Plus que par la faute elle même de VW, j'ai été surpris par l'ampleur médiatique qu'a pris cette tricherie découverte par les américains. Je ne suis pas vraiment étonné car nous sommes habitués à ce que nos constructeurs nous trompent régulièrement avec des chiffres minorés (après 20 000 km avec ma 2008 moteur EB 82cv, annoncée à 4,5 l au 100; je suis plutôt à 6,5 si j'en crois l'ordinateur de bord !).
Mais aux Etats Unis, le mensonge ou la triche sont considérés comme des crimes, alors que chez nous c'est plutôt un sport national ! Ceci dit, cette condamnation venant du premier pollueur mondial fait plutôt sourire...
Cependant, ce choc médiatique a au moins le mérite de remettre en cause la primauté du diesel en France, mais aussi la validité des tests d'homologation qui ne reflètent plus du tout la réalité. Il serait temps qu'ils soient faits en conditions réelles de conduite!
J'ai été très déçu, au début de l'année, par l'abandon par PSA, après une R&D originale et fructueuse et par des résultats prometteurs de son HYbrid Air pour des raisons de rentabilité. Or l'actualité va peut être permettre de relancer cette technologie de rupture.
En effet, le scandale VW a permis de mettre en avant la nocivité des NOx et des particules fines par rapport au émissions de CO2 qui semblaient pour le moment préoccuper prioritairement nos constructeurs. Certes le CO2 est un gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique, mais les NOx et les particules tout en y contribuant également, sont encore plus néfastes pour la santé !
Les efforts louables de nos constructeurs sont actuellement concentrés sur la diminution de la consommation donc du CO2, d'où le développement de 3 cylindres essences moins gourmands comme l'excellent moteur PSA EB "PureTech". Mais malheureusement ce "downsizing" ne s'accompagne pas d'une réduction des NOx et des particules car ces nouveaux moteurs, à injection directe, en produisent presque autant que les diesels ! Eux aussi ils devront à court terme, pour être moins nocifs, être également équipés de coûteux FAP et de réservoirs d'urée. Visiblement nous sommes arrivés à la limite de cette technologie: il sera de plus en plus difficile, donc coûteux, de diminuer la consommation et de rendre moins polluants les moteurs thermiques.
Devant ce constat peu réjouissant pour l'avenir, pourquoi ne pas relancer l'HYbrid Air qui présente bien des avantages ?
- Il est très bénéfique pour la qualité de l'air en ville: étant 0 émission plus de 60% du temps il est comparable aux hybrides électriques non "plug in".
- Par contre son bilan écologique est supérieur à l'électrique qui nécessite de lourdes batteries non recyclables et utilisant des terres rares.
- Son surcoût est également moindre: estimé comparable à celui d'un diesel par rapport à l'essence, il est raisonnable pour le consommateur et sera vite amorti avec une réduction de consommation d'au moins 30%.
- Sa fiabilité identique à celle de l’hydraulique des engins de chantier est supérieure à celle des moteurs thermiques.
- Son coût et son encombrement modérés et surtout son faible poids lui permettront d'être monté même sur des petites voitures qui sont utilisées prioritairement en ville.
- Sur routes, venant en complément du moteur thermique quand c'est nécessaire: au démarrage ou même aux reprises ou pour doubler, il permettra de choisir un moteur moins puissant, donc moins cher et moins gourmand, tout en le rendant plus fiable en l'économisant (par ex: il serait idéal pour "booster" le petit moteur EB de 82cv qui, dépourvu de turbo, manque de couple à bas régime...).
- Avec sa boite automatique à train épicycloïdal, le S&S, et sa gestion modulable de l'hybridation, il apportera sans doute plus de souplesse et d'agrément de conduite. Etc.
Peugeot après nous avoir "mis l'eau à la bouche" en mettant au point cette technologie prometteuse et surtout en faisant autour d'elle un grand tapage médiatique, nous à étonnés et déçus en l'abandonnant brusquement au début de l'année pour des raisons de rentabilité. Mais, après le scandale VW, qui visiblement bouleverse le monde automobile, il est peut être opportun de changer désormais de stratégie.
Bien sûr, s'agissant d'une technologie de rupture, un investissement industriel conséquent est nécessaire pour en lancer la fabrication à grande échelle. Mais s'il faut absolument un partenaire pour le commercialiser, pourquoi chercher une marque étrangère, pourquoi ne pas faire appel au frère ennemi: Renault ?
L'Etat étant depuis longtemps actionnaire de Renault et plus récemment de Peugeot, notre gouvernement pourrait peut être intervenir en préconisant cette coopération franco-française (cocorico
).
