PSA dans la tourmente

Statut
Fermé aux futures réponses.
Communiqué du 25 Juillet 2012



Résultats semestriels 2012



- Chiffre d’affaires Groupe à 29,6 Mds€, en baisse de 5,1%. Chiffre d’affaires de la division Automobile en baisse de 10,5%
- Résultat opérationnel courant Groupe à l’équilibre à 4 M€, contre 1 157 M€ au premier semestre 2011. Résultat opérationnel courant de la division Automobile à -662 M€
- Résultat net part du Groupe à -819 M€
- Free cash flow à -954 M€ hors éléments exceptionnels, et à -449 M€ après dividende exceptionnel de Banque PSA Finance, cessions immobilières et investissements financiers
- Dette nette au 30 juin 2012 réduite à 2,4 Md€, contre 3,4 Mds€ au 31 décembre 2011
- Plan « Rebond 2015 » pour un gain additionnel en cash de 1,5 Mds€ en 2015, au-delà du plan de réduction des coûts engagé en 2012


S’exprimant sur ces résultats, Philippe Varin, Président du Directoire de PSA Peugeot Citroën, déclare :

« Le Groupe traverse des moments difficiles. L’ampleur et le caractère durable de la crise qui affecte notre activité en Europe ont rendu nécessaire le lancement d’un projet de réorganisation de notre base industrielle en France et de réduction des coûts de structures. Tout en étant très conscient de l’épreuve que ce projet représente pour un grand nombre de salariés, il est de notre responsabilité de le mener à bien dans le cadre d’un dialogue social exemplaire.
Restaurer la compétitivité du Groupe permettra d’assurer son avenir et de poursuivre le développement mondial de nos marques Peugeot et Citroën. Le Mondial de l’Automobile sera l’occasion de mesurer les progrès de la montée en gamme avec, l’extension des gammes Citroën DS et Peugeot 208.»

Perspectives

Dans ce contexte, le Groupe s’attend à un repli plus marqué du marché automobile en Europe de l’ordre de 8%, à une croissance de l’ordre de 7% en Chine, de 2% en Amérique Latine et de 9% en Russie.

Fin 2012, le Groupe vise à stabiliser sa dette nette à un niveau proche de celui de juin 2012, grâce à son plan de réduction des coûts de 1 Md€, ses cession d’actifs, dont l’ouverture du capital de GEFCO, et le retour des stocks au niveau de 2010.

En 2013, le rythme de consommation de cash opérationnel devrait être divisé par deux.

En parallèle, le Groupe poursuit sa stratégie de montée en gamme avec les lancements réussis de quatre véhicules hybrides, de la Peugeot 208 et le déploiement de la gamme DS en Chine, en Russie et en Amérique Latine. Sa stratégie de globalisation s’est traduite par un pic d’investissements capacitaires en 2011 qui se poursuit en 2012.
Le travail engagé dans le cadre de l’Alliance avec General Motors se poursuit et, après l’accord logistique entre Gefco et General Motors, de nouvelles réalisations seront annoncées au second semestre.

« Rebond 2015 »

La dégradation durable de la demande en Europe rend aujourd’hui nécessaire, au-delà des mesures de réduction des coûts et de gestion du cash mises en place début 2012 et en cours d’exécution, un plan de 1,5 Mds€ en 2015. Ce plan « Rebond 2015 » permettra de dégager un cash flow opérationnel à l’équilibre fin 2014. Il comprend:

- Une réorganisation de la base industrielle française et une diminution des coûts de structure pour un impact estimé de 600M€, annoncée le 12 juillet. Ce projet prévoit l’arrêt de la production à Aulnay en 2014, l’adaptation du dispositif industriel du site de Rennes, des mesures de revitalisation sur les sites d’Aulnay et de Rennes et l’ajustement des structures du Groupe.
- Une réduction des CAPEX de 550M€, après la fin des montées en charge d’investissements capacitaires en Russie, Amérique latine et Chine. La réduction sera sensible dès 2013.
- Une optimisation des coûts de production résultant notamment de l’Alliance pour 350M€, la moitié des gains venant des premières synergies Achats de l’Alliance, l’autre moitié des plans d’action sur les coûts unitaires de conception et de production

L’ensemble de ces mesures contribuera à restaurer la performance de la division Automobile en augmentant le taux d’utilisation des usines en Europe et en réduisant la base de coût en Europe avant que les effets de l’Alliance avec GM ne se fassent pleinement sentir. Elles seront soutenues par la poursuite de la montée en gamme des marques et le développement de la globalisation, avec de nouvelles capacités opérationnelles.

