Electricité plus chere pour les agents d'EDF ?

davidcentrale

Modérateur
1 Août 2004
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A mon avis c'est pas gagné, mais à l'heure ou on annonce une augemntation du prix de l'electricité de 20% en 3 ans, ce serait la moindre des choses.
Les négociations avec les syndicats promettent d'être houleuses. Selon les informations du Figaro, la question des tarifs préferentiels des agents EDF serait de nouveau à l'ordre du jour. La direction d'EDF serait bien décidée à mettre fin progressivement à cet avantage acquis.

Au total chez l'électricien, 300.000 personnes, retraités y compris, profitent de ce système grâce auquel, "la facture d'électricité de l'agent EDF oscille aujourd'hui entre 5 et 10 % de celle du consommateur particulier", explique le Figaro. Cela tient notamment à ce que l'intéressé ne paie aucune des différentes taxes qui touchent la consommation d'électricité (environ 75% de la facture), et qui se retrouvent donc in fine à la charge de l'entreprise. Par ailleurs, le prix de l'énergie auquel sont soumis les agents EDF n'a pas bougé depuis 1951.

La direction espère donc faire évoluer ce système à partir du 1er juillet prochain. D'après le Figaro, les agents et retraités d'EDF vont devoir s'acquitter des taxes et du prix normal de l'électricité. Toute nouvelle augmentation, que ce soit des taxes ou du prix de l'énergie, sera donc à la charge des agents, à l'instar de chaque usager d'EDF. Mais leur facture ne bondira pas brutalement : EDF continuera de financer un fonds de compensation pour éviter que ses salariés ne paient le même prix que les particuliers du jour au lendemain.

Pour la direction, le plus dur sera de convaincre les syndicats. Le quotidien rappelle en effet que la dernière tentative de réforme date de 1980. A l'époque la levée de bouclier des syndicats avait mis fin au projet...

Je ne suis pas contre les avantages, on en a quasiment tous. Mais là, force est de reconnaitre que le cadeau fait aux agents est clairement au détriment des clients qui paient pour eux.
Je ne comprends pas pourquoi (enfin je sais pourquoi) la loi générale sur les avantages au personnel ne s'appliquent pas dans le cas présent. (c'est valable aussi pour la SNCF)
 

Moi ce que je comprend pas c'est que l'on veuille obliger EDF à vendre de l'électricité à ses concurrents à prix bradés. :heink:

Le fait que des personnes comme Alain Minc ou Charles Beigbeder soit à la fois dans les petits mouch... papiers du président et à la fois dans les CA de ces entreprises y est-il pour quelquechose? :ange:

Au pire, vous fatiguez pas à m'expliquer, je suis une cause perdue, je n'ai toujours pas compris l'intérêt de la privatisation, aussi partielle soit-elle, d'EDF [:unclebens:8]
 

vive la concurrence... Dans 10-15 ans s'ils ne changent pas de politique d'avantages salariés, les clients iront voir ailleurs et leur système s'effondrera tout seul ! (Cela fait penser au système pyramidale à la Madoff où nous payons.)
Il suffit qu'un fournisseur ai de bonnes idées, un peu comme Free à l'époque d'internet, pour ramener à lui des clients.
 

Moi ce que je comprend pas c'est que l'on veuille obliger EDF à vendre de l'électricité à ses concurrents à prix bradés. :heink:

Le fait que des personnes comme Alain Minc ou Charles Beigbeder soit à la fois dans les petits mouch... papiers du président et à la fois dans les CA de ces entreprises y est-il pour quelquechose? :ange:

Au pire, vous fatiguez pas à m'expliquer, je suis une cause perdue, je n'ai toujours pas compris l'intérêt de la privatisation, aussi partielle soit-elle, d'EDF [:unclebens:8]

C'est un reglement européen qui impose l'ouverture à la concurrence.

Apres, est ce que ça va se retrouver sur la facture. Possible mais dans quel sens ?
 

C'était l'année denière, applicable en janvier, ou en est on ?

Selon le JDD le prix serait fixé à 39 €, donc, ouvrez votre porte monnaie, c'est vous qui régalez.

Le projet de loi de libéralisation de l'électricité semble de plus en plus favorable au groupe public.

Depuis plusieurs semaines, toute la filière énergétique en France vit au rythme de l'avancée du projet de loi dédié à la nouvelle organisation du marché de l'électricité, dite loi Nome. Son objectif ? Encourager la concurrence, à travers la cession par EDF d'une quantité importante, et surtout à des prix attractifs, de son énergie d'origine nucléaire. La trajectoire vient brutalement de s'accélérer, puisque le texte vient d'être transmis au Conseil d'État.

Le dossier est crucial et cristallise bien des tensions . À peine arrivé à la tête d'EDF, son nouveau président, Henri Proglio, a d'ailleurs fait part de sa très vive opposition au projet de loi. Pas question pour lui que l'entreprise publique «subventionne» les autres opérateurs. Mais François Fillon, qui s'était engagé par écrit auprès de Bruxelles en faveur d'une concurrence accrue sur le marché français, a tenu bon.

Après l'examen par le Conseil d'État, le texte devrait être présenté en Conseil des ministres en avril, puis arriver devant le Parlement pour un vote avant l'été. Toutefois, la loi ne sera pas appliquée avant le 1erjanvier 2011: dans l'intervalle, des arrêtés viendront étayer le dispositif.

EDF devra mettre à disposition de ses concurrents environ un quart de sa production d'origine nucléaire soit 20% de l'électricité produite en France. À quel prix? Toute la question est là.

Pour les fournisseurs alternatifs, ce prix doit absolument être compétitif, sous peine de rendre caduque la réforme. Autrement dit, cet «accès régulé à la base» que va permettre EDF doit, selon eux, correspondre à la part de la production nucléaire dans les prix réglementés de l'électricité. Celle-ci s'élève aujourd'hui à environ à 34euros le mégawattheure.

En revanche, d'après EDF, le prix retenu doit aussi intégrer les investissements nécessaires à l'entretien et au développement de son parc de centrales. Et par conséquent être fixé à un niveau plus élevé.

Après ses tout derniers échanges avec les pouvoirs publics, l'opérateur historique semble avoir été entendu. Le prix de cession pourrait être supérieur à 40euros le mégawattheure. Même si les discussions vont se poursuivre et si la loi n'établit que les grands principes de la réforme sans fixer précisément les prix, EDF s'en tire plutôt bien. Des experts ont déjà fait les calculs: à partir de 38euros le mégawattheure, la nouvelle organisation du marché de l'électricité s'avère profitable pour l'entreprise publique.