Nous avons fait partie hier des couillons qui ont étrenné la nouvelle façon d'aller au Mont Saint-Michel (parcage des voitures à 5km, et accès au site à pied ou en navette).
Arrivés à 5km du site, nous sommes tombés sur des guignols en blouson jaune fluo qui barrent l'ancienne route (aucun barrage de gendarmerie, pourtant seule habilitée à couper la voie publique...) et dévient le flux des véhicules vers un rond-point tout petit, situé un kilomètre plus loin, et rapidement saturé. Il n'y a aucune signalisation : on apprendra plus tard que les "architectes des bâtiments de France" refusent "tout objet qui dépasse du sol"
Après avoir patienté une bonne dizaine de minutes dans le rond-point, pour de bouchon créé par l'entrée de parking et sa barrière de péage quasi dans le rond-point, on est dirigé par d'autres guignols en blouson jaune vers ce qui est un véritable champ de boue. La 607 s'est presque enlisée, et s'est retrouvée en quelques instants à passer du bleu de Rhodes au caca d'oie intégral. Les parkings en herbe ne sont en fait que d'anciens prés salés, tout juste nivelés, mais pas du tout carrossables dès qu'il pleut un peu.
On sort de la voiture enfin garée pour s'enfoncer jusqu'aux chevilles dans la boue , et constater les dégâts sur le véhicule. Ensuite, on se tape environ 1500 mètres à pied jusqu'à la station des navettes qui parcourent la digue. On s'entasse debout dans des bus façon RATP ou aéroport (les voitures hippomobiles promises sont "différées de plusieurs mois"), qui, brinquebalant au milieu des touristes qui vont à pied vers l'île, vous déposent brutalement à plus de 500m du Mont, sur une digue défoncée par les passages d'engins de chantier. En gros, on prend la navette pour pas grand-chose et surtout on n'a pas le service "porte à porte" promis (car auparavant, on pouvait se garer au pied du Mont). Au retour, la navette ne vous dépose pas à la station, mais 200m avant. Même le personnel n'y comprend rien et confie que "c'est le gros bordel depuis hier". Les commentaires des touristes japonais, américains, anglais, allemands étaient édifiants...
L'ntégralité du site autour des parkings est inondable, et les touristes pataugent dans la boue pour accéder aux allées bétonnées. On a trouvé des parkings en dur : on apprendra que c'est pour les "VIP" et "ceux qui ont réservé". Le stationnement dans le champ vous coûtera 8,50 euros !
Bref, ce que la population environnante dit de la nouvelle formule semble fondé : on crée un disneyland de luxe pour bobos écolos, et le touriste lambda ne compte plus. On a le sentiment qu'on cherche juste à faire venir une fois le client sur la base de la réputation séculaire du Mont, et qu'on n'en a rien à faire s'il ne revient pas. Beaucoup (trop) d'argent public dans ce projet pour beaucoup (trop) de ratés, j'espère que la Cour des comptes s'y intéressera...
La mauvaise surprise au nettoyage de la 607, c'est de constater que la bouillasse qui macule la carrosserie est... salée ! Il faudra deux lavages à l'éponge et passage au jet pendant une demi-heure pour en venir à bout, tellement c'est collant.
Arrivés à 5km du site, nous sommes tombés sur des guignols en blouson jaune fluo qui barrent l'ancienne route (aucun barrage de gendarmerie, pourtant seule habilitée à couper la voie publique...) et dévient le flux des véhicules vers un rond-point tout petit, situé un kilomètre plus loin, et rapidement saturé. Il n'y a aucune signalisation : on apprendra plus tard que les "architectes des bâtiments de France" refusent "tout objet qui dépasse du sol"
Après avoir patienté une bonne dizaine de minutes dans le rond-point, pour de bouchon créé par l'entrée de parking et sa barrière de péage quasi dans le rond-point, on est dirigé par d'autres guignols en blouson jaune vers ce qui est un véritable champ de boue. La 607 s'est presque enlisée, et s'est retrouvée en quelques instants à passer du bleu de Rhodes au caca d'oie intégral. Les parkings en herbe ne sont en fait que d'anciens prés salés, tout juste nivelés, mais pas du tout carrossables dès qu'il pleut un peu.
On sort de la voiture enfin garée pour s'enfoncer jusqu'aux chevilles dans la boue , et constater les dégâts sur le véhicule. Ensuite, on se tape environ 1500 mètres à pied jusqu'à la station des navettes qui parcourent la digue. On s'entasse debout dans des bus façon RATP ou aéroport (les voitures hippomobiles promises sont "différées de plusieurs mois"), qui, brinquebalant au milieu des touristes qui vont à pied vers l'île, vous déposent brutalement à plus de 500m du Mont, sur une digue défoncée par les passages d'engins de chantier. En gros, on prend la navette pour pas grand-chose et surtout on n'a pas le service "porte à porte" promis (car auparavant, on pouvait se garer au pied du Mont). Au retour, la navette ne vous dépose pas à la station, mais 200m avant. Même le personnel n'y comprend rien et confie que "c'est le gros bordel depuis hier". Les commentaires des touristes japonais, américains, anglais, allemands étaient édifiants...
L'ntégralité du site autour des parkings est inondable, et les touristes pataugent dans la boue pour accéder aux allées bétonnées. On a trouvé des parkings en dur : on apprendra que c'est pour les "VIP" et "ceux qui ont réservé". Le stationnement dans le champ vous coûtera 8,50 euros !
Bref, ce que la population environnante dit de la nouvelle formule semble fondé : on crée un disneyland de luxe pour bobos écolos, et le touriste lambda ne compte plus. On a le sentiment qu'on cherche juste à faire venir une fois le client sur la base de la réputation séculaire du Mont, et qu'on n'en a rien à faire s'il ne revient pas. Beaucoup (trop) d'argent public dans ce projet pour beaucoup (trop) de ratés, j'espère que la Cour des comptes s'y intéressera...
La mauvaise surprise au nettoyage de la 607, c'est de constater que la bouillasse qui macule la carrosserie est... salée ! Il faudra deux lavages à l'éponge et passage au jet pendant une demi-heure pour en venir à bout, tellement c'est collant.