Ma chère et tendre Peugeot 406
Ma vie avec toi a été jusqu’à présent un délice.
En qualité de routière confortable,
Et avec un agrément de conduite incroyable,
Tu as su me mener sans encombre jusqu’au bout du monde,
En faisant fi de toutes ces critiques nauséabondes.
Chaque année, lors du rituel contrôle technique,
Tu étonnais les contrôleurs avec leurs peaux acnéiques,
En réussissant tous les contrôles de sécurité,
Avec cette insolente condescendance et facilité.
On me conseillait chaque année de changer de véhicule,
Sans savoir qu’au fond ils avaient l’air ridicule.
Avec ta puissance hors pair et ta consommation de moineau,
Mêmes les Audi te jalousaient ; tu étais le véritable Seigneur des Anneaux.
Et un jour soudain le destin s’en est mêlé,
En voulant t’impressionner, quelqu’un t’as grillé une priorité,
Etait-ce un sortilège voire même un maléfice ?
C’était un connard écervelé avec un Q.I. de pied-de-maïs.
Certes prise de court, tu as été blessée au flanc,
Mais tu as su me mener à bon port, grâce à ton talent.
Cependant le mal était fait et te rongeait petit à petit,
La sentence était sans appel : tu allais finir en confettis.
Je profite maintenant de tes derniers instants dans le garage,
Je médite et redoute ton dernier voyage.
Ma vision se trouble et je perds ma lucidité,
A l’évocation de te savoir complètement désossée.
Tu venais juste d’avoir 15 ans, bref, la fleur de l’âge,
Je me voyais encore avec toi, sillonner les autoroutes et leurs maudits péages.
Ma chère et tendre Peugeot 406,
Eteints tes phares et rétracte tes griffes ma lionne,
Ton vrombissement a cessé ainsi que tes émissions carbones,
Je te tiens par la portière et regrette le temps jadis
Ma vie avec toi a été jusqu’à présent un délice.
En qualité de routière confortable,
Et avec un agrément de conduite incroyable,
Tu as su me mener sans encombre jusqu’au bout du monde,
En faisant fi de toutes ces critiques nauséabondes.
Chaque année, lors du rituel contrôle technique,
Tu étonnais les contrôleurs avec leurs peaux acnéiques,
En réussissant tous les contrôles de sécurité,
Avec cette insolente condescendance et facilité.
On me conseillait chaque année de changer de véhicule,
Sans savoir qu’au fond ils avaient l’air ridicule.
Avec ta puissance hors pair et ta consommation de moineau,
Mêmes les Audi te jalousaient ; tu étais le véritable Seigneur des Anneaux.
Et un jour soudain le destin s’en est mêlé,
En voulant t’impressionner, quelqu’un t’as grillé une priorité,
Etait-ce un sortilège voire même un maléfice ?
C’était un connard écervelé avec un Q.I. de pied-de-maïs.
Certes prise de court, tu as été blessée au flanc,
Mais tu as su me mener à bon port, grâce à ton talent.
Cependant le mal était fait et te rongeait petit à petit,
La sentence était sans appel : tu allais finir en confettis.
Je profite maintenant de tes derniers instants dans le garage,
Je médite et redoute ton dernier voyage.
Ma vision se trouble et je perds ma lucidité,
A l’évocation de te savoir complètement désossée.
Tu venais juste d’avoir 15 ans, bref, la fleur de l’âge,
Je me voyais encore avec toi, sillonner les autoroutes et leurs maudits péages.
Ma chère et tendre Peugeot 406,
Eteints tes phares et rétracte tes griffes ma lionne,
Ton vrombissement a cessé ainsi que tes émissions carbones,
Je te tiens par la portière et regrette le temps jadis
bravo!!!!! 
