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Frédéric Saint-Geours réaffirme la préférence de Peugeot pour un réseau de concessionnaires
Invité du Face à la presse d’AutoK7, Frédéric Saint-Geours, directeur général de Peugeot a redit la volonté du constructeur de conserver un réseau de distribution dans le cadre d’un règlement européen.
Alors que l’association européenne des concessionnaires commence à militer pour un renouvellement du règlement européen (qui arrive expire en mai 2010), certains observateurs estiment que les constructeurs ne manifesteront pas le même intérêt sur cette question qu’auparavant.
"Je ne vois pas sur ce sujet de différence aujourd’hui avec ce que nous avons toujours préconisé", a répondu Frédéric Saint-Geours, le patron de Peugeot, lors du Face à la presse d’AutoK7. "Nous considérons que la meilleure situation est la distribution de voitures à travers un réseau de marque. C’est le principe que nous avons retenu", a-t-il ajouté.
Pas de restructuration en vue non plus du réseau français. "Notre dispositif est stable depuis 2002 et nous ne voyons pas de raison de changer", a dit Frédéric Saint-Geours.
Concernant les succursales et une possible mise en commun des moyens des marques Peugeot et Citroën (dans le cadre du travail d’équipe cher au nouveau président de PSA), "il n’y a pas de tabou", a-t-il dit rappelant que Peugeot et Citroën avaient déjà mis en commun leur logistique pièces de rechange. "Des avancées sont possibles". Ce n’est qu’au mois de mai que le constructeur annoncera les conclusions des groupes de travail qui planchent actuellement sur tous les sujets d’amélioration de l’efficacité.
Une croissance des ventes en France
La rentabilité nette avant impôts n’a pas dépassé 0,9% en 2006 pour l’ensemble du réseau français. "Ce n’est pas une surprise compte tenu des difficultés de volume et nous devons retrouver la croissance et une offre produit plus agressive. Nous aurons 6 nouveaux produits en 2007, Expert, 207 CC, 207 SW, 4007 et deux autres qui nous donnerons la capacité de faire des transactions dans de meilleures situations. La rentabilité du réseau s’améliorera en même temps", a expliqué Frédéric Saint-Geours. "La croissance en France est possible", a-t-il ajouté. L’an dernier la marque a vendu 432 106 véhicules (VP et VUL) en baisse de 0,8%.
Interpellé sur ce que devrait faire le gouvernement élu à l’issue des prochaines élections, Frédéric Saint-Geours a refusé d’entrer dans ce débat. Il a cependant confirmé que le groupe était toujours favorable à une mesure d’aide au renouvellement du parc. "Il est plus efficace de renouveler le parc ancien que de financer la mise sur le marché de véhicules beaucoup plus économes. Nous suggérons une prime au retrait qui ne soit pas conditionnée à l’achat d’un véhicule neuf. Nous avons toujours milité pour cela."
Dans le débat désormais omniprésent des émissions de CO2, Frédéric Saint-Geours a remarqué que le groupe PSA était "moins disant en terme de rejet de gaz à effet de serre et même très nettement". Une qualité encore peut exploitée mais qui a-t-il promis "va devenir fondamentale dans le futur". Peugeot veut conjuguer "plaisir automobile et respect de l’environnement", a-t-il ajouté.
Florence Lagarde
Frédéric Saint-Geours réaffirme la préférence de Peugeot pour un réseau de concessionnaires
Invité du Face à la presse d’AutoK7, Frédéric Saint-Geours, directeur général de Peugeot a redit la volonté du constructeur de conserver un réseau de distribution dans le cadre d’un règlement européen.
Alors que l’association européenne des concessionnaires commence à militer pour un renouvellement du règlement européen (qui arrive expire en mai 2010), certains observateurs estiment que les constructeurs ne manifesteront pas le même intérêt sur cette question qu’auparavant.
"Je ne vois pas sur ce sujet de différence aujourd’hui avec ce que nous avons toujours préconisé", a répondu Frédéric Saint-Geours, le patron de Peugeot, lors du Face à la presse d’AutoK7. "Nous considérons que la meilleure situation est la distribution de voitures à travers un réseau de marque. C’est le principe que nous avons retenu", a-t-il ajouté.
Pas de restructuration en vue non plus du réseau français. "Notre dispositif est stable depuis 2002 et nous ne voyons pas de raison de changer", a dit Frédéric Saint-Geours.
Concernant les succursales et une possible mise en commun des moyens des marques Peugeot et Citroën (dans le cadre du travail d’équipe cher au nouveau président de PSA), "il n’y a pas de tabou", a-t-il dit rappelant que Peugeot et Citroën avaient déjà mis en commun leur logistique pièces de rechange. "Des avancées sont possibles". Ce n’est qu’au mois de mai que le constructeur annoncera les conclusions des groupes de travail qui planchent actuellement sur tous les sujets d’amélioration de l’efficacité.
Une croissance des ventes en France
La rentabilité nette avant impôts n’a pas dépassé 0,9% en 2006 pour l’ensemble du réseau français. "Ce n’est pas une surprise compte tenu des difficultés de volume et nous devons retrouver la croissance et une offre produit plus agressive. Nous aurons 6 nouveaux produits en 2007, Expert, 207 CC, 207 SW, 4007 et deux autres qui nous donnerons la capacité de faire des transactions dans de meilleures situations. La rentabilité du réseau s’améliorera en même temps", a expliqué Frédéric Saint-Geours. "La croissance en France est possible", a-t-il ajouté. L’an dernier la marque a vendu 432 106 véhicules (VP et VUL) en baisse de 0,8%.
Interpellé sur ce que devrait faire le gouvernement élu à l’issue des prochaines élections, Frédéric Saint-Geours a refusé d’entrer dans ce débat. Il a cependant confirmé que le groupe était toujours favorable à une mesure d’aide au renouvellement du parc. "Il est plus efficace de renouveler le parc ancien que de financer la mise sur le marché de véhicules beaucoup plus économes. Nous suggérons une prime au retrait qui ne soit pas conditionnée à l’achat d’un véhicule neuf. Nous avons toujours milité pour cela."
Dans le débat désormais omniprésent des émissions de CO2, Frédéric Saint-Geours a remarqué que le groupe PSA était "moins disant en terme de rejet de gaz à effet de serre et même très nettement". Une qualité encore peut exploitée mais qui a-t-il promis "va devenir fondamentale dans le futur". Peugeot veut conjuguer "plaisir automobile et respect de l’environnement", a-t-il ajouté.
Florence Lagarde
