Stage de conduite sur glace à l'Alpe d'Huez 15 et 16 janvier

[Need For Venturi]

Bonsoir à tous,

Les 15 et 16 janvier 2015, j'étais à l'Alpe d'Huez.
Cela n'était pas pour participé au festival du film de comédie qui se tenait durant la même période.

Non, il s'agissait de conduite sur un circuit de glace.

Je suis venu par le train puis le taxi (taxi A/R compris dans le stage) jusqu'à la gare de Grenoble.
Limité par le temps, je n'ai pas pu visiter de manière approfondie cette ville.
En moins de trente minutes, cela aurait été une performance !
Le jour du départ, je me suis néanmoins permis d'acheter, dans une pâtisserie que j'avais préalablement repéré la veille, une spécialité de Grenoble, en l'occurrence, un gâteau aux noix.

Ci-dessous, cela devrait plaire à d'éventuels adeptes de TOYOTA, j'ai pu voir une curiosité automobile aux couleurs vives.

Il s'agissait de la TOYOTA I-Road

Commençons par l'aspect logistique.
J'ai eu un mal fou à trouver une chambre d'hôtel de libre.
Il a fallu que je m'en remette à l'organisation effectuant le stage.

J'ai donc pu dormir à l'hôtel du Pic-Blanc

 

[Need For Venturi]

N'ayant jamais été au sport d'hiver, je ne souhaitais pas investir dans une combinaison de snowboarder etc...
Par conséquent, j'ai trouvé la solution idéale auprès de Décathlon.
J'y ai acheté des sous-vêtements dédiés aux sports d'hiver.
Par conséquent, je n'avais pas besoin d'être comme un "bibendum" pour avoir chaud.

Need For Venturi prend la pose.

En guise de cadeaux, Rallystory fournissait le bonnet, des gants (avec de légers picots pour une meilleure sensation en matière de toucher) et un blouson sans manche.
Cela fut d'un intérêt pratique pour conduire à son aise dans le véhicule.

Sur le circuit, il était fourni des casques de type jet.
Toutefois, certains stagiaires disposaient de leur propres casques.

A titre d'exemple :

Avant de vous faire partager quelques clichés de ce stage, je tiens à vous présenter quelques photos du paysage.
Je vous rassure cela ne devrait pas se transformer en soirée diapos chez oncle Fernand !

Le Jeudi 15

Le Vendredi 16

L’entrée et la sortie du circuit de glace

Désormais, arrêtons de présenter des potentielles cartes postales !

Session du 15 janvier soir de 18h30 à 22h30 environ

 

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Le bon vieux Land-Rover qui fut un fort efficace véhicule d’intervention

BMW 320i (6 cylindres en ligne 2 litres 125 Ch)

Deux BMW disposaient de moniteurs.

Il s'agissait des BMW N°12 et n°15.

Dans la BMW n°15, le moniteur parlait avec un fort accent corse.
Cela était amusant d'entendre avec l'accent "Regarde, il est mal sorti du virage puis il s'est planté dans le mur !"

PEUGEOT 405 GRx4 (4 cylindres en ligne 1905 cm3, 115 Ch dixit les organisateurs)

En dépit du fait qu’elle faisait un boucan du diable, qu’elle n’avait plus de pommeau de levier de vitesse et que le jeudi soir, elle fumait bleu au début des séances, elle s’avérera être la voiture la plus endurante du plateau et pourtant, comme ses consœurs, elle n’a pas été ménagée ! Elle n'a pas nécessité d'interventions des mécaniciens.
Par conséquent, quand un des organisateurs disait « Pour être tranquille, il faut prendre une allemande », je me suis dit que la PEUGEOT 405 devait faire preuve d’un certain esprit de contradiction !

Pneu clouté de compétition non homologué route dont nos autos étaient dotées

Photo aérienne du circuit de glace de l'Alpe d'Huez (source : site "Pilote du Dimanche")
Le circuit fait 856 m de long pour 10 m de large.
Nous étions à 1700 m d'altitude.

Virage 5 (entrée sur la piste du circuit de glace), il s’agit d’une courbe donnant sur la plus longue ligne droite du circuit. Elle mène jusqu’à un virage en épingle alias le n°1.

La ligne droite menant au virage n°1.
En bout de ligne, dixit les organisateurs, en fonction du véhicule, on arrivait à une vitesse de 70 Km/h.
Je confirme qu'ils ont bel et bien raison !
Le jeudi soir, la glace était dense mais le passage répété des automobiles a nécessité, au cours de la séance, l’intervention de la lame pour niveler la piste.

 

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On entre dans le virage n°1

En sortant du virage n°1

Virage n°3 (on peut voir au second plan, la voie d’accès pour le Land Rover d’intervention)

Sur cette photo, je prends le cliché en étant dans le virage n°3, on peut deviner, au fond, en remontant la pente, le virage n°2.

Allez, on roule !

Dans le virage n°5, on peut apercevoir, au second plan, la voie d’accès pour le véhicule d’intervention

La PEUGEOT 405Grx4 (115 Ch) à l’attaque sur la BMW 318i (105 Ch)

Cette BMW 318i, bleue, avait une boite de vitesse à revoir compte tenu que la troisième était particulièrement dure à passer ! :grr:

La « très volontaire » Volkswagen Golf (80 Cv), grise, qui tente de suivre le rythme.

A défaut de puissance/ couple et de procurer une conduite spectaculaire, elle proposait une bonne efficacité !
Le vendredi, elle fera l’objet d’une intervention mécanique. Une autre Golf « d’intérim », bleu foncé, cette fois-ci, prendra sa place.
Sa remplaçante me jouera deux mauvais tours en s’arrêtant nette à la sortie du virage n°1 avec impossibilité de redémarrer pendant plusieurs minutes.

Heureusement, en teutonne bien élevée, quand elle a redémarré (grâce à l’intervention des mécaniciens), elle m’a permis de faire une session où j’ai pu doubler tout le monde avec notamment une sympathique passe d’arme avec la PEUGEOT 405 GRx4 !

Toutefois, sur la Golf « interimaire », l’alerte du niveau d’huile sonnait à chaque prise de virage, c’était un brin agaçant !

 

[Need For Venturi]

Une autre BMW 320i

Il est à noter qu'une BMW 325i (170 Cv) était présente durant les séances.

Cette BMW est venue en remplacement de la BMW 325iX qui a du s’arrêter à cause de problèmes mécaniques.
En effet, la BMW 325iX n’aura tenu que durant une seule séance.

La BMW 325i devra même à un moment s’arrêter pour une rapide intervention afin de vérifier le bon fonctionnement du radiateur.

La BMW 318i à la 3ème récalcitrante !

La BMW 320i avec la PEUGEOT 405 GRx4 en embuscade !

Après la session du jeudi soir, nous nous sommes réunis autour d'un buffet de charcuterie et d'appareils à raclette.
Tout au long de ce jeudi et vendredi, il était possible de boire et grignoter.

Session du 16 janvier

A la demande des moniteurs, nous avons commencé tôt à partir de 7h30.

En effet, ils nous ont indiqué que pour avoir de bonnes conditions, il était impératif que le circuit reste à l’ombre.
La glace était certes présente mais elle se dégradait plus vite que le jeudi soir.

Les sensations étaient donc différentes.

On recommence par une vue sur le virage n°5 (entrée sur la piste du circuit de glace)

La Golf contre la 405

Le virage n°5 sous un autre angle

 

[Need For Venturi]

La PEUGEOT 405 GRx4 sortant du virage n°3

Quelques « consœurs » de la 405 dans le même virage

Puis retour au virage n°5

Un p’tit coup de virage n°3

Après notre session du vendredi, tout était parfaitement orchestré.

Nous avons pris un déjeuner dans un restaurant aux abords du circuit.
En entrée, j'ai pris une soupe corse,
En plat, un mijoté d'agneau avec ses légumes, cela me faisait penser à une variante d'un tajine,
En dessert, une crêpe avec des éclats de caramel, une boule de glace et un soupçon de chantilly.

Une photo, à l'intérieur, du restaurant

A peine, nous étions sortis du restaurant que le taxi nous a ramené à la gare de Grenoble afin de prendre le TGV pour Paris partant à 15h16.
Certaines personnes sont venus par leurs propres moyens mais nous étions quatre (4) à revenir par le TGV soit trois (3) parisiens et un (1) valenciennois.

Quelques photos de la route du retour en redescendant de l'Alpe d'Huez

 

[Need For Venturi]

Au bout du compte, en dehors de l'aspect évidemment "récréatif", cela permettait de constater les différences de comportement entre les différents modes de transmissions.

Un pratiquant du drift serait a-priori avantagé.

Il est indéniable que le stage a permis de travailler la sensibilité du pied droit vis-à-vis du dosage de l'accélérateur.
Après, j'admets que pour automatiser cela, il faut une pratique régulière.

La propulsion était peut-être plus impressionnante dans les dérives mais elle me semblait néanmoins la plus instinctive à contrôler.
La transmission intégrale était certes très efficace mais elle était peut-être, selon mon humble avis, la plus subtile à contrôler.
En effet, le contrôle du survirage s'apparentait à une combinaison des deux modes de transmissions alias traction et propulsion.
En théorie, cela peut se comprendre mais dans la pratique ...

Pour vous faire une idée un peu plus précise du circuit, voici une caméra embarquée faite en 2012 avec de meilleures conditions d'enneigement, à bord d'une BMW, de l'organisateur d'événements automobiles (Rallystory) :

Au moment où il s'engage sur le circuit, on aperçoit la véritable entrée (dans le virage n°5) sur le circuit.

https://www.youtube.com/watch?v=_Cpum9w7ZSc (Désolé, j'ai perdu l'habitude de mettre des vidéos comment fait-on pour les rendre apparentes, s'il vous plaît ?)

Pour finir, le circuit étant ouvert, cela a immanquablement attiré les curieux.
Ils avaient tous envie de se joindre à nous.
Il y avait même un snowboarder israëlien, très tenté, qui nous regardait avec envie.
Il nous a indiqué, qu'en Israël, le sport automobile est interdit par conséquent je pouvais encore plus comprendre qu'il était tenté !