Résultats consolidés

- Le chiffre d’affaires Groupe atteint 29 553 M€, en repli de - 5,1%, affecté par la baisse du chiffre d’affaires de la division Automobile à 20,2 Mds€ en baisse de -10,5%, reflétant principalement la baisse des ventes de 13%. Le chiffre d’affaires des autres divisions est en progression pour Faurecia et BPF avec respectivement 8 765 M€ et 979 M€, Gefco à 1 881 M€ étant légèrement affecté par la baisse des volumes de la division Automobile.

- Le résultat opérationnel courant Groupe s’établit à 4 M€, contre un résultat de 1 157 M€ au premier semestre 2011. Cette forte contraction est principalement due à la contre-performance de la division Automobile, ainsi que dans une moindre mesure à l’impact du nouveau pricing du contrat logistique long-terme sur la marge de Gefco et à la performance de Faurecia à 303 M€, en baisse de 11%. Le résultat opérationnel courant de la division Automobile s’élève à -662 M€, reflétant la baisse des marchés, la contraction des volumes et la pression soutenue sur les prix.

- Les produits et charges opérationnels non courants s’élèvent à - 420 M€, contre - 30 M€ au premier semestre 2011. Au premier semestre 2012, les charges opérationnelles non courantes proviennent principalement de l’exposition au risque de change des contrats en yen du Groupe ainsi que des provisions concernant les stocks pour l’Iran et des actifs d’Aulnay. Les provisions relatives aux nouvelles mesures de réorganisation des activités industrielles et de redéploiement des effectifs seront intégrées dans les résultats du second semestre 2012 avec un traitement essentiellement en 2013, d’un montant total de l’ordre de 500-600M€.

- Les frais financiers nets s’élèvent à 264 M€, contre 132 M€. Cette augmentation s’explique notamment par l’impact du remboursement de l’emprunt d’Etat en 2011 qui a généré une reprise exceptionnelle de charges de 73 M€ au premier semestre 2011 et par deux nouvelles émissions obligataires de PSA de respectivement 500 M€ en septembre 2011 et 600 M€ en avril 2012 dont les charges sont de 25 M€ sur le premier semestre 2012.

- Le Résultat net part du Groupe ressort à -819 M€ contre un gain de 806 M€ enregistré au premier semestre 2011.

- Le résultat net par action s’élève à -2,73 €, contre 3,55 € au 30 juin 2011.
 

Ci-dessous, un courrier envoyé le 23 juillet à la présidence de la république.

Je souhaite vous apporter ma vision de la situation de l'industrie automobile Française. Tout d'abord je tiens à vous rappeler que les productions en FRANCE des deux constructeurs que sont PSA Peugeot Citroën et renault sont totalement inégales.
En 2011, pour PSA : Peugeot a construit dans ses usines Françaises 716 461 voitures particulières(VP), Citroën 516 994 VP soit 1 233 455 VP alors que renault en a produit seulement 444 862.
Une différence de près de 800 000 VP qui explique certainement les difficultés actuelles de Peugeot Citroën si l'on considère qu'une voiture produite en France coutérait environ 1000 euros de plus qu'en Turquie, Roumanie ou au Maroc.
Ou est le patriotisme de renault dans ces chiffres?
Il faut effectivement aider notre industrie automobile Française PRODUITE EN FRANCE et ne pas aider renault à poursuivre ses délocalisations.
Aujourd'hui l'urgence c'est de sauver PSA qui brule chaque mois 200 millions de cash dont le cours en bourse s'effondre car il produit trop en FRANCE. Il faut que l'état redonne confiance aux marchés financiers en accompagnant ce plan et non en le stigmatisant. A vouloir s'entêter à garder les 3000 emplois direct du site d'Aulnay vous risquez à moyen terme de voir 90000 emplois des salariés de PSA disparaître.
J'ai quatre propositions à vous soumettre pour maintenir les emplois dans notre production automobile en France.
Ce qu'il faut c'est responsabiliser le consommateur au moment de conclure son achat d'un nouveau véhicule, sur le fait qu'il soit produit en FRANCE ou à l'étranger.
1) IMPOSER à chaque constructeur l’indication du site de production du véhicule présenté en concession et sur les catalogues et site internet à l'identique à ce qui est fait pour les consommations des différentes catégories énergétiques, exemple modèle produit sur le site de SOCHAUX en FRANCE.
2) OBLIGER toutes les administrations à acheter des véhicules Français produit en FRANCE (pas des twingo, clio , mégane et autres Dacia produites en Turquie, Roumanie ou Maroc).
3) Concentrer les aides sur les véhicules qui sont produits en France.
4) Mesure particulière pour PSA : autoriser la reprise des exportations vers l'IRAN. Compte tenu de la perte mensuelle de ce constructeur il faut tout faire pour stopper l'hémorragie le plus rapidement possible.
 

Le groupe néerlandais, numéro un européen du marché de l'aide à la navigation, précise que l'accord pourrait lui permettre d'équiper jusqu'à 2,5 millions de véhicules aux marques Peugeot et Citroën par an à partir de 2015.

