Odeur de brulé , cramé

Flofeleo

Membre régulier
7 Mai 2020
31
0
6
Rennes
Bonjour,
J'ai une peugeot 508 , 160cv HDI qui a 700 km au compteur.
Hier j'ai fait 10 km, j'ai reculé mon véhicule et en sortant du véhicule il y avait une forte odeur de brulé , cramé, comme une courroie brulée, mon ventilo tournait fortement aussi.
Quelqu'un à une idée de ce que ca peut être.
 



Salut,

Juste une hypothèse aussi, un véhicule neuf à toujours une forte odeur après avoir rouler surtout vu les températures qu'on à depuis quelque jours.

Je me souviens les premières semaine ou j'avais reçu ma 308 en Juillet, il y avait pas mal de forte odeur après avoir roulé.
 

Au bout de 700 km ! ca me parait court, c'est une hypothèse effectivement.

Non, c'est même beaucoup, généralement, ça régénère avant.
Sur un véhicule neuf, il peut y avoir des étiquettes mal placées, de la graisse, plein de chose issues du montage.
 
  • J'aime
Reactions: Nener


oui, aucun souci, c'est la Régénération du FAP.
Pas d’inquiétude.
 

Oui , régénération du FAP je pense aussi.
Ce matin rien à signaler aucune odeur.
OK merci à vous, ca fait franchement peur étant donné l'odeur .
D'ailleurs pourquoi il n'y a pas d'indicateur sur le tableau de bord afin d'informer le conducteur.
 

Oui , régénération du FAP je pense aussi.
Ce matin rien à signaler aucune odeur.
OK merci à vous, ca fait franchement peur étant donné l'odeur .
D'ailleurs pourquoi il n'y a pas d'indicateur sur le tableau de bord afin d'informer le conducteur.

parce qu'avec un indicateur, tu réponds à une question et le conducteur s'en pose 5 autres, le cercle infernal...
 



pourquoi? une fois la régénération amorcée, elle va se terminer même moteur arrêté ( le ventilo refroidit le sous-capot).

La régénération va s'arrêter, oui. Mais pas se terminer, au sens aller jusqu'au bout.

Je l'ai vérifié à plusieurs reprises sur un moteur €6 (et €3 il y a longtemps), si on coupe le moteur seulement quelques minutes après le début de la régénération, alors que les particules brulent bien, le FAP ne se régénérera pas complètement. La combustion des particules a besoin d'oxygène, et moteur arrêté, pas d'oxygène.

Par contre, durant une régénération, le calculateur moteur coupe les consommateurs électriques, et arrête vraisemblablement les post-injections bien avant que le FAP ne soit totalement régénéré.
Une fois la combustion des particules bien lancée, la températures du FAP est suffisante pour que les particules brulent par auto-combustion, grâce à l'apport d'oxygène permanent des gaz d'échappement. Et là, régénération est complète.

Avec une régénération lors d'un trajet de 13 KM, l'espacement entre 2 régénérations est d'environ 700Km chez moi. La régénération est incomplète.
Si je fais entre 5 et 10 Km de plus, cet intervalle passe à 1400Km. La régénération est complète
 

Une fois la réaction amorcée, les suies se consument, donc pas besoin que le moteur tourne ( c'est le même principe qu'un feu de conduit de cheminée).
La différence de kilomètre entre les deux régénérations est dû uniquement au stratégie appliquée par le calculateur moteur.
 

Pour que les suies se consument, il faut de l'oxygène. C'est le principe même de la combustion.
Moteur arrêté, sans gaz d'échappement, comment fait-on arriver cet oxygène dans le FAP ?

La difference de kilométrage vient bien de la quantité de suies restant dans le FAP. En €6, on peut voir la modélisation de la quantité de suies, qui fonctionne aussi bien en accumulation qu'en combustion avec diagbox.
Et si je coupe mon moteur trop tôt, il reste beaucoup plus de suies que si je le coupe plus tard. Du coup, la régénération suivante se produira beaucoup plus tôt.
 

Il y a de l'oxygène dans les suies et dans l'air ambiant, c'est largement suffisant pour une combustion.
 

