On pourrait renverser le truc LLDR. Qui aujourd'hui a besoin d'une Jaguar qui fait 12L en ville, qui pollue et qui est énorme pour se garer en centre ville. Chaque voiture a ses qualités et tout le monde s'y trouve. Que fait un couple qui vit en ville dont les enfants sont déjà partis de la maison par exemple. Pas la peine d'avoir une grosse voiture.
12 litres en ville ? Elle ne doit pas encore exister celle qui consomme si peu (hormis les moteurs diesel).
Bon, certes. Mais une Jaguar ou autre grosse voiture, est un peu un extrême dans l'exemple, comme d'ailleurs l'IQ l'est, dans l'autre sens. Il y a peut être un autre milieu, assurément même.
De plus en plus, la voiture est critiquée, elle devient la source de tous les problèmes, on veut y attacher de moins en moins d'importance, on préfère même pour de plus en plus de gens la louer plutôt que d'en être le propriétaire, elle ne devient qu'un objet négligé pour aller d'un point A à un point B.
La relation a l'automobile a beaucoup changée. Je le ressens dans la lecture de certains magazines, par exemples d'Anciennes, à la vue des publicités d'époque, dans les souvenirs racontés...
D'ailleurs, je vais prendre ne serait-ce qu'un exemple pour illustrer mon propos : j'ai remarqué qu'avant, dans des magazines justement, il y a quelques dizaines d'années je pense, poser au volant de sa voiture se faisait beaucoup, c'était une fierté. La voiture était au centre des vies avec légitimité. Aujourd'hui, le gars qui fait ça, et même à mes yeux, aura le plus souvent l'air d'un kéké. Pourquoi ? Parce que la vision de l'automobile a beaucoup changée. Trop, à mon goût.
D'ailleurs, pour finir de te répondre : qui avait alors plus besoin d'une Jaguar qui consomme [strike]12[/strike] 25 litres en ville il y a 20 ou 30 ans ? Pas plus de monde, dans l'absolu.
Encadrée chez mon père, une publicité des années 70 pour la Jaguar XJ (que l'on disait meilleure berline du monde), et je terminerai ainsi, qui disait déjà quelque chose du genre "Quelques bonnes raisons d'avoir encore une voiture quand on a plus tellement besoin d'en avoir une".
J'espère que tu comprends ma conclusion. Alors dans cette élection, s'agit-il uniquement de besoin, un besoin pur, simple et primaire, ou peut-on (doit-on !) y incorporer un peu de passion ?