Le titre TomTom gagnait 14,24% à 3,3940 euros vers 14h05 GMT.

L'accord conclu avec PSA intervient après plusieurs autres contrats similaires conclus avec Renault, Fiat et Mazda.

TomTom a en outre réaffirmé mardi ses objectifs financiers pour cette année.
E4
"Le contrat Peugeot est encore lointain mais il montre que l'entreprise est capable de fournir des produits compétitifs dans le domaine de l'automobile et, conjugué à la confirmation des prévisions, cela rassure les investisseurs", a commenté Maurits Heldring, d'ABN Amro.

S'adressant à des journalistes après la publication des résultats trimestriels, le directeur général de TomTom, Harold Hoddijn, a déclaré que le contrat avec PSA était "potentiellement plus important" que celui conclu avec Renault. Il s'est toutefois refusé à donner des précisions sur ses modalités financières.

L'analyste d'ABN Amro estime quant à lui que l'accord avec PSA pourrait se traduire par une hausse de près de 10% du bénéfice avant impôts et charges financières (Ebit) à partir de 2015.


On des renault meganes en vehicules de sociétés avec les Tom-Tom.
En aucun cas terrible.
Manip laborieuse, demarrage trop long, affichage zoom pas pratique,
Bref, c'est moins cher, et ca ce voit.
Je preferes le luxe du WIPCOM

[:benigne:2]
 

Ci-dessous, un courrier envoyé le 23 juillet à la présidence de la république.

Je souhaite vous apporter ma vision de la situation de l'industrie automobile Française. Tout d'abord je tiens à vous rappeler que les productions en FRANCE des deux constructeurs que sont PSA Peugeot Citroën et renault sont totalement inégales.
En 2011, pour PSA : Peugeot a construit dans ses usines Françaises 716 461 voitures particulières(VP), Citroën 516 994 VP soit 1 233 455 VP alors que renault en a produit seulement 444 862.
Une différence de près de 800 000 VP qui explique certainement les difficultés actuelles de Peugeot Citroën si l'on considère qu'une voiture produite en France coutérait environ 1000 euros de plus qu'en Turquie, Roumanie ou au Maroc.
Ou est le patriotisme de renault dans ces chiffres?
Il faut effectivement aider notre industrie automobile Française PRODUITE EN FRANCE et ne pas aider renault à poursuivre ses délocalisations.
Aujourd'hui l'urgence c'est de sauver PSA qui brule chaque mois 200 millions de cash dont le cours en bourse s'effondre car il produit trop en FRANCE. Il faut que l'état redonne confiance aux marchés financiers en accompagnant ce plan et non en le stigmatisant. A vouloir s'entêter à garder les 3000 emplois direct du site d'Aulnay vous risquez à moyen terme de voir 90000 emplois des salariés de PSA disparaître.
J'ai quatre propositions à vous soumettre pour maintenir les emplois dans notre production automobile en France.
Ce qu'il faut c'est responsabiliser le consommateur au moment de conclure son achat d'un nouveau véhicule, sur le fait qu'il soit produit en FRANCE ou à l'étranger.
1) IMPOSER à chaque constructeur l’indication du site de production du véhicule présenté en concession et sur les catalogues et site internet à l'identique à ce qui est fait pour les consommations des différentes catégories énergétiques, exemple modèle produit sur le site de SOCHAUX en FRANCE.
2) OBLIGER toutes les administrations à acheter des véhicules Français produit en FRANCE (pas des twingo, clio , mégane et autres Dacia produites en Turquie, Roumanie ou Maroc).
3) Concentrer les aides sur les véhicules qui sont produits en France.
4) Mesure particulière pour PSA : autoriser la reprise des exportations vers l'IRAN. Compte tenu de la perte mensuelle de ce constructeur il faut tout faire pour stopper l'hémorragie le plus rapidement possible.


Je suis résident en Allemagne

405 achetée en 1993 : made in Sochaux
206 achetée en 2000 : made in France (verifié lors d'une rèvision chez mon mécano)
407 achetée en 2004 : made in Rennes la Janais
3008 achetèe en 2009 : made in Sochaux

C'est beau, n'est il pas ?

[:benigne:2]
 

Sur les divers forums, Arnaud de Montebourg semble s'être mis à dos pas mal de monde, en se prenant à la famille Peugeot :confused:
 

Ci-dessous, un courrier envoyé le 23 juillet à la présidence de la république.