Pour brûler les 15 grammes de suies dans mon FAP quand une régénération se déclenche, il faut plusieurs dizaines de grammes d'oxygène et plusieurs centaines de litres d'air. Et à condition que 100% de l'oxygène de l'air soit utilisé pour la combustion. C'est de la chimie élémentaire.

D'où vient cet air moteur arrêté ?

Mon calculateur moteur et Diagbox sont formels, moteur arrêté, pas de combustion significative des suies.

La combustion ne s'arrête pas immédiatement à la coupure moteur, naturellement.
Il y a quelques litres d'air dans le FAP et dans la ligne d'échappement, mais bouchée en amont, ce n'est pas une cheminée avec un tirage suffisant.
Il ne doit pas y avoir beaucoup d'oxygène disponible dans les suies, composées majoritairement de carbone pur, d'hydrocarbures imbrulés et HAP qui eux sont des composés de carbone et d'hydrogène.Reste un peu d'eau, des oxydes métalliques et des sulfates, mais tous en petite quantité.

suie.jpg
 
Dernière édition:

tu en as des certitudes...des régénérations moteur arrêté, j'en ai fait plein.
Diagbox n'indique que ce qu'on veut bien lui faire dire.
Je t'ai trouvé un peu d'oxygène :)

upload_2020-6-3_16-35-25.png
 

Je me base sur mon expérience depuis 2006 et je connais cette documentation.

Elle est très optimiste en ce qui concerne le temps de régénération.
En pratique, les 15 à 16g de suie contenus dans mon FAP mettent nettement plus de 5' à se consumer avec une température de gaz d’échappement supérieure à 600°C. Après son déclenchement, on est plus proche de 10', soit 2 fois le temps indiqué pour 2 fois moins de suie. Et ce, moteur tournant, naturellement.

Quand à l'oxygène apporté par l'additif... A chaque plein, tous les 1000Km environ, il y a ~4 mL (quelques milligrammes) d'additif injecté dans mon réservoir. C'est très peu, voire négligeable par rapport aux dizaines de grammes d'oxygène nécessaire à la combustion complète des suies lors d'une régénération.

Et si la régénération se poursuivait significativement moteur arrêté, le fait de faire de courts trajets ne devrait jamais poser de problème. A peine 5' de roulage, et hop, la régénération est assurée. En pratique, il faut plus que ça. Au point que certains qui ne font que de courts trajets ont des problèmes.
 
Dernière édition:

Moi je me base sur mon expérience professionnelle de 1997 ( je sais, c'était au siècle dernier et ce n'est probablement plus valable :) ).
La régénération s'amorce à 450° grâce à l'additif qui se combine aux suies lors de la combustion ( la quantité injectée dans le réservoir est suffisante) d'où l'apport d'oxygène.
Ce n'est pas la durée de roulage qui importe mais la charge du moteur, ce qui explique la mise en route des consommateurs lors de la régé.
 

En 1997, il n'y avait ni FAP ni régénération chez PSA :non:

Quand au reste, il n'y a pas vraiment de rapport avec une régénération moteur arrêté et le fait que quelques milligrammes d'additif ne fourniront jamais les dizaines de grammes d'oxygène nécessaires à une régénération complète une fois qu'elle est amorcée. Un apport extérieur d'oxygène est indispensable.

C'est bien de lire les documents sur le sujet, mais ça ne suffit pas pour le maîtriser :spamafote: Un peu de chimie élémentaire (réactions d combustion, masse et volume molaire...) aident à bien comprendre et à saisir les ordres de grandeur en jeu. Et des mesures avec Dagbox complètent ça très bien.

Au fait, une régénération s'amorce parfaitement en ville, avec une charge moteur très faible. C'est à cela que servent les post-injections :oui: Dans ce conditions, pourtant loin d'être idéales, la température dépasse les 600°C à l'entrée du FAP. Ce n'est peut-être pas écrit dans ta documentation, mais c'est ce qui se passe et ça se mesure facilement avec Diagbox. Et pour que la régénération aille à son terme, il suffit de laisser tourner le moteur, même à faible charge suffisamment longtemps.
 
