M. SAINT-GEOURS ÉVOQUE LES SUCCÈS DE PEUGEOT ET PROGRÈS DE PSA
Dans un entretien accordé à AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (27/11/06), M. Frédéric Saint-Geours, directeur général de Peugeot, explique que la 207, lancée en avril dernier, est un succès, et qu'avec la 206, elle forme la meilleure équipe de vente de sa catégorie en Europe. Il explique que la gamme de la marque au lion a vieilli, mais que les nouveautés en préparation feront passer la moyenne d'âge de 4,5 ans en 2005 à 3 ans à la fin de 2008. « Entre maintenant et 2010, nous lancerons des voitures dans six segments que nous n'avions pas exploré auparavant, ce qui inclut notre tout terrain 4007 [15 000 unités prévues par an] et un petit véhicule utilitaire développé en Turquie ».
Par ailleurs, M. Saint-Geours indique qu'il ne sait pas si PSA Peugeot Citroën arrivera à tenir l'objectif d'émissions moyennes de 140 g/km de CO2 fixé par la Commission européenne pour 2008, mais souligne que le groupe a aussi optimisé l'efficacité de ses modèles les plus imposants (et pas seulement celle de ses petites voitures), et que « des contructeurs tels que Toyota, avec des voitures comparables, émettent bien plus de CO2 que nous ne le faisons ».
M. Saint-Geours explique que PSA travaille d'arrache pied à la réduction des émissions de CO2 et qu'il parvient à ses fins grâce à ses moteurs diesel, qui consomment 25 % de gazole en moins que les moteurs à essence, grâce au fait que ses blocs diesel peuvent fonctionner avec 30 % de biodiesel sans modification, et grâce aux nouvelles technologies. « D'ici à quatre ou cinq ans, nous aurons réglé le problème du coût des diesel hybrides. Actuellement, les hybrides à essence ne sont pas plus sobres que les moteurs diesel, mais ils coûtent beaucoup plus cher », indique -t-il, ajoutant en outre que « dans 15 à 20 ans, nous devrions voir des voitures à pile à combustible ». « Les gouvernements devraient s'assurer que la taxation prend en compte le CO2. La taxe devrait être linéaire : la même somme devrait être payée pour chaque gramme supplémentaire de CO2 émis pour éviter les distorsions de marché », estime-t-il.
Dans un entretien accordé à AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (27/11/06), M. Frédéric Saint-Geours, directeur général de Peugeot, explique que la 207, lancée en avril dernier, est un succès, et qu'avec la 206, elle forme la meilleure équipe de vente de sa catégorie en Europe. Il explique que la gamme de la marque au lion a vieilli, mais que les nouveautés en préparation feront passer la moyenne d'âge de 4,5 ans en 2005 à 3 ans à la fin de 2008. « Entre maintenant et 2010, nous lancerons des voitures dans six segments que nous n'avions pas exploré auparavant, ce qui inclut notre tout terrain 4007 [15 000 unités prévues par an] et un petit véhicule utilitaire développé en Turquie ».
Par ailleurs, M. Saint-Geours indique qu'il ne sait pas si PSA Peugeot Citroën arrivera à tenir l'objectif d'émissions moyennes de 140 g/km de CO2 fixé par la Commission européenne pour 2008, mais souligne que le groupe a aussi optimisé l'efficacité de ses modèles les plus imposants (et pas seulement celle de ses petites voitures), et que « des contructeurs tels que Toyota, avec des voitures comparables, émettent bien plus de CO2 que nous ne le faisons ».
M. Saint-Geours explique que PSA travaille d'arrache pied à la réduction des émissions de CO2 et qu'il parvient à ses fins grâce à ses moteurs diesel, qui consomment 25 % de gazole en moins que les moteurs à essence, grâce au fait que ses blocs diesel peuvent fonctionner avec 30 % de biodiesel sans modification, et grâce aux nouvelles technologies. « D'ici à quatre ou cinq ans, nous aurons réglé le problème du coût des diesel hybrides. Actuellement, les hybrides à essence ne sont pas plus sobres que les moteurs diesel, mais ils coûtent beaucoup plus cher », indique -t-il, ajoutant en outre que « dans 15 à 20 ans, nous devrions voir des voitures à pile à combustible ». « Les gouvernements devraient s'assurer que la taxation prend en compte le CO2. La taxe devrait être linéaire : la même somme devrait être payée pour chaque gramme supplémentaire de CO2 émis pour éviter les distorsions de marché », estime-t-il.