Je souhaite vous apporter ma vision de la situation de l'industrie automobile Française. Tout d'abord je tiens à vous rappeler que les productions en FRANCE des deux constructeurs que sont PSA Peugeot Citroën et renault sont totalement inégales.
En 2011, pour PSA : Peugeot a construit dans ses usines Françaises 716 461 voitures particulières(VP), Citroën 516 994 VP soit 1 233 455 VP alors que renault en a produit seulement 444 862.
Une différence de près de 800 000 VP qui explique certainement les difficultés actuelles de Peugeot Citroën si l'on considère qu'une voiture produite en France coutérait environ 1000 euros de plus qu'en Turquie, Roumanie ou au Maroc.
Ou est le patriotisme de renault dans ces chiffres?
Il faut effectivement aider notre industrie automobile Française PRODUITE EN FRANCE et ne pas aider renault à poursuivre ses délocalisations.
Aujourd'hui l'urgence c'est de sauver PSA qui brule chaque mois 200 millions de cash dont le cours en bourse s'effondre car il produit trop en FRANCE. Il faut que l'état redonne confiance aux marchés financiers en accompagnant ce plan et non en le stigmatisant. A vouloir s'entêter à garder les 3000 emplois direct du site d'Aulnay vous risquez à moyen terme de voir 90000 emplois des salariés de PSA disparaître.
J'ai quatre propositions à vous soumettre pour maintenir les emplois dans notre production automobile en France.
Ce qu'il faut c'est responsabiliser le consommateur au moment de conclure son achat d'un nouveau véhicule, sur le fait qu'il soit produit en FRANCE ou à l'étranger.
1) IMPOSER à chaque constructeur l’indication du site de production du véhicule présenté en concession et sur les catalogues et site internet à l'identique à ce qui est fait pour les consommations des différentes catégories énergétiques, exemple modèle produit sur le site de SOCHAUX en FRANCE.
2) OBLIGER toutes les administrations à acheter des véhicules Français produit en FRANCE (pas des twingo, clio , mégane et autres Dacia produites en Turquie, Roumanie ou Maroc).
3) Concentrer les aides sur les véhicules qui sont produits en France.
4) Mesure particulière pour PSA : autoriser la reprise des exportations vers l'IRAN. Compte tenu de la perte mensuelle de ce constructeur il faut tout faire pour stopper l'hémorragie le plus rapidement possible.

Point 1 : les constructeurs pourraient le faire d'eux mêmes. Mais ils ne le font pas. Il suffit de voir les pubs TV. Seul Toyota (sic) vante le made in France, ça veut tout dire. (Bon, Renault le fait aussi sur la dernière campagne de la Laguna "imported from France")
Et apres, y'a Opel qui fait du Made In Germany meme si c'est fabriqué ailleurs. :lol:

De mémoire BMW indique sur ses modeles d'expo sur les salons auto, le lieu de fabrication des véhicules. Mais bon, eux affichent souvent Munich, Leipzig, Ratisbonn, Dingolfing ou Spartenburg (USA) plutot que Pitesti, Kolin ou Trnava.

Point 2 : le reglement de l'UE l'interdit. Les appels d'offre sont à minima européen, voire mondiaux (cf l'affaire du centre d'appel du STIF d'hier)

Point 3 : Encore plus interdit par l'UE.

Point 4 : pas d'avis sur le sujet.

Bref, on avance pas sur le sujet qui n'est pas "comment produire en France" mais plutot "comment mieux vendre à l'etranger". Si PSA et Renault ne vivaient que sur le marché français, il y a longtemps qu'ils n'existeraient plus.
 


Je ne vois pas ou j'ai émis le quelconque avis. Je ne fais que rapporter des faits.
Il faut te détendre du string. :whistle:
 

Pour le point 2 pourquoi l'état Français dans son plan en faveur de l'automobile a t-il le droit d'imposer l'achat de un quart de véhicules dit propre?

Je réaffirme mon idée que l'on doit encourager et favoriser (par toutes solutions autorisées) Peugeot qui a fait le choix de produire en France (65% de la production Française de PSA est exportée et 80% de ses immatriculations Françaises sont fabriquées en France) ce qui signifie des emplois en France alors que renault importe des pays de l'est, de Turquie et du Maroc les 3/4 de ses immatriculations françaises et ne produit que 24% de sa production totale en France.

Bien sûr que les seules ventes de Peugeot et renault en France ne suffiraient pas à leurs survies. Si on avance pas avec mes propositions ce n'est pas avec le plan proposé mercredi par Montebourg que l'on va vendre plus de voitures à l'étranger. Ce plan ne règle en rien les difficultés de PSA et il va surtout profiter à renault et nissan avec leurs voitures electriques.