Dernière édition:

tu en as des certitudes...des régénérations moteur arrêté, j'en ai fait plein.
Diagbox n'indique que ce qu'on veut bien lui faire dire.
Ces régénérations "forcées à la valise", en atelier, n'ont rien à voir avec celles normales qui sont interrompues par l'arrêt du moteur

FAP.jpg
 

Moi je me base sur mon expérience professionnelle de 1997 ( je sais, c'était au siècle dernier et ce n'est probablement plus valable :) ).
La régénération s'amorce à 450° grâce à l'additif qui se combine aux suies lors de la combustion ( la quantité injectée dans le réservoir est suffisante) d'où l'apport d'oxygène.
Ce n'est pas la durée de roulage qui importe mais la charge du moteur, ce qui explique la mise en route des consommateurs lors de la régé.
:bien: Tout à fait ! Donc -grâce à l'additif- pas besoin des 600° dont parle @janfi67 à deux reprises... :spamafote:
 

Quel rapport entre les 600°C dont je parle et les 450°C requis pour amorcer une régénération dont tu parles en m'y associant @leon29, et pourquoi me taguer ? :voyons:

Aucun rapport :non:, mais puisque tu sembles ne pas l'avoir compris, je vais te le ré-expliquer :spamafote:

Les plus de 600°C dont je parle sont atteint grâce aux post-injections en entrée de FAP. C'est une mesure faite en temps réel lors d'une régénération déjà publiée sur ce forum.
Si j'en parle c'est que, toutes choses étant égales par ailleurs et si la quantité d'oxygène est suffisante, plus la température est élevée, plus la combustion des suies, donc la régénération est rapide.

Le document cité par @kawajo dit que 30g de suies additivées sont brulées en 5'. Je trouve cela très optimiste, irréaliste même. Et ce n'est pas la seule erreur ou imprécision de ce document.
Je ne me contente pas de l'affirmer péremptoirement, je donne les résultats de la mesure d'une vraie régénération qui a pris près de 10' pour bruler 15g de suie malgré une température supérieur à 600°C, largement supérieure à la température minimale de combustion des suies additivées.

Je ne répète pas sans vérification ce que je lis. Je manipule, j'expérimente :oui:
 
Dernière édition:

"Les plus de 600°C dont je parle sont atteint grâce aux post-injections en entrée de FAP."

Exact et même indispensable sur les diesels sans additif
 


Sur des modèles grand public ? Avant la 607 ?

Mais tu vas nous donner un lien, même si c'est un autre type de véhicule, comme ça, on pourra tous s'instruire :oui:
 



La première voiture particulière diesel commercialisée avec un filtre à particule fut la Mercedes classe S W16, réservée à la Californie entre septembre 1985 et 1988. Mais ce FAP n'était pas au point et a rapidement été abandonné:

For the US and Canadian markets, a new 3.0-litre six-cylinder inline OM603 diesel engine was introduced, replacing five-cylinder engine with same displacement. It was a first six-cylinder passenger diesel engine by Mercedes-Benz. This new engine was available in long wheelbase version only, 300 SDL, for the first time. For California, the diesel engines were fitted with diesel particulate filter, a world's first for the passenger car. The new engine had an ill-gotten reputation for higher percentage of aluminium cylinder head failure due to poor placement of diesel particulate filter and due to the erosion of head gasket, allowing cooling fluid to seep in the cylinders. However, they failed to perform as designed and were removed from the engines. For 1988, the engine was revised to correct the issues and move the particulate filter further away from the engine. In 1990, the same engine was bored out to 3.5 litres as to compensate for reduced performance due to stricter emission regulations. The bored out 3.5-litre version did not have any of aforementioned issues other than some units experiencing the unexplained erosion of head gasket. The 3.5-litre version was available in both standard and long wheelbases (350 SD and 350 SDL).

https://en.wikipedia.org/wiki/Mercedes-Benz_W126

FAP mercedes.jpg

FAP mercedes1.jpg

FAP mercedes2.jpg

FAP mercedes3.jpg
L'histoire ne dit pas si neuf il sentait le cramé ni s'il se régénérait moteur arrêté :spamafote:
 
Dernière édition:

Le problème des FAP sans additif est la charge trop importante en suie et le dégagement de chaleur lors de la régénération qui a tendance de fissurer la céramique, bien moins élaborée à l'époque que de nos jours.
A l'époque, pas de post-combustion sur les diesels à injection indirecte, le gazole US disponible uniquement aux pompes camions, le succès commerciale assuré :)