C'est en substance ce que doit se dire Yahoo, qui veut éviter par tous les moyens de se faire avaler par Microsoft. Pour garder son indépendance, les dirigeants sont quand même obliger de se couper un bras, cf ci-dessous. Cela leur évitera de se faire digérer trop vite.
SourcePour contrer l'offre de Microsoft, Yahoo! discuterait d'une alliance avec News Corp.
Le groupe Yahoo! discuterait avec le conglomérat de médias News Corp. pour nouer une alliance défensive, lui permettant d'éviter de se faire racheter par Microsoft. C'est ce qu'affirme, mercredi 13 février, le Wall Street Journal en ligne, citant des sources proches du dossier.
News Corp., propriété du magnat des médias Rupert Murdoch, prendrait une participation d'au moins 20 % dans Yahoo!, croit savoir le quotidien. Un versement en numéraire ainsi que la participation d'un fonds d'investissement sont également au cœur de ces négociations. L'alliance pourrait également prévoir une combinaison de Yahoo! avec les actifs Internet de News Corp., dont le très populaire site de socialisation MySpace. Un tel projet permettrait à Yahoo! de rester indépendant, alors que Microsoft semble plus déterminé que jamais à avaler ce pionnier du Web.
NOUVEAU CHEVALIER BLANC
L'entrée en scène de News Corp. vient compléter la liste des possibles "chevaliers blancs" venus des médias et des technologies évoqués ces derniers jours pour venir à la rescousse de Yahoo!. AOL et Disney ont été cités, mais surtout Google, le leader mondial d'Internet que Microsoft cherche à supplanter en rachetant Yahoo!.
L'entreprise fondée par Bill Gates a fait une offre non sollicitée sur Yahoo!, début février, proposant 44,6 milliards de dollars (30,5 milliards d'euros). Le prix proposé représente une prime de 62 % par rapport au cours de Bourse de Yahoo! à la veille de l'annonce de Microsoft, mais le groupe Internet a jugé cette offre "nettement sous-évaluée". Dans la foulée, Microsoft a réitéré son offre sur Yahoo!, maintenant les conditions financières inchangées.