont une menace pour leur propre culture.
Au-delà d'un rejet sans appel de la personne de George Bush, quelque chose de plus profond est peut-être en train de s'amorcer - un recadrage, dans plusieurs pays, de ce que l'on attend des Etats-Unis et de la relation avec eux. Non qu'on minimise cette relation : tous les sondages témoignent d'un grand réalisme chez les personnes interrogées sur ce point, qui, à une écrasante majorité, conviennent que la relation avec les Etats-Unis est importante pour leur pays. Mais, manifestement, on veut qu'elle change ; avec ou sans M. Bush, et de préférence sans.
Claire Tréan
Ben déjà ... si seulement ils adoptaient le suffrage universel direct aux USA ... et si seulement ils l'avaient adopté il y a plusde quatre ans
ouai on en serait pas la ...
et si la distinction pouvoir et religion était effective........
c pourtant un sacré argument de vote pour pas mal d'américains
et si la distinction pouvoir et religion était effective........
c pourtant un sacré argument de vote pour pas mal d'américains
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