Il y a un vrai dilemme Français, on critique à tout va PSA parce qu'il va fermer une usine mais on ne se pose pas la question de savoir pourquoi. Et ceux qui critique roulent très souvent en voitures étrangères ou en renault faites à l'étranger. Trop facile. Rien sur M Carlos Ghosn qui a détruit 20000 emplois en France depuis son arrivée chez renault en 2005. Et applaudissement quand il ouvre en février 2012 une usine au Maroc financée à 100% par l'état Marocain (premier effet sur l'emploi en France). Usine qui produira des monospaces qui détruiront encore un peu plus la production de nos monospaces construits en france (deuxième effet). A ce rythme, si l'on ne fait rien non seulement Peugeot devra fermer tous ses sites Français mais au delà, ce sont nos emplois et ceux des générations futures qui sont en péril. Alors peut-être que je ne règle rien avec mes idées à deux balles mais elles ont le mérite de faire réfléchir sur le vrai "Made in France".
Les raisons des difficultés de PSA sont à mon humble avis :
le choix assumé par PSA de produire en France, choix qui est aujourd'hui plombé par :
-le manque de compétitivité lié aux coût du travail en france le plus élevé des pays européen qui fabriquent des voitures.
-le manque de flexibilité dans la production
la crise qui touche plus particulièrement la France, l'Espagne et l'Italie qui sont les principaux marchés de Peugeot en Europe.
la guerre des prix que se livrent tous les constructeurs actuellement (voir la réaction du patron de Fiat concernant les méthodes de Wolkswagen qu'il accuse de profiter des supers profits réalisés en chine pour casser les prix sur le marché européen (source International Hérald Tribune et Fig éco de ce jour)

Je suis un Lion dans l'âme et le coeur et j'essai simplement au travers de mon expérience qui atteint sa maturité d'apporter un éclairage sur ma vision de l'automobile Française incarnée d'une part par PSA et d'autre part par renault.
Je dois bien dire que depuis le 12 juillet date de l'annonce du plan de Peugeot, j'ai été très déçu par la réaction et l'analyse livrées par l'ensemble des médias. C'est pourquoi je souhaite faire partager ma reflexion.
 

Tu as tout à fait raison Stanlion.

Pour ton point 2: l'etat peut imposer un quota de véhicules propres. Mais il n'a pas le droit de favoriser un constructeur national au détriment d'un étranger. Il doit privilégier la meilleure offre répondant à son cahier des charges. En imposant un quota de véhicules propres, il n'élimine pas l'achat de marques étrangères et reste donc dans les reglements UE.

Pourquoi les allemands ont une santé automobile insolente ? Ils vendent dans le monde entier et sur leur propre marché, ils font tout pour garder leurs spécificités. (Autoroutes sans limite qui justifie les bolides)

Allez je vais mettre l'intégralité de l'article d'un journaliste allemand paru dans le monde cette semaine :

"Pourquoi les groupes auomobiles allemands s'en sortent mieux" par Marc Beise, rédacteur en chef economie du Suddeutsche Zeitung.

Il est étonnant de constater à quel point les gens renâclent à tirer les leçons des problèmes auxquels ils sont confrontés. Au lieu d'en analyser avec lucidité les causes, ils en déplorent les effets, avant de répéter leurs erreurs et de les aggraver. C'est par exemple le cas du secteur automobile français, et tout particulièrement celui de PSA.
Peugeot a des problèmes, cela ne fait aucun doute. Le CA est mauvais, les benefices s'effondrent, le cours de l'action aussi, des rumeurs d'OPA circulent. Une usine doit être fermée, au moins 8000 emplois vont disparaitre. Le monde politique enrage, même le président s'en mêle et exige de l'entreprise un comportement patriotique. Patriotique, cela veut dire, ne faites pas de vagues, n'attirez pas l'attention de la presse. Épargnez les salariés, et si vous devez vous en prendre à quelqu'un, que ce soit à vos filiales étrangères; cela coutera certes des emplois mais pas en France. Malheureusement, l'économie ne fonctionne pas sur commande, fut celle de la politique.

Quels sont les problèmes de Peugeot ? l'entreprise n'a pas à devenir plus patriotique, au contraire, elle l'a trop été, et c'est l'une des causes de ses difficultés. Une voiture sur 2 est encore produite en France, bien plus que chez son concurrent Renault. Compte tenu des couts élevés du travail et de la rigidité du pays, c'est une situation mortelle.
A cela s'ajoutent les erreurs commises par la famille propriétaire. Ses membres se sont toujours servis sur le patrimoine de l'entreprise et se sont accordés des dividendes élevés plutôt que d'investir dans l'innovation et le développement de nouveaux produits. On a oublié le client, celui la même qui s'était pourtant, jadis, enthousiasmé pour la 2cv et la DS. Aujourd'hui conduire une Peugeot ou une Citroen, ce n'est plus conduire une voiture culte. PSA a été mal dirigé.
La famille a aussi refusé longtemps les alliances internationales et ce, dans l'unique but d’être sur de conserver le pouvoir. Puis on s'est allié avec le concurrent allemand Opel, qui est lui aussi confronté à de terribles problèmes. Opel, tout comme Peugeot et Citroen, cherche sa position dans un secteur en plein bouleversement. Mais sa situation est encore pire, car on peut se demander si l'automobiliste allemand a encore besoin de cette marque. En France, ce n'est peut être pas le cas des marques locales.
Opel a lui aussi fort à faire avec ses propriétaires, GM. Les américains ont mis Opel en laisse et pillé cette fière marque allemande. L'innovation, le travail sur la force de la marque ont été laissés de coté. Opel fabrique même d'assez bonnes voitures, mais son image est profondément détériorée. Désormais, les manageurs de Detroit tentent de ramener le succès aux forceps. on envoie un dirigeant après l'autre, censé remettre la boutique en marche à l'aide de méthodes américaines. Mais on se retrouve toujours face à la meme réalité : l'économie ne fonctionne pas sur commande.

