Je ne prétends pas avoir la science infuse, et il n’est pas toujours facile de choisir entre essence et diesel, en dehors du sempiternel argument « si on fait plus de 25000 Km/an, c’est le diesel ». Je vous propose quelques éléments de réflexion sur quelques aspects écologiques des voitures récentes.
DIESEL
Le FAP est devenu obligatoire sur tous les moteurs diesel neufs depuis le 1er janvier 2011.
Les normes Euro 6, déjà appliquées par Peugeot (ils sont même à 6.1)seront obligatoires en septembre 2015
Extrait du site PSA
« Comment fonctionne la ligne d'échappement Blue HDi?
Il s'agit d'une ligne d'échappement constituée :
• du Filtre à particules additivé PSA Peugeot Citroën permettant l'élimination de 99,9% des particules en nombre, quelles que soient leurs tailles et quelles que soient les conditions de roulage,
• d'un système de post -traitement appelé Selective Catalytic Reduction (SCR) positionné en amont du FAP additivé, permettant d'éliminer jusqu'à 90% des oxydes d'azote (NOx) émis par le moteur. »
Le SCR, d’après PSA, a ramené le niveau d’émissions des NOx (oxydes d’azote, NO, NO2, NO3) à celui d’un véhicule essence
Autre extrait (toujours du site PSA)
« De nombreuses données existent sur la qualité de l’air, les principaux polluants atmosphériques et
leurs origines, données issues de sources officielles comme le CITEPA (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique), l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie) ou encore Airparif. Deux polluants primaires de l’automobile font particulièrement débat : les particules et les oxydes d’azote (NOx).
Les sources d’émissions de particules sont multiples et le transport routier dans son ensemble (poids-lourds, bus, véhicules utilitaires légers, véhicules particuliers essence et Diesel) n’est à l’origine que de 14% des émissions de particules fines de moins de 2,5 m (PM2,5) au niveau national, loin derrière les 41% du secteur résidentiel/tertiaire (chauffage urbain, feux de cheminée, cuisson des aliments…) et les 31% de l’industrie manufacturière. À l'échelle de l'Ile-de-France, la contribution du trafic routier est plus importante et atteint 27% des PM2,5.
Loin du trafic (pollution dite de fond urbain), les deux tiers de la concentration annuelle en particules fines PM2.5 mesurée dans la Capitale proviennent de sources extérieures (import) à la région
Parisienne (Industrie, agriculture…).
En proximité des grands axes routiers, près de 50% des particules proviendraient de la remise en suspension des poussières, de l’usure de certaines pièces mécaniques (pneu, frein…), de l’abrasion du revêtement routier ou encore de l’import.
Quant aux NOx, le transport routier est la principale source d’émission au niveau national (55%). Les poids-lourds Diesel représentent 23% du total, les véhicules particuliers Diesel 17%, les véhicules utilitaires Diesel 7,7%, le reste étant émis par les véhicules essence. »
ESSENCE
Pour certaines, plus de particules, consommation plus importante (donc plus de CO2), émission de NOx en principe plus faible que celle des diesels
HYBRIDES
Le gain sur la consommation est assez faible. C’est à mon sens une aberration de transporter le poids des batteries. Celles-ci sont extrêmement polluantes à fabriquer (et dans des conditions éthiques aussi catastrophiques que la fabrication des téléphones portables), et pour le moment, recyclées par Toyota, leader dans le domaine, à 50% (merci d’avance pour les ouvriers en charge de recycler ces batteries). Vus les composants particulièrement nuisibles qu’elles contiennent, les 50% restantes vont polluer durablement l’environnement. On parle sans rire de « voiture verte »
ÉLECTRIQUES
Usage urbain uniquement, à moins de débourser 60.000 euros pour une Tesla.
Là encore « voiture verte » ! Un petit rappel : l’électricité provient à 80% du nucléaire en France, très écologique comme chacun sait. Certains déchets ont une durée de demi-vie de plusieurs centaines de millions d’années, mais on ne va pas chipoter !), et il reste le problème des batteries (voir plus haut
AUTRES
La voiture alimentée par un pile à hydrogène est une solution propre (elle rejette de l'eau), mais bonjour l’infrastructure à mettre en place !
