Jean-Pierre Nicolas (directeur Peugeot-Sport) :
«Je ressent beaucoup de tristesse de voir un jeune homme beau, fort et qui avait toute la réussite avec lui, partir ainsi. C'est dur de voir cela. Il fut champion du monde en 2001 et, lorsqu'il nous a rejoint en 2002, il a fait beaucoup pour le titre mondial de Peugeot. Ils étaient très complémentaires avec Marcus Grönholm. C'était un remarquable finisseur. Il avait l'intelligence de la course, ce qui lui a permis de marquer des points. Vu sa situation, c'est quelque part pour lui une libération. C'est le genre de maladie dont on sort rarement vainqueur ».
Gilles Panizzi (pilote Mitsubishi, ex-pilote Peugeot) :
« J'ai côtoyé Richard pendant deux saisons chez Peugeot. C'était un garçon discret, réservé mais très charmant. Le plus dur dans tout ça, c'est de savoir qu'il avait une hygiène de vie irréprochable et que malgré tout, la maladie lui est tombée dessus sans crier gare. »
Sébastien Loeb (pilote Citroën) :
« Je connaissais un peu Richard. C'était quelqu'un de réservé et sympa, mais c'était surtout un super pilote ! Il a été champion du monde et l'un des tous premiers non scandinave à faire jeu égal avec eux sur le rallye de Finlande. Le monde du rallye a perdu quelqu'un de bien ! Il avait mon âge, il avait tout pour être heureux. Ce qui lui est arrivé fait réfléchir : on se dit qu'on n'est pas à l'abri de la maladie, et qu'il faut profiter vraiment de la vie ! Nous garderons tous en mémoire l'image du champion qu'était Richard. »