Val de Vienne
Bilan
La tradition est respectée dans les
Rencontres Peugeot Sport avec un lancement dans la Vienne, toujours accueilli par un grand nombre de concurrents et de voitures, le tout agrémenté de quelques surprises de début de saison à commencer par le forfait, avant même les départs, de certains grands favoris. La nouvelle vague de pilotes promet un grand crû 2006.
Coupe 206 Sprint : Une relève assurée
Base de la pyramide de la filière Peugeot Sport, la
Coupe 206 Sprint accueille chaque année un nombre grandissant de jeunes pilotes. Ils n’ont pas l’âge du permis de conduire pour certains mais affichent des palmarès qui pourraient faire blêmir des plus anciens ! Dix lionceaux (-21 ans) se présentaient au départ dont le plus jeune Aurélien Comte (17 ans) crédité des deux pole positions. Pas beaucoup plus vieux, le tarnais David Pouget s’installait à ses côtés sur la grille de départ du samedi privée du grand favori de cette édition Johan Rambeaud (vice-champion 2005 derrière Clairet), victime d’un accrochage en essai. Plus prompt au lancement, Pouget dominait Comte jusqu’au 10e passage où le « gamin » regagnait les stands suite à une surchauffe moteur. En cavalier seul, Pouget décrochait sa première victoire en sport automobile devant le lionceau, Marc Guillot, parti 8e place sur la grille. Il lui a fallu de la patience pour se défaire des Thomas Peyr, Morgan Riche également étonnant lionceau, mais aussi du champion du Trophée Pirelli 2005 : Nicolas Milan. Déçu de sa 5e place, ce favori se rachetait une conduite le lendemain en remportant la manche dominicale sans aucune résistance de la concurrence. A l’affût, David Pouget ne put compter sur la moindre erreur du leader. « Pour la première fois depuis mes débuts en sport auto il y a six ans, je pointe en tête d’un championnat. Je suis ravi de ce classement et de ces deux podiums ». 6e au départ, Eric Coppens complétait l’affiche du dimanche face au duettistes Peyr et Comte. Ce dernier, meilleur lionceau de cette manche, a offert un festival. Il ne profitait pas de sa pole en partant à la faute dès le départ et remontait sans relâche ses adversaires pour terminer 5e et meilleur lionceau.
Classements Coupe 206 Sprint
Course 1
1.D. Pouget, 14t. en 30’26’’023 (moy : 103,696 km/h)
2. M. Guillot (1er lionceau) à 5’’749
3. T. Peyr à 7’’291
4. M. Riche (L) à 8’’995
5. N. Milan à 9’’742
6. E. Coppens à 10’’282
7. E. Castan à 15’’801
8. B. Lacour à 19’’108
9. F. Urban à 16’’741
10. T. Clay (L) à 20’’352, etc.
MT : T. Peyr, 2’09’’870 (moy : 104,144 km/h)
Course 2
1. N. Milan, 13t. en 31’32’’135 (moy : 92,925 km/h)
2. D. Pouget à 8’’979
3. E. Coppens à 12’’060
4. T. Peyr à 23’’282
5. A. Comte à 25’’969 (1er lionceau)
6. F. Urban à 26’’376
7. M. Riche (L) à 26’’737
8. Y. Dusserre à 29’’457
9. F. Hainaud à 31’’050
10. B. Latour à 34’’382, etc.
MT : N. Milan, 2’24’’117 (moy: 93,848 km/h)
Championnat : 1. D. Pouget, 57 pts – 2. N. Milan, 51 – 3. T. Peyr, 47 – 4. E. Coppens, 42 – 5. M. Riche, 38 – 6. M. Guillot, 36 – 7. F. Urban, 30 – 8. A. Comte, 26 – 9. B. Lacour, 24 – 10. Castan, 20, etc.
Course Relais 206 : Poissy rime avec tactique !
En 2005, l’équipe de Poissy engagée par le Site de Production créait la surprise en s’imposant grâce à une tactique « osée » sous le régime du safety-car. Cette année, désormais sous la bannière du Club de Poissy, Sébastien Allot et son nouvel équipier Mickaël Carrée ont adopté un fin stratagème pour déjouer les plans de leurs adversaires ! Les champions nîmois (Arnaud et Olivier Gomez) et le Club de Villefranche, crédité de la pole (Morat-Coquard) s’en souviendront longtemps. En explication pour la victoire, ils laissaient Poissy se mêler à leur duel et tentaient à 30 minutes de l’arrivée un pari avec la nouvelle réglementation fédérale en matière de safety-car. Mauvaise pioche pour Nîmes et Villefranche qui chutaient aux 25e et 26e places finales. Ils ne furent pas les seuls dans ce cas, plusieurs autres clubs ayant perdu gros dans leur interprétation. De son côté, Poissy gérait sa fin de course au grand bonheur de Mickaël Carrée qui remportait sa première course en sport automobile. Tactique et rapidité ont rythmé leur effort récompensé à sa juste valeur.
