Prévisions
PSA revoit à la baisse ses objectifs pour 2003
Jean-Martin Folz a déclaré qu'il serait "difficile" pour le groupe d'atteindre ses objectifs cette année, en raison d'une conjoncture économique défavorable et de l'appréciation de l'euro.
PSA qui s'était fixé pour objectif 2003 une marge opérationnelle du pôle automobile comprise entre 5,0 et 5,2% avec un résultat opérationnel de 3,0 à 3,1 milliards d'euros aura du mal à atteindre ces résultats selon Jean-Martin Folz, PDG du constructeur français . "Les conjonctures économiques et monétaires ne sont pas favorables. Et dans ces conditions, atteindre nos objectifs sera difficile", a dit le PDG du deuxième constructeur européen, ajoutant toutefois que le groupe ferait "tout son possible pour les atteindre". "La conjoncture économique s'est très fortement détériorée depuis février et je ne perçois pas d'amélioration du marché européen", a-t-il ajouté devant l'assemblée générale des actionnaires.
Il a cependant observé qu'en dépit de cette conjoncture, le groupe était parvenu à enregistrer une légère hausse (+0,9%) de ses immatriculations sur le marché européen au cours des quatre premiers mois de l'année. Jean-Martin Folz a aussi fait état d'une augmentation des parts de marché du groupe en Europe, de 15,5% à 16,3% sur la même période, ainsi que d'un bond des ventes en Italie. Il a même fait état d'une hausse de 1,7% des ventes mondiales, conforme aux objectifs. Il a souligné de bons résultats en Chine (+120,6%), en Europe centrale et en Turquie (+35,1%), mais de mauvais chiffres dans le Mercosur (-21,3%).
Priorité à la croissance
Il a également assuré que la stratégie du groupe "n'a pas changé et ne change pas", avec une priorité à la croissance et a confirmé l'objectif de vente de 3.350.000 voitures en 2003 et de 4 millions en 2006. "C'est un objectif ambitieux mais réaliste", a-t-il assuré. Jean-Martin Folz a notamment fait état de la sortie de "26 nouveaux modèles" entre 2003 et 2006, et de la poursuite de la politique de plateformes et des coopérations actuellement engagées avec Toyota, Ford et BMW. Les coopérations, a-t-il dit, devraient représenter "d'ici un an ou deux" quelque 20% de l'activité. Des perspectives partagées par le nouveau président du conseil de surveillance du groupe. Thierry Peugeot, coopté à ce poste après le décès de Pierre Peugeot en décembre dernier, a en effet déclaré qu'il souhaitait "poursuivre la politique de croissance, de développement et d'indépendance du groupe mise en place" par ses prédécesseurs.
Cela n'a toutefois pas rassuré la Bourse. Le titre du constructeur automobile chutait mercredi matin à la Bourse de Paris. A 12H40 locales (10H40 GMT), Peugeot perdait 3,58% à 36,89 euros, dans un marché où le CAC 40 gagnait 1,70%.
PSA revoit à la baisse ses objectifs pour 2003
Jean-Martin Folz a déclaré qu'il serait "difficile" pour le groupe d'atteindre ses objectifs cette année, en raison d'une conjoncture économique défavorable et de l'appréciation de l'euro.
PSA qui s'était fixé pour objectif 2003 une marge opérationnelle du pôle automobile comprise entre 5,0 et 5,2% avec un résultat opérationnel de 3,0 à 3,1 milliards d'euros aura du mal à atteindre ces résultats selon Jean-Martin Folz, PDG du constructeur français . "Les conjonctures économiques et monétaires ne sont pas favorables. Et dans ces conditions, atteindre nos objectifs sera difficile", a dit le PDG du deuxième constructeur européen, ajoutant toutefois que le groupe ferait "tout son possible pour les atteindre". "La conjoncture économique s'est très fortement détériorée depuis février et je ne perçois pas d'amélioration du marché européen", a-t-il ajouté devant l'assemblée générale des actionnaires.
Il a cependant observé qu'en dépit de cette conjoncture, le groupe était parvenu à enregistrer une légère hausse (+0,9%) de ses immatriculations sur le marché européen au cours des quatre premiers mois de l'année. Jean-Martin Folz a aussi fait état d'une augmentation des parts de marché du groupe en Europe, de 15,5% à 16,3% sur la même période, ainsi que d'un bond des ventes en Italie. Il a même fait état d'une hausse de 1,7% des ventes mondiales, conforme aux objectifs. Il a souligné de bons résultats en Chine (+120,6%), en Europe centrale et en Turquie (+35,1%), mais de mauvais chiffres dans le Mercosur (-21,3%).
Priorité à la croissance
Il a également assuré que la stratégie du groupe "n'a pas changé et ne change pas", avec une priorité à la croissance et a confirmé l'objectif de vente de 3.350.000 voitures en 2003 et de 4 millions en 2006. "C'est un objectif ambitieux mais réaliste", a-t-il assuré. Jean-Martin Folz a notamment fait état de la sortie de "26 nouveaux modèles" entre 2003 et 2006, et de la poursuite de la politique de plateformes et des coopérations actuellement engagées avec Toyota, Ford et BMW. Les coopérations, a-t-il dit, devraient représenter "d'ici un an ou deux" quelque 20% de l'activité. Des perspectives partagées par le nouveau président du conseil de surveillance du groupe. Thierry Peugeot, coopté à ce poste après le décès de Pierre Peugeot en décembre dernier, a en effet déclaré qu'il souhaitait "poursuivre la politique de croissance, de développement et d'indépendance du groupe mise en place" par ses prédécesseurs.
Cela n'a toutefois pas rassuré la Bourse. Le titre du constructeur automobile chutait mercredi matin à la Bourse de Paris. A 12H40 locales (10H40 GMT), Peugeot perdait 3,58% à 36,89 euros, dans un marché où le CAC 40 gagnait 1,70%.