Pour le moins, il pourrait déjà aider son démarrage commercial en permettant à l'HYbrid Air de profiter des mêmes bonus écologiques que les hybrides électriques ...
Mais aux Etats Unis, le mensonge ou la triche sont considérés comme des crimes, alors que chez nous c'est plutôt un sport national ! Ceci dit, cette condamnation venant du premier pollueur mondial fait plutôt sourire...
Cependant, ce choc médiatique a au moins le mérite de remettre en cause la primauté du diesel en France, mais aussi la validité des tests d'homologation qui ne reflètent plus du tout la réalité. Il serait temps qu'ils soient faits en conditions réelles de conduite!
J'ai été très déçu, au début de l'année, par l'abandon par PSA, après une R&D originale et fructueuse et par des résultats prometteurs de son HYbrid Air pour des raisons de rentabilité. Or l'actualité va peut être permettre de relancer cette technologie de rupture.
En effet, le scandale VW a permis de mettre en avant la nocivité des NOx et des particules fines par rapport au émissions de CO2 qui semblaient pour le moment préoccuper prioritairement nos constructeurs. Certes le CO2 est un gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique, mais les NOx et les particules tout en y contribuant également, sont encore plus néfastes pour la santé !
Les efforts louables de nos constructeurs sont actuellement concentrés sur la diminution de la consommation donc du CO2, d'où le développement de 3 cylindres essences moins gourmands comme l'excellent moteur PSA EB "PureTech". Mais malheureusement ce "downsizing" ne s'accompagne pas d'une réduction des NOx et des particules car ces nouveaux moteurs, à injection directe, en produisent presque autant que les diesels ! Eux aussi ils devront à court terme, pour être moins nocifs, être également équipés de coûteux FAP et de réservoirs d'urée. Visiblement nous sommes arrivés à la limite de cette technologie: il sera de plus en plus difficile, donc coûteux, de diminuer la consommation et de rendre moins polluants les moteurs thermiques.
Devant ce constat peu réjouissant pour l'avenir, pourquoi ne pas relancer l'HYbrid Air qui présente bien des avantages ?
- Il est très bénéfique pour la qualité de l'air en ville: étant 0 émission plus de 60% du temps il est comparable aux hybrides électriques non "plug in".
- Par contre son bilan écologique est supérieur à l'électrique qui nécessite de lourdes batteries non recyclables et utilisant des terres rares.
- Son surcoût est également moindre: estimé comparable à celui d'un diesel par rapport à l'essence, il est raisonnable pour le consommateur et sera vite amorti avec une réduction de consommation d'au moins 30%.
- Sa fiabilité identique à celle de l’hydraulique des engins de chantier est supérieure à celle des moteurs thermiques.
- Son coût et son encombrement modérés et surtout son faible poids lui permettront d'être monté même sur des petites voitures qui sont utilisées prioritairement en ville.
- Sur routes, venant en complément du moteur thermique quand c'est nécessaire: au démarrage ou même aux reprises ou pour doubler, il permettra de choisir un moteur moins puissant, donc moins cher et moins gourmand, tout en le rendant plus fiable en l'économisant (par ex: il serait idéal pour "booster" le petit moteur EB de 82cv qui, dépourvu de turbo, manque de couple à bas régime...).
- Avec sa boite automatique à train épicycloïdal, le S&S, et sa gestion modulable de l'hybridation, il apportera sans doute plus de souplesse et d'agrément de conduite. Etc.
Peugeot après nous avoir "mis l'eau à la bouche" en mettant au point cette technologie prometteuse et surtout en faisant autour d'elle un grand tapage médiatique, nous à étonnés et déçus en l'abandonnant brusquement au début de l'année pour des raisons de rentabilité. Mais, après le scandale VW, qui visiblement bouleverse le monde automobile, il est peut être opportun de changer désormais de stratégie.
Bien sûr, s'agissant d'une technologie de rupture, un investissement industriel conséquent est nécessaire pour en lancer la fabrication à grande échelle. Mais s'il faut absolument un partenaire pour le commercialiser, pourquoi chercher une marque étrangère, pourquoi ne pas faire appel au frère ennemi: Renault ?
L'Etat étant depuis longtemps actionnaire de Renault et plus récemment de Peugeot, notre gouvernement pourrait peut être intervenir en préconisant cette coopération franco-française (cocorico
). Pour le moins, il pourrait déjà aider son démarrage commercial en permettant à l'HYbrid Air de profiter des mêmes bonus écologiques que les hybrides électriques ...