Une voiture est un produit relativement simple : une carrosserie, 4 roues et beaucoup d’électronique. un produit tangible. rien à voir avec l'abstraction de la finance.
Reste que le secteur automobile s'appuie sur une stratégie complexe. Il faut maintenir les couts de production à un niveau peu élevé, le prix doit être attractif. Il faut que les collaborateurs soient motivés et que la marque jouisse d'une aura positive. Plus les propriétaires s'identifient à l'entreprise, plus l'encadrement fait preuve d'intuition, plus le personnel travaille avec soin, mais aussi avec efficacité, plus le produit est proche du client, mieux elle réussit. Rien n'est plus opposé à la mise en place de ce cercle vertueux qu'une reprise en main politique.
De tous ces faits le groupe PSA devrait aujourd'hui tirer les leçons et, avec lui, le monde politique français. Il ne s'agit ni de patriotisme ni de fantasmes de toute-puissance. Il s'agit simplement de construire les bonnes voitures à des couts aussi bas que possible. Pour la direction, cela signifie d'accelerer le déplacement de la production à l'étranger, d'investir beaucoup d'argent dans l'innovation et le marketing. Les propriétaires disent maintenant emprunter une telle stratégie et cela leur vaut les insultes du président de la République.

L'Etat aurait pourtant mieux à faire : il devrait améliorer les conditions de production en France. les couts du travail doivent baisser, le marché du travail doit etre libéralisé. Au lieu de cela, la politique française évoque encore plus de protectionnisme, c'est à dire de l'endiguement de sa propre économie, et une "démondialisation".
Mais le patriotisme économique ne fonctionne jamais que dans des conditions assez spécifiques, et le plus souvent à court terme. La "reconquête de l'industrie" souhaitée par Montebourg ne s'obtient pas par les conditions imposées par l'Etat, par la contrainte, mais par la mise en place d'un cadre propice aux affaires; moins de centralisation et de bureaucratie, des charges fiscales et sociales modérées et des syndicats conscients de leurs responsabilités.
C'est le chemin qu'on suivi l'Allemagne et les groupes allemands et c'est pour cette raison qu'ils s'en sortent si bien aujourd'hui. Bien sur, même la splendeur des exportations allemandes a ses limites, et la situation de l'industrie automobile allemande va elle aussi devenir plus difficile. Mais la descente commence depuis l'altitude, la France elle, est déjà dans la vallée.
La politique de la France consiste à critiquer l'Allemagne. Ca ne peut pas fonctionner. l'apaisement serait la meilleure stratégie pour survivre ensemble au sein d'une zone euro dont la France et l'Allemagne sont les 2 principaux partenaires.

Voilà...
 

Beaucoup de choses se cristallisent autour du coût du travail, si il est clair que c'est une solution, ca n'est clairement pas la seule!

Faut que je retrouve un article la dessus qui etait pas ininteressant!
 

Le Groupe VW suit effectivement un dumping sur le marché Allemand.
Quelques Journalistes Allemands, ont déjá évoqué, que le Groupe Allemand, subit eglament les difficultés du Marché Européen de face.

Sa postion finacière, dú á sa position internationnal (la strategie est pour VW maintenant payante) lui permet de sacrifier les marges, pour achever certains concurrents.
Ca fonctionne, actuellement VW consolide sa position de 1er en Europe (avec 4 marques principales).

Les mêmes Journalistes, estiment égalament que VW (le groupe) devrait, selon le bilan actuel, fermer 1 ou 2 unités (en europe).

Pour ceux qui ne la save pas, VW produit plus de vehicules en Chine qu´en europe. Le Marché Sud-americain suit une croissance non negligeable, faisant tourner les usines aux Bresil á fond !.

Ah, oui, toutes les VW "europe" ne sont pas fabriqué en Allemagne.
POLO en Espagne, Golf en Belgique (+ Allemagne), Touareg en Tchequie....La new Beatle au Mexique.
La Lupo etait importé du Brésil. La UP est fabriquée en Espagne.