Derrière, les outsiders se succédaient. Tout d’abord, La Réunion 2 (Buzeau-Ghislain) qui abandonnait. Même sanction pour Poissy 5 (Giraud-Paternoster) qui venait de décrocher le meilleur tour en course ou pour Melun (Touzery-Hamiche-Zangarelli) trahi par la boîte de vitesses. Les marches du podium restantes revenaient ainsi à Paris 4 (Benoît et Norbert Bailly) et Toulouse (Piagno-Cousserand) qui ont offert une magnifique fin de course. Champagnole (Mathis-Philibert-Sivignon) et Clermont-Ferrand (Jolivière-Fontanel) complétaient ce premier top cinq de la saison.
A noter l’absence des favoris du Club du Mans (Bourdon-Clairet), vice-champion l’an passé, qui ont promis leur revanche à Magny-Cours à l’occasion de la manche inédite de 24 Heures.
Classements Course Relais 206
Course 1
1. Club Poissy, 77t en 3h01’36’’674 (moy : 95,574 km/h)
2. Club Paris 4 à 4’’427
3. Club Toulouse à 7’’311
4. Club Champagnole à 10’’872
5. Club Clermont-Ferrand à 26’’728
6. Club Toulouse 2 à 27’’457
7. Club Bergerac 5 à 30’’175
8. Club Besançon à 37’’192
9. Club Strasbourg à 38’’882
10. Club Manosque 4 à 39’’888
MT : Club Poissy 5, 2’10’’111 (moy: 103,951 km/h)
Championnat
1. Club Poissy, 50 pts – 2. Paris 4, 47 – 3. Toulouse, 44 – 4. Champagnole, 42 – 5. Clermont-Ferrand, 40 – 6. Toulouse 2, 38 – 7. Bergerac 5, 36 – 8. Besançon, 34 – 9. Strasbourg, 32 – 10. Manosque 4, 30, etc.
Trophée Pirelli : Courtois et James maîtres du jeu.
Pour la deuxième année consécutive, les Hommell et 206 CC ont fait bon ménage. Dans le clan des lionnes, on s’attendait à un match entre deux anciens rivaux de la Coupe 306 : Bruno Courtois et Ludovic Bellinato. Pas prêt, ce dernier déclarait forfait laissant Bruno Courtois renouer avec la première marche du podium. Du côté des Hommell, le champion sortant, Marcel Sciabbarrasi remet son titre en jeu mais cette fois au volant d’une Barquette. Difficile donc de rivaliser avec les RS2 dont celle d’un Guy James des grands jours.
Le samedi, quatre 206CC monopolisaient les avant-postes avec Hervé Roger en chef de file devant Rueflin, Courtois et Albouy. La première Hommell, James pointait au 5e rang. Au départ Roger et Courtois faussaient compagnie à la meute et se livraient un beau combat avant que Courtois n’y mette un terme à la mi-course. Derrière ce duo, James tirait son épingle du jeu et bataillait pour la troisième marche du podium avec Rueflin qui ne parvint jamais à trouver l’ouverture. Fessler terminait au 5e rang, synonyme de deuxième place des Hommell devant Sciabbarrasi auteur d’une faute. Le dimanche, le jeune Rueflin ne put conserver longtemps l’avantage de sa pole face à Roger soucieux de prendre sa revanche. Rapidement, il abandonnait laissant une nouvelle fois Courtois parti 5e, s’installer en tête. Au contraire de la veille Courtois eut du fil à retordre avec des adversaires pressants tels que Rueflin et Albouy. Ce classement restait inchangé jusqu’au damier. Esseulé au 4e rang, James s’assurait la victoire en Hommell devant Sciabbarrasi et Corduan venu à bout de José Martins.
Classements Trophée Pirelli
Course 1
1. B. Courtois (CC), 14t. en 29’26’’369 (moy : 107,198 km/h)
2. H. Roger (CC) à 2’’466
3. G. James (H) à 4’’044
4. J. Rueflin (CC) à 4’’044
5. P. Fessler (H) à 8’’446
6. M. Sciabbarrasi (H) à 17’’693
7. M. Martins (H) à 31’’716
8. J.C. Thévenet (H) à 33’’481
9. R. Hofman (CC) à 33’’878
10. G. Paganini (CC) à 41’’268
MT : P. Fessler (H), 2’05’’856 (moy : 107,465 km/h)
Course 2
1. B. Courtois (CC), 14t. en 30’16’’631 (moy : 104,232 km/h)
2. J. Rueflin (CC) à 0’’660
3. A. Albouy (CC) à 1’’280
4. G. James (H) à 15’’185
5. M. Sciabbarrasi (H) à 17’’942
6. G. Paganini (CC) à 26’’724
7. P. Corduan H) à 44’’759
8. J. Martins (H) à 45’’613
9. M. Martins (H) à 45’’797
10. C. Barbey (H) à 46’’624, etc.
MT : B. Courtois, 2’06’’467 (moy: 106,946 km/h)
Championnat :
Hommell : 1. G. James, 100 – 2. M. Sciabbarrasi, 91 – 3. M. Martins, 82, etc.
206CC : 1. B. Courtois, 60 pts – 2. J. Rueflin, 51 – 3. G. Paganini, 42, etc.
Communiqué de presse
Peugeot Sport