Les voilures tournantes - Le prix de 10.000 F de l'Aéroclub de France

5 Décembre 2009
7
0
0
Le prix de 10.000 F de l’Aéroclub de France pour hélicoptères est décidé le premier mars 1923. ET APRĚS !

En effet, la création d’un prix d’hélicoptère de 10.000 F. est décidé, suite à une proposition de la Commission Aviation (séance du 9 février 1923) à la séance du 1er mars 1923 qui est retranscrit dans le Bulletin Officiel de l’Aérophile du 1 – 15 mars 1923.
La Commission d’Aviation est chargée d’en étudier le règlement qu’un de mes correspondants de l’Aéroclub de France dont j’ai l’honneur de faire partie cherche dans les archives.
Ce que vous pourriez lire dans l’Aérophile de mai 1923 c’est que Raoul Pateras-Pescara " doit s’attaquer incessamment au prix de l’Aéroclub qui consiste dans un circuit fermé de 1 Km à une hauteur de 1 mètre minimum avec départ et atterrissage à l’intérieur d’un cercle de 10 mètres."
Le prix s’adresse bien aux hélicoptères et pas aux voilures tournantes. Hélicoptère répondant à la définition du Larousse de 1922 à 1942. Il n’y a que cette définition à cette époque. Il n’y a que ceux du Marquis Pateras-Pescara qui répondent à la définition, tellement bien puisque l’illustration est celle du premier hélicoptère Pescara présenté à Barcelone en 1919 aux commissions militaires espagnoles et françaises.
Il est certain que pour pouvoir continuer en remboursant Peugeot, il fallait absolument que M. E. Oehmichen gagne ce prix.
Dans l’Aérophile de mai 1924 le narrateur nous raconte comment Raoul Pateras-Pescara piqué au vif a ravi le record du monde de distance en ligne droite le 18 avril 1924 en parcourant 736 m, (Là il est le premier) à M. E. Oehmichen qui avait parcouru 525 m la veille et il reproduit l’écriture de ce dernier qui raconte son Km et nous explique qu’il avait conçu sa machine N°2 uniquement pour le Km. Sur le terrain D’Arbouant le 4 mai 1924, il n’y avait que le capitaine Cholat comme officiel ce jour là.
Machine extraordinaire par le nombre d’hélices (12) qui groupées n’avaient qu’une fonction à remplir à la fois, ce qui permet une fois une tâche lancée où établie, de passer à la suivante, d’où sa lenteur à tourner. Les 4 sustentateurs à récupération d’énergie sont des hélices, (brevet G.B. 174.090) fixées sur des roues avec des tringles rigidifiant leur forme, ne pouvaient servir qu’à monter et à descendre. Une fois l’altitude atteinte, il pouvait se servir des évolueurs dont les axes pouvaient s’incliner en même temps. ( Brevet G. B. 201.896). Ces évolueurs placés en croix avaient des hélices à pas variables. Toujours est-il que j’ai écrit pour résumer ce fonctionnement que "l’appareil n°2 avait autant d’hélices groupées que de direction à suivre". En cas de panne du moteur, il n’était pas possible de mettre les rotors en auto-rotation. Il était donc impossible de pratiquer le coup de frein Pescara. La structure du n°2 avait l’avantage de permettre grâce à la longueur des poutres d’obtenir des évolueurs un effet de levier appréciable qui néanmoins fragilisait l’appareil et favorisait la déformation de la structure. Les 5 évolueurs assurent une stabilité commandée nous dit-on ! La translation est obtenue par 2 hélices de poussée à pas fixe, et enfin la direction est assurée par une hélice à pas variable et réversible.
Et après. Le film documentaire « Les incroyables machines volantes du professeur Oehmichen » de S. Bégoin diffusé sur ARTE le 20 juin 2009 arrête l’histoire de Raoul Pateras-Pescara en 1924 alors qu’il a continué par construire le Pescara 3F en 1925 qu’il essaya en 1926 à Saint Raphaël dans des climats méditerranéens où n’avez pas pu suivre des critiqueurs qui ne comprenez pas que le STAé est allé chercher un étranger à Barcelone alors qu’ils y avaient des spécialistes en France comme l’ingénieur centralien M. E. Oehmichen soutenu par Peugeot, le capitaine Lamé etc. Le Marquis Pateras-Pescara démontra en produisant le 4S en 1930 que son système fonctionnait malgré les problèmes techniques rencontrés inhérents à la technologie disponible.
M. Oehmichen construit en 1926 le n°3, « monohélicoptère » équipé d’un rotor et de deux hélices qu’il présenta en 1928 et qui donna de piètres résultats. En 1930, Il reviendra à la conception première du n°1 en créant l’Hélicostat. Professeur, il maintient sa position sur la sécurité Aérienne, Animaux et machines qu’il exprime dans un livre de 1938 édité par Hermann et Cie, Ce livre ne me paraît pas comme un encouragement à persévérer pour réaliser des hélicoptères. Ce cours magistral contribua probablement au désintéressement du STAé pour continuer son activité dans la voie des hélicoptères.
Un article sur des essais de Classification des voilures tournantes réalisée par l’ingénieur ESIEE Christian de Pescara permet de voir les photos ou schémas des appareils réalisés jusqu’en 1932. http://www.museehelico-alat.com/ .
:bounce:
 

oui, et ..:confused:

tu débarques, tu nous mets un article qui ressemble à une pub et ..:confused:
C'est t.impersonnel
 

pas un bonjour, pas de présentation, pas d'explications sur ce but de ce message ....
mouais
mauvais début sur FP !
 

C'est de l'hitoire de la voilures tournantes. C'est une réponse à une demande générée par votre Forum sur Google. Il y a longtemps que les hélicoptères de cette époque sont dans les Musées.
 

C'est une réponse à une demande générée par votre Forum sur Google.

:confused:
C'est de l'hitoire de la voilures tournantes. Il y a longtemps que les hélicoptères de cette époque sont dans les Musées.

Ca, j'ai bien compris.


C'est la méthode que je critique.
 

Désolé, je ne suis pas rodé par l'utilisation de Forum et j'ai commencé par ce que j'avais compris. Mon but dans un premier temps est d'informer. Je suis arrivé sur votre Forum parce que Google que j'ai questionné sur "E. Oehmichen" pose une question d'un de vos participants qui déplore le manque de netteté de la photo de l'appareil N°2. Je renvoie à un site où il y a des photos. Je peux en fournir car la photo de la maquette du N°2 est explicite. Salutations.
 


Pas de soucis Marquis :)
avec qqs explications, tout est plus clair :)
 


En matière d'histoire de la voilure tournante, j'essaye de faire la lumière. car si nous étions à une distance de 80 années lumières, nous verrions les voitures de l'époque, les avions. Aidez-moi à mettre un avatar. J'attends les voitures électriques françaises. Où sont les Peugeot?
 

J'ai finalement trouvé AVATAR. Excusez-moi. J'ai proposé la photo d'une Nacional Pescara présentè en 1931 au salon de l'auto qui se passait au Grand Palais à Paris. Il n'y en a plus que deux dans le monde et je n'en suis pas le propriétaire.