Bref, PSA, á vouloir trop rester Francais, se retrouve dans une situation parfaite pour disparaitre du marché (á l´Heure actuelle).

Les mesures prisent par Le gouvernement ne changerons rien. (Aaaah, ou est Le mnistre de l´improductivité croissante ? a premiere vue il á été calmé ...)

[:paternacu:1]
 

Franchement je que les mesures du gouvernements sont plus pour Renault que pour PSA
Renault sort bientôt sa zoé bref avec la nouvelle remise de 7000€ elle passe à 13500€ ! Je pense que ça peut faire la diff !
Pour PSA en fonction du prix de la voiture on peut avoir sur l'hybride 4000€ bref on se retrouve quand même à un certain prix et je pense pas que tout le monde peut mettre 30000€ dans une voiture
Bilan la solution est ailleurs ...
 

L'aurait fallu que PSA sorte des 208/308/C4/DS4/C3/DS3 à moteurs Hybrid4 :spamafote:

L'aurait fallu aussi des bonus gouvernementaux pour la technologie E-HDI stop&start :pfff:
 

L'aurait fallu que PSA sorte des 208/308/C4/DS4/C3/DS3 à moteurs Hybrid4 :spamafote:

L'aurait fallu aussi des bonus gouvernementaux pour la technologie E-HDI stop&start :pfff:
Bah la techno stop and start permet de réduire la consommation, donc d'accéder à la zone bonus (ou meilleur bonus)... Cqfd :D .

Après caser un moteur électrique dans le coffre d'une DS3 [:nono le bo]
 

Le problème avec les bonus c'est quand le gouvernement va voir la facture :cry: il va vite passer la marche arrière.

Parce que le bonus/malus en équilibre :heink: il n'a jamais été depuis sa création :lol: .

A par les francais au porte-feuille garnie je ne vois pas beaucoup pour donner 1500€

Moi même je ne suis pas près à débourser 100€ pour un malus
 

Franchement je que les mesures du gouvernements sont plus pour Renault que pour PSA
Renault sort bientôt sa zoé bref avec la nouvelle remise de 7000€ elle passe à 13500€ ! Je pense que ça peut faire la diff !
Pour PSA en fonction du prix de la voiture on peut avoir sur l'hybride 4000€ bref on se retrouve quand même à un certain prix et je pense pas que tout le monde peut mettre 30000€ dans une voiture
Bilan la solution est ailleurs ...

J'ai lu quelque part que le bonus pour les voitures électriques et hybrides était limité à 10% du prix du véhicule. Donc ça fait un max de 2800€ pour une Prius à 28.000€, et 4000€ pour une 508 HY4 à 42.000€. Idem pour Zoé, le bonus n'atteindra jamais les 7000€.

Edit: j'ai retrouvé le lien en question
http://news.autoplus.fr/news/1457611/Bonus-Malus-2013-Hybride-Electrique
 

Bah oui, c'est encore une connerie parce que tout le monde a annoncé les chiffres bruts qui font jolis mais ils ont oublié de préciser le petit asterisque qui dit que c'est limité à 10% du véhicule. Bon ça garde quand meme les minimas précédents (2000 et 5000) mais bien que l'electrique soit cher, je ne vois pas de modele electrique français à plus de 50000 euros.

Ce gouvernement est pathétique. 0 idée et quand ils reprennent une idée de l'ancien, c'est naze de chez naze.
 

Il y a peu de temps, n'ayant pas les moyens financiers de remplacer ma 307 de 2003 (vu les tarifs prohibitifs de la 308), je me suis intéressé aux véhicule électrique, en particulier à la twizy de Renault.
Prix attractif : 7700 euros,
Vitesse maxi 80 km/h
Autonomie minimum 55 km
Temps de charge complet : 3H30
Coût de la charge complète : 70 centimes d'euros

Parcourant 25 km pour me rendre de mon domicile a mon travail et pouvant recharger sur mon lieu de travail (mon employeur n’étant pas contre) je me dis donc : tiens voila un bon plan a exploiter ...

mais y a un hic et de taille : le plan de location des batteries : 58 euros:mois pour 12500 km/ans sur 72 mois ...
(je fais 11000 km/an pour le trajet maison/travail)

autant dire que la location des batteries me reviens a un plein de gasoil par mois et donc le gain par rapport a la 307 est pinuts ... avec tout les désagréments qui vont avec l’électrique : autonomie et vitesse de pointe ridicule, vehicule 2 places, coffre de la taille d'un vide poche ...


C'est pô comme ça que l'on risque de convaincre les gens a rouler propre (en ce qui me concerne je m'en moque bien, toutes les industries polluent, sans exceptions, la fabrication des batteries, la production electrique ...)

