[Île de la Réunion] Championnat [2008 à 2018]
- Démarrée par Thomas
- Date de début
![[:crocoludo:4]](/Forum/styles/default/xenforo/smilies-fp/perso/4/crocoludo.gif "crocoludo-4 [:crocoludo:4]")
De notre envoyé spécial...
10e rallye national de bourbon
De retour un peu humide depuis la spéciale d'Arums à la Plaine des Palmistes...
Les deux Peugeot du top ten à cet instant alors qu'ils sont sur la ligne de départ de la dernière ES de la journée.
Malik Unia 3e :
Stéphane Sam Caw Freve 5e :
![[:crocoludo:5]](/Forum/styles/default/xenforo/smilies-fp/perso/5/crocoludo.gif "crocoludo-5 [:crocoludo:5]")
10e rallye national de bourbon
De retour un peu humide depuis la spéciale d'Arums à la Plaine des Palmistes...
Les deux Peugeot du top ten à cet instant alors qu'ils sont sur la ligne de départ de la dernière ES de la journée.
Malik Unia 3e :
Stéphane Sam Caw Freve 5e :
Je n'y croyais plus, mais Malik Unia vient de passer en tête du rallye national Mogamat ce matin dimanche(aprés ES10) 
C'était presque la Bérézina pour Peugeot cette épreuve(abandon Bellon, grosse perte de temps irratrappable pour Sam Caw Frève)
Edit: http://www.autorun.re/chronos-en-direct
C'était presque la Bérézina pour Peugeot cette épreuve(abandon Bellon, grosse perte de temps irratrappable pour Sam Caw Frève)
Edit: http://www.autorun.re/chronos-en-direct
![[:crocoludo:1]](/Forum/styles/default/xenforo/smilies-fp/perso/1/crocoludo.gif "crocoludo-1 [:crocoludo:1]")
4e Rallye de Saint-André
Première étape
Cette première journée était aussi l’occasion d’assister à un duel au sommet entre les prétendants à la victoire d’étape. Les détenteurs de grosse cylindrée - à l’instar de Stéphane Sam Caw Frève, Samuel Bellon et Malik Unia - étaient donc attendus au tournant, et ils n’ont pas déçu. Dans ce duel de ténors, Stéphane Sam Caw Frève s’est montré le plus entreprenant. À bord de sa 206 WRC, le Bénédictin a dompté les deux premières spéciales et fait exploser les chronos en descendant sous la barre des six minutes. Néanmoins, la 3e spéciale lui fut fatale et suffit à faire disparaître le matelas de points qu’il s’était constitué. "J’ai freiné trop tard et j’ai fait un tout droit dans un virage, regrette un SCF forcément déçu. Il n’y a eu plus de peur que de mal, mais j’ai quand même perdu un temps précieux". Une situation qui a fait le bonheur de Malick Unia jusqu’à présent relégué à la 2e place. Le détenteur de la 306 Maxi s’est retrouvé catapulté à la première place à 1"1’ devant SCF et prendra aujourd’hui le départ de la 5e spéciale avec le statut de leader. Pour Samuel Bellon, cette journée ne restera pas dans les annales. Malheureux au rallye de Bourbon, il l’a été une nouvelle fois à Saint-André. Sa 207 S2000 a fait des siennes et l’a privé de direction assistée lors des deux premières manches. S’il est parvenu à limiter la casse dans la 3e, il est désormais à 52 secondes de la tête de la course.
à JCL 
![[:crocoludo:7]](/Forum/styles/default/xenforo/smilies-fp/perso/7/crocoludo.gif "crocoludo-7 [:crocoludo:7]")
Première étape
Cette première journée était aussi l’occasion d’assister à un duel au sommet entre les prétendants à la victoire d’étape. Les détenteurs de grosse cylindrée - à l’instar de Stéphane Sam Caw Frève, Samuel Bellon et Malik Unia - étaient donc attendus au tournant, et ils n’ont pas déçu. Dans ce duel de ténors, Stéphane Sam Caw Frève s’est montré le plus entreprenant. À bord de sa 206 WRC, le Bénédictin a dompté les deux premières spéciales et fait exploser les chronos en descendant sous la barre des six minutes. Néanmoins, la 3e spéciale lui fut fatale et suffit à faire disparaître le matelas de points qu’il s’était constitué. "J’ai freiné trop tard et j’ai fait un tout droit dans un virage, regrette un SCF forcément déçu. Il n’y a eu plus de peur que de mal, mais j’ai quand même perdu un temps précieux". Une situation qui a fait le bonheur de Malick Unia jusqu’à présent relégué à la 2e place. Le détenteur de la 306 Maxi s’est retrouvé catapulté à la première place à 1"1’ devant SCF et prendra aujourd’hui le départ de la 5e spéciale avec le statut de leader. Pour Samuel Bellon, cette journée ne restera pas dans les annales. Malheureux au rallye de Bourbon, il l’a été une nouvelle fois à Saint-André. Sa 207 S2000 a fait des siennes et l’a privé de direction assistée lors des deux premières manches. S’il est parvenu à limiter la casse dans la 3e, il est désormais à 52 secondes de la tête de la course.
à JCL 
![[:crocoludo:8]](/Forum/styles/default/xenforo/smilies-fp/perso/8/crocoludo.gif "crocoludo-8 [:crocoludo:8]")
Publication de la liste des engagés à la Ronde de l'Est aujourd'hui mercredi
Sam Caw Frève en 206 WRC, Unia et Remon en 306 Maxi et Lafuteur en 208 R2...
A suivre sur http://www.autorun.re/
Edit: forfait de Lafuteur car sa 208 R2 n'a pu arriver sur l'île à cause de la mauvaise météo
Sam Caw Frève en 206 WRC, Unia et Remon en 306 Maxi et Lafuteur en 208 R2...
A suivre sur http://www.autorun.re/
Edit: forfait de Lafuteur car sa 208 R2 n'a pu arriver sur l'île à cause de la mauvaise météo
Aprés première étape Ronde de l'Est, Stéphane Sam Caw Frève place