J'ai recemment vu "la chute" c'est un bon film que je recommande
Tu peux en dire plus STP...
J'attend février qu'il repasse au cinéma d'Art et d'Esais pour le voir en VOST. Car étant germanophone je pense qu'il est plus "marquant" en VO qu'en version traduite...
J'ai helas seulement pu le voir en VF, il est clair que la VF n'est pas parfaite quoique heureusement le doubleur d'hitler se debrouille pas trop mal, je le relouerais pour la VOST.
Quand je vois les nombreuses critiques sur ce film, je me demande bien si ils l'ont vu ou si ils l'ont compris.
Hitler est montré tel qu'il devait certainement l'être et le film ne le rend pas "sympathique" mais tout simplement "humain" (avec tout ce que cela signifie dans un sens ou dans un autre) et pour cela, il tombe parfaitement juste (mention spéciale a l'acteur qui creve l'ecran dans ce rôle). Faut pas oublier que les monstres n'existent pas, seuls des malades existent, Hitler en faisait parti.
Oui, le fait que l'on soit plongé du coté des allemands et de l'armée allemande fait qu'inexorablement, on vit la situation de ce point de vue et on donc on a tendance a une identification en vivant les choses comme un echec (alors que pour nous, c'est quand même une grande victoire) mais le film est juste dans son approche et aprés 50ans de films hollywoodien et manicheiste au possible, c'est sur qu'un tel film choque les jugements, c'est jamais facile de voir les 2 penchants humains.
Néanmoins, si j'avais quelques petits reproches a faire, ce serait sa longueur (on les sent les 2h30 quand même), son inegalité dans la violence (quand l'ado avec les nattes se suicide, même pas une goutte de sang alors qu'une demi heure plus tard, on voit un mec se foutre un pistolet dans la bouche et tirer et la c'est l'orgie), 2-3 petites explosions "feux d'artifice"
Voilà un bon avis !!
J'attend avec impatience sa rediffusion à Mulhouse en VO !
Car aller le voir outre Rhin sans les sous-titre c'est un peu rude... car 2h30 d'Allemand de film c'est autre chose qu'une conversation... ma maitrise de la langue de Goethe a ses limites...