La voiture Hybrid Air. La 208 mise au point par Peugeot me semble être une bonne solution. Deux litres pour 100 Km, ça devient raisonnable, surtout avec des performances de GTi. Mais ils ne trouvent pas de partenaires financiers pour lancer ce modèle. Les prévisions les plus optimistes, si c’est lancé, se situent à l’horizon 2020
DIESEL
Le FAP est devenu obligatoire sur tous les moteurs diesel neufs depuis le 1er janvier 2011.
Les normes Euro 6, déjà appliquées par Peugeot (ils sont même à 6.1)seront obligatoires en septembre 2015
Extrait du site PSA
« Comment fonctionne la ligne d'échappement Blue HDi?
Il s'agit d'une ligne d'échappement constituée :
• du Filtre à particules additivé PSA Peugeot Citroën permettant l'élimination de 99,9% des particules en nombre, quelles que soient leurs tailles et quelles que soient les conditions de roulage,
• d'un système de post -traitement appelé Selective Catalytic Reduction (SCR) positionné en amont du FAP additivé, permettant d'éliminer jusqu'à 90% des oxydes d'azote (NOx) émis par le moteur. »
Le SCR, d’après PSA, a ramené le niveau d’émissions des NOx (oxydes d’azote, NO, NO2, NO3) à celui d’un véhicule essence
Autre extrait (toujours du site PSA)
« De nombreuses données existent sur la qualité de l’air, les principaux polluants atmosphériques et
leurs origines, données issues de sources officielles comme le CITEPA (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique), l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie) ou encore Airparif. Deux polluants primaires de l’automobile font particulièrement débat : les particules et les oxydes d’azote (NOx).
Les sources d’émissions de particules sont multiples et le transport routier dans son ensemble (poids-lourds, bus, véhicules utilitaires légers, véhicules particuliers essence et Diesel) n’est à l’origine que de 14% des émissions de particules fines de moins de 2,5 m (PM2,5) au niveau national, loin derrière les 41% du secteur résidentiel/tertiaire (chauffage urbain, feux de cheminée, cuisson des aliments…) et les 31% de l’industrie manufacturière. À l'échelle de l'Ile-de-France, la contribution du trafic routier est plus importante et atteint 27% des PM2,5.
Loin du trafic (pollution dite de fond urbain), les deux tiers de la concentration annuelle en particules fines PM2.5 mesurée dans la Capitale proviennent de sources extérieures (import) à la région
Parisienne (Industrie, agriculture…).
En proximité des grands axes routiers, près de 50% des particules proviendraient de la remise en suspension des poussières, de l’usure de certaines pièces mécaniques (pneu, frein…), de l’abrasion du revêtement routier ou encore de l’import.
Quant aux NOx, le transport routier est la principale source d’émission au niveau national (55%). Les poids-lourds Diesel représentent 23% du total, les véhicules particuliers Diesel 17%, les véhicules utilitaires Diesel 7,7%, le reste étant émis par les véhicules essence. »
ESSENCE
Pour certaines, plus de particules, consommation plus importante (donc plus de CO2), émission de NOx en principe plus faible que celle des diesels
HYBRIDES
Le gain sur la consommation est assez faible. C’est à mon sens une aberration de transporter le poids des batteries. Celles-ci sont extrêmement polluantes à fabriquer (et dans des conditions éthiques aussi catastrophiques que la fabrication des téléphones portables), et pour le moment, recyclées par Toyota, leader dans le domaine, à 50% (merci d’avance pour les ouvriers en charge de recycler ces batteries). Vus les composants particulièrement nuisibles qu’elles contiennent, les 50% restantes vont polluer durablement l’environnement. On parle sans rire de « voiture verte »
ÉLECTRIQUES
Usage urbain uniquement, à moins de débourser 60.000 euros pour une Tesla.
Là encore « voiture verte » ! Un petit rappel : l’électricité provient à 80% du nucléaire en France, très écologique comme chacun sait. Certains déchets ont une durée de demi-vie de plusieurs centaines de millions d’années, mais on ne va pas chipoter !), et il reste le problème des batteries (voir plus haut
AUTRES
La voiture alimentée par un pile à hydrogène est une solution propre (elle rejette de l'eau), mais bonjour l’infrastructure à mettre en place !
La voiture Hybrid Air. La 208 mise au point par Peugeot me semble être une bonne solution. Deux litres pour 100 Km, ça devient raisonnable, surtout avec des performances de GTi. Mais ils ne trouvent pas de partenaires financiers pour lancer ce modèle. Les prévisions les plus optimistes, si c’est lancé, se situent à l’horizon 2020