Et l'hybride me direz-vous : ben un collègue a acheté le fameux modèle toyata, résultat du gain sur la consommation de carburant : 10 % maximum et encore en faisant attention a sa façon de conduire, autant dire que la rentabilité du surcoût est loin d'être assuré sur la durée ....

Visiblement les constructeurs font vraiment tout pour nous inciter a consommer du pétrole, encore et toujours !

:bounce: vas-y marcel, coupe, coupe la branche sur laquelle on est assis :bounce: de tout façon dans 50 ans on sera plus là, :eek: rien a br... :pt1cable:

Cordialement,

Paco76.
 

Bahh faut prendre le velo et puis c'est tout! :)

Ce post est approuvé par la Directrice du FMI
 

Un vélo électrique alors (pour aider dans les montées) avec le moteur planqué dans le guidon comme les pros dopés du tour ?
A combien la location de la batterie ?

Cordialement,

Paco76
 

Clair que pour le modele choisi par Renault, tu t'aperçois que si l'électricité ne coute rien, le cout de la batterie lui n'est pas sans douleur pour le portefeuille et finalement annule le gain imaginé.
 

Un vélo électrique alors (pour aider dans les montées) avec le moteur planqué dans le guidon comme les pros dopés du tour ?
A combien la location de la batterie ?

Cordialement,

Paco76


T'es pas joueur aussi! :D :D
 

Décidément quand rien ne va : le fisc espagnol réclame à PSA un montant de 175 millions d'euros. L'affaire est portée devant les tribunaux espagnols.
 


L'Espagne reproche à la filiale espagnole de PSA d'avoir pratiqué des déductions fiscales erronées sur des provisions pour détérioration d'actifs suite au rachat de la filiale argentine de PSA en 2011.
 

Pourquoi ? des détails ?
En lisant cette article par exemple :chinois:
http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/07/30/le-fisc-espagnol-reclame-175-6-millions-d-euros-a-psa_1740321_3234.html

Extrait :
L'affaire remonte à 2001, lorsque PCAE (Peugeot Citroën Automoviles España) a absorbé la filiale argentine de PSA.
"Mais la crise argentine de fin 2001 a fait s'effondrer le cours du peso et PCAE a dû provisionner la détérioration de la valeur de la filiale argentine"
Le fisc espagnol estime que "PCAE aurait pratiqué des déductions fiscales erronées sur des provisions pour détérioration d'actif", ce que conteste la filiale espagnole.
 


L'expansion a publié un article intitulé : Pourquoi Renault s'en sort mieux que PSA alors que le taux d'utilisation des usine françaises est quasi identique chez nos deux constructeurs mais : 21.5 % d ela production chez Renault est française alors que chez PSA 41% , les effectifs sont de 81000 salariés en France pour PSA et 54000 chez Renault.
Explication : Renault a beaucoup plus délocalisé , Renault s'est internasionalisé plus tôt et une stratégie low cost qui fonctionne. CE qui aboutit entr'autre pour la française de mécanique dans le nord ( d'après la voix du nord qui s'en fait régulièrement l'écho ) à une famille de pièces pour un nouveau moteur Renault fabriqué en Espagne ou Roumanie alors qu'actuellement un moteur est fabriqué en totalité pour Renault dans cette usine et paradoxalement située à proximité de Flins et de Douai et l'on arrive presque à ce paradoxe qu'elle n'est presque plus d'aucune utilité pour Renault.
 

Bah oui, c'est encore une connerie parce que tout le monde a annoncé les chiffres bruts qui font jolis mais ils ont oublié de préciser le petit asterisque qui dit que c'est limité à 10% du véhicule. Bon ça garde quand meme les minimas précédents (2000 et 5000) mais bien que l'electrique soit cher, je ne vois pas de modele electrique français à plus de 50000 euros.

Ce gouvernement est pathétique. 0 idée et quand ils reprennent une idée de l'ancien, c'est naze de chez naze.

Le décret est paru au Journal Officiel.
Pour les véhicules électriques, c'est 30% max, et non pas 10% comme laissé supposé par autoplus.
Tous les détails:

http://www.avem.fr/news?id=3346
- Le bonus à l'achat des véhicules électriques est porté de 5.000 € à 7.000€, dans la limite de 30% du prix d'acquisition du véhicule incluant le coût des batteries (25 % auparavant).
- Le bonus à l'achat des véhicules hybrides est étendu aux entreprises, et est remonté de 2000€ à 4000€ dans la limite de 10% du prix d'acquisition du véhicule, avec un bonus minimal de 2000 €.
- Le bonus à l'achat des véhicules hybrides rechargeables émettant entre 20g de CO2/km et 50g de CO2/km est fixé à 5000 € ; celui des véhicules émettant entre 50g de CO2/km et 60g de CO2/km est fixé à 4500 €.
 

Statut
Fermé aux futures réponses.