[Technologies] Stellantis et les voitures électriques

Joint venture au Québec pour PSA sur les composants haute valeurs ajoutés pour véhicule électrique.
 


Très interessant le partenariat entre le Québec et la France dans le domaine des composants pour moteurs de voitures électriques :oui:

Plus que jamais exit très rapidement les composants Mitsubishi et même Bolloré(cf la e-Mehari) :kaola:
 

Très interessant: au salon de Pékin la semaine prochaine, la E-Elysée que présentera Citroën sera équipée avec les batteries Lithium-Ion lui permettant 250km d'autonomie et un temps de recharge de 30 minutes seulement :oui:

Commercialisation(en Chine)en 2017 :eek:
 

PSA et Dongfeng vont développer une plate forme électrique commune .
Source Le Figaro.
 

Un lien qui va bien sur l'élargissement du partenariat Dong-Feng / PSA (future PF "e-CMP") :

http://media.groupe-psa.com/fr/communiqu%C3%A9s-de-presse/groupe/le-groupe-psa-et-dongfeng-motors-signent-2-nouveaux-accords-strategiques
 

Il s'agit du prolongement de l'accord d'avril 2015 entre PSA/DFM relative à la plateforme CMP.
Mais PSA et DFM préparent aussi l'avenir, en se donnant les moyens d'investir le marché des véhicules électriques citadins et compacts.

Plusieurs points importants :
1/ Ce nouvel accord s'inscrit dans un nouveau plan baptisé "5A+" pour DPCA pour les 5 prochaines années, après l'achèvement du plan précédent établi pour la période 2011/2015.

2/ L'investissement pour cette plateforme E-CMP s'élève à 75 millions d'euros, partagé à parité entre les deux groupes.

3/ L'objectif pour PSA est, selon Grégoire OLIVIER, DG de la zone CHINE/ASEAN "d'accéder à la base des fournisseurs de DFM, notamment à des grands groupes chinois dans le domaine de l'électronique et des batteries."

4/ Les groupes PSA et DFM possèdent 100% de la propriété et des droits d'usage de cette plateforme E-CMP. Par contre, PSA conserve l'exclusivité de la plateforme EMP2 qui va recevoir prochainement une version hybride rechargeable : PSA percevra des royalties si DFM veut utiliser cette plateforme avec cette chaine de traction.

5/ les véhicules utilisant cette plateforme E-CMP seront rattachés aux segments B et C. Ils ne seront pas des véhicules spécifiques (comme la ZOE) mais directement dérivés de modèles existant (ex : 208 II/DS3 II/2008 II, etc).
Ces véhicules auront une vocation mondiale de sorte que "les volumes potentiellement importants nous permettront d'obtenir des prix plus compétitifs" d'après G OLIVIER.
Il est évoqué un volume de 40/50.000 unités en Chine en 2019/2020.
Pour l'EUROPE, PSA devrait faire des annonces le 25 mai prochain

Sources : USINE NOUVELLE - LA TRIBUNE
 

Une décision annoncée ce jour au niveau industriel fabrication : chaine de traction pôle Tremery/ Metz . Réducteurs PSA Valenciennes.
 

La décision dont parle lion25 décrite sur Cara :

http://www.caradisiac.com/psa-les-moteurs-electriques-et-hybrides-seront-assembles-en-france-108301.htm

"Bonne nouvelle pour les salariés français du groupe PSA : les chaînes de traction des futures électriques et hybrides rechargeables de l'industriel seront assemblées en France, comme l'a confirmé ce matin PSA dans un communiqué qui explique également que le moteur essence PureTech sera aussi assemblé en Slovaquie dès 2019.

Le plan d'extension de PSA, présenté récemment, prévoit l'arrivée de véhicules électriques et hybrides rechargeables pour l'avenir. Basés sur la nouvelle plateforme dédiée à ces autos "e-CMP", ils auront droit à des motorisations assemblées en France, comme vient de le confirmer PSA. En effet, les moteurs électriques et les blocs hybrides seront produits dans les usines françaises du groupe, ce qui est évidemment une excellente nouvelle pour les salariés. Les électriques seront sur les chaînes de Trémery tandis que les hybrides seront fabriqués à Douvron, sur le site de la Française de Mécanique.

Les moteurs essence PureTech seront quant à eux de plus en plus produits : PSA prévoit d'assembler quelque 670 000 moteurs essence par an dès 2018 en France, et face à la montée en puissance de ce carburant en France, le groupe français va pour la première fois assembler ses blocs essence hors de France puisque l'usine slovaque de Trnava aura aussi la tâche d'assembler ces moteurs à partir de 2019.

Evidemment, les syndicats craignent la délocalisation progressive de la production des moteurs vers les pays de l'Est, mais avec 670 000 unités par an, la France devrait très largement rester l'outil d'assemblage majeur de PSA en Europe.
"

:chinois:
 

Chaine de traction destinée aux véhicules de segment B et A selon l'Est Républicain.
 

Lors des Innovation Days, PSA a également présenté ses solutions en matière de véhicules électriques.
Les points essentiels :

1/ Les véhicules électriques (VE) seront tous basés sur la prochaine plateforme CMP, et notamment sa variante e-CMP qui a été dévoilée tout dernièrement en partenariat avec DFM.
Cette plateforme a vocation à équiper des véhicules des segments B et C du groupe.

2/ Il s'agit d'un véritable tournant dans la stratégie du groupe PSA, dans la mesure où l'ambition est d'offrir des véhicules électriques compétitifs vis à vis des modèles thermiques, avec "une habitabilité préservée et une autonomie permettant de répondre à tous les usages."
Ainsi PSA proposera une batterie litium-ion à la densité énergétique augmentée (50 KWH contre 30 KWH pour une Nissan Leaf actuelle), mais aussi un nouveau système de pompe à chaleur beaucoup moins énergivore que les systèmes actuels (PSA vise une réduction de 75% des besoins d'énergie du système de chauffage et de la climatisation).
L'autonomie de cette nouvelle génération de VE serait de 450 km pour une citadine du segment B et de 390 km pour un SUV du segment C. (selon les normes applicables à ce jour).
Les VE devraient disposer d'une puissance de 110/115ch environ et atteindre une vitesse maximale de 150 km/h.

3/ Pour la recharge de ces VE, PSA évoque 2 solutions :
- une recharge domestique permettant de récupérer 100 km d'autonomie en 1h30,
- et une solution de recharge ultra-rapide permettant de recharger la batterie à 80% en 30 minutes.
PSA annonce aussi que ses VE inaugureront la technologie de la recharge à induction.

4/ PSA ne proposera pas de VE spécifique à l'image de la Renault ZOE, mais offrira via ses trois marques des dérivés électriques de modèles de sa gamme.
La commercialisation de ces VE interviendra en 2019, comme pour les PHEV : cette date est pertinente car elle va correspondre au moment où le marché va vraiment décoller.
PSA table sur les économies d'échelle pour rendre ces modèles électriques plus compétitifs en terme de prix, d'autant plus que PSA entend faire de ces VE des modèles de masse, accessibles pour le plus grand nombre.
 

Si les voitures sont conçues dès le départ pour être à la fois électrique et thermique, façon Hyundai Ioniq, ne pas proposer de véhicule seulement électrique est à mon goût la meilleure des solutions.

Deux points un peu décevants néanmoins : la batterie au lithium, alors que des batteries au graphène devrait être accessibles à peu près à la même période, et l'autonomie qui est un peu basse par rapport à la future concurrence pour moi.
 

PSA teste un prologateur d'autonomie pour ses futurs véhicules électriques.
Associé à la société israélienne Aquarius, PSA s’apprête à expérimenter des voitures électriques dotées d’un prolongateur d’autonomie à la technologie originale.
...
Selon Aquarius, leur « range extender » serait bien plus abordable que celui embarqué à bord de la BMW i3 ou de la Chevrolet Volt grâce à l’emploi d’une technologie différente qui reposerait sur un moteur à piston libre créant le courant grâce à un aimant se déplaçant à l’intérieur d’une bobine électromagnétique.

http://www.automobile-propre.com/breves/psa-test-voitures-electriques-prolongateur-autonomie/
 

PSA teste un prologateur d'autonomie pour ses futurs véhicules électriques.
Je ne suis pas sur que le mot "teste" soit approprié :chinois:

La technologie semble être a un stade très amont, très loin d'une éventuelle série ;) .

http://jforum.fr/tag/aquarius-engines
Aquarius Engines, une start-up israélienne, a indiqué qu’un grand constructeur européen, qu’il n’a pas nommé, avait accepté de financer la poursuite du développement et les tests sur route de son générateur à piston unique. PSA a confirmé son implication dans le projet.

« Nous sommes en train d’évaluer la technologie », a déclaré le directeur de la Recherche & Développement du groupe, Gilles Le Borgne. « Aucune décision n’est prise. »
 

Je ne suis pas sur que le mot "teste" soit approprié :chinois:

La technologie semble être a un stade très amont, très loin d'une éventuelle série ;) .

http://jforum.fr/tag/aquarius-engines
Aquarius Engines, une start-up israélienne, a indiqué qu’un grand constructeur européen, qu’il n’a pas nommé, avait accepté de financer la poursuite du développement et les tests sur route de son générateur à piston unique. PSA a confirmé son implication dans le projet.

« Nous sommes en train d’évaluer la technologie », a déclaré le directeur de la Recherche & Développement du groupe, Gilles Le Borgne. « Aucune décision n’est prise. »

Il y a bien un test en cours :D : donc PSA évalue cette technologie .
 

Un dossier fort intéressant sur le futur de l'électrique et de l'hybridation chez PSA, ainsi que sur la stratégie adoptée : http://www.caradisiac.com/electrique-et-hybride-le-nouveau-pari-de-psa-109943.htm

:coucou:
 


Nouveau service d'autopartage à Paris, destiné aux artisans et aux commerçants. Avec en vedette, les Peugeot Partner et Citroën Berlingo électriques :)

http://www.forum-peugeot.com/peugeot-partner-electric-vedette-dun-nouveau-service-dautopartage/
 

PSA a révélé avoir retenu le groupe chinois CATL (Contemporary Amperex Technology Limited) comme fournisseur des batteries de sa prochaine génération de véhicules électriques.
Les premiers modèles apparaitront en 2019 et seront basés sur la nouvelle plateforme e-CMP, dont le développement est mené avec DFM.
Un choix cohérent, car PSA a toujours insisté sur l'accès aux fournisseurs chinois de DFM pour justifier entre autre cette coopération dans le développement du VE avec son partenaire chinois.
 

Source le Echos : si PSA a prévu de produire des composants pour véhicules électriques en interne ( moteurs , réducteurs , assemblage packs) , il réfléchit aujoud'hui à concevoir ses propres logiciels pour véhicules électriques. Ceci en vue de garder la main sur la performance finale des véhicules.
 

Source Automobile Propre :

Une 208 et une DS3 crossback électrique sont prévues pour 2019 .
 

On a évoqué à plusieurs reprises sur le forum les problématiques liées au développement du véhicule électrique. On sait que le VE va nécessiter l'emploi massif de terres rares mais également du cuivre dans des proportions bien plus importantes qu'un véhicule thermique actuel (4 fois plus de cuivre pour le VE).
Cela pose la question de la dépendance des constructeurs (notamment européens) vis à vis de la Chine, notamment pour les terres rares dont les réserves se trouvent principalement dans l'Empire du Milieu.
Mais l'approvisionnement en cuivre risque également de réserver de bien mauvaises surprises, avec des tensions inévitables sur les prix. D'après les professionnels du secteur, le marché sous-estime l'augmentation de la demande de cuivre résultant du développement du VE et l'incapacité des exploitants miniers à répondre à cette demande, compte tenu de la saturation actuelle des exploitations et l'absence de découverte de grands gisements au cours des 20 dernières années...
 

Une info qui semble être passée inaperçue sur le forum : PSA a créé tout dernièrement une Direction des programmes véhicules électriques et en a confié la direction à Alain RAPOSO, ancien responsable de l'ingénierie des groupes motopropulseurs thermiques et électriques de l'Alliance Renault-Nissan.
Carlos TAVARES continue donc de faire son marché chez Renault, car la liste des cadres venus du losange s'allonge régulièrement...
PSA serait-il en train de se "renaultiser" ?
 

Pourquoi PSA vient de signer une joint-venture avec Nitec Leroy-Somer alors que le groupe avait confié aux ingénieurs OPEL le développement des moteurs électriques et hybrides...quelque chose m'échappe :confused: :confused:

http://www.forum-peugeot.com/moteurs-electriques-groupe-psa-nidec-sassocient/
 

Pourquoi PSA vient de signer une joint-venture avec Nitec Leroy-Somer alors que le groupe avait confié aux ingénieurs OPEL le développement des moteurs électriques et hybrides...quelque chose m'échappe :confused: :confused:

Leroy - Somer a déjà fourni PSA dans les années 90 : 106 et saxo électriques étaient équipées de moteurs Leroy - Somer.
Co entreprise PSA NIDEC : basé à Carrières sous Poissy pour la R et D production site PSA Tréméry.
220 millions d'investissements.
 

A priori, il n'y a pas d'incohérence dans ce partenariat noué entre PSA et NIDEC :

1 - d'une part, cette JV à 50/50 semble se limiter à la zone Europe, avec un siège social fixé en région parisienne (Carrière sous Poissy) et une usine à Trémery, cette dernière ayant vocation à fournir l'ensemble des usines européennes du groupe.
On sait que pour la Chine, PSA a noué un partenariat avec DFM, et le groupe ne s'est jamais caché de rechercher à accéder aux fournisseurs chinois pour bénéficier des meilleures offres et proposer des modèles compétitifs sur le marché chinois ;

2 - d'autre part, il traduit la volonté de PSA de rester un acteur fort du secteur : il s'agit donc de devenir un "motoriste multifaces" (c'est à dire un concepteur et un producteur de moteurs électriques et thermiques) tout en maîtrisant l'intégration de ces nouvelles technologies sur les plateformes propres du groupe.
On a donc une complémentarité entre PSA et NIDEC : le premier assumera la conception et la production du moteur électrique, la réalisation des packs de batteries et aura la main sur le réducteur électrique, le second se focalisera sur la chimie des batteries.
Visiblement, PSA ne se résout pas à devenir un simple assembleur de modules, équipements et technologies en provenance des équipementiers et des nouveaux entrants sur le secteur.
L'enjeu pour PSA est double : celui de conserver son indépendance technologique et la chaîne de valeur ajoutée. Une constante de la stratégie de C TAVARES.
 

A priori, il n'y a pas d'incohérence dans ce partenariat noué entre PSA et NIDEC :

1 - d'une part, cette JV à 50/50 semble se limiter à la zone Europe, avec un siège social fixé en région parisienne (Carrière sous Poissy) et une usine à Trémery, cette dernière ayant vocation à fournir l'ensemble des usines européennes du groupe.
On sait que pour la Chine, PSA a noué un partenariat avec DFM, et le groupe ne s'est jamais caché de rechercher à accéder aux fournisseurs chinois pour bénéficier des meilleures offres et proposer des modèles compétitifs sur le marché chinois ;

2 - d'autre part, il traduit la volonté de PSA de rester un acteur fort du secteur : il s'agit donc de devenir un "motoriste multifaces" (c'est à dire un concepteur et un producteur de moteurs électriques et thermiques) tout en maîtrisant l'intégration de ces nouvelles technologies sur les plateformes propres du groupe.
On a donc une complémentarité entre PSA et NIDEC : le premier assumera la conception et la production du moteur électrique, la réalisation des packs de batteries et aura la main sur le réducteur électrique, le second se focalisera sur la chimie des batteries.
Visiblement, PSA ne se résout pas à devenir un simple assembleur de modules, équipements et technologies en provenance des équipementiers et des nouveaux entrants sur le secteur.
L'enjeu pour PSA est double : celui de conserver son indépendance technologique et la chaîne de valeur ajoutée. Une constante de la stratégie de C TAVARES.

:chinois: UN dilemne pour les constructeurs en réalité : pour une motorisation thermique un constructeur auto réalise 100% de la Ret D et fabrique les pièces maitresses du moteurs . Les composants périphériques étant achetés. Pour une motorisation électrique position délicate car la fabrication ne sera plus forcément dans le giron des constructeurs mais de fabricants demoteurs électriques . PSA ne souhaitant pas se désengager d'une fabrication , la joint-venture est la seule piste possible pour garder grosso modo la maitrîse de cette motorisation.
D'autant plus que le véhicule électrique soulève des questions au niveau de l'emploi : moins de personnel , d'où un glissement de compétences pour 400 personnes environ sur le site de Tréméry comme le souligne Le Républicain Lorrain.
900 000 moteurs électriques seront produits par an .
 

PSA développe un mini véhicule urbain hybride : moteurs de 2 roues
Peugeot Scooters et deux moteurs électriques roues arrières , il permet de rouler en mode électrique en ville et thermique sur route et autoroute avec un permis auto.
Pour l'instant vu qu'il s'agit d'un démonstrateur , pas de précision sur une commercialisation éventuelles.
BOURSIER.com.