PSA Peugeot Citroën continue d'envisager un retour aux Etats-Unis, un marché dont il s'est retiré en 1991, alors que le marché européen reste très difficile, a indiqué mardi le PDG du constructeur automobile français Jean-Martin Folz. "La tentation américaine existe dans le groupe. Nous avons le regret de ne pas être présents sur le marché américain et l'intention d'y retourner dans un avenir pas trop lointain", a-t-il indiqué à quelques journalistes. "Mais c'est une décision très lourde à prendre", a-t-il ajouté lors de la première journée presse du salon de l'automobile de Genève. Interrogé sur le coût d'entrée sur le marché américain, M. Folz n'a pas fourni de donnée chiffrée. "Nous faisons beaucoup d'études mais cela ne peut pas se résumer à un seul prix : il y a le coût de développement de modèles spécifiques, le coût des équipements logistiques, les coûts de production, etc..", a-t-il précisé. Un retour aux Etats-Unis permettrait à PSA Peugeot Citroën d'être présent sur un autre grand marché automobile mondial que l'Europe, alors que "les Japonais sont présents sur les trois grands marchés matures et les Américains sur deux", a-t-il fait valoir. "L'Amérique du nord, l'Europe et le Japon représentent plus des deux tiers du marché automobile mondial même si ce n'est pas là que se fait la croissance des ventes", a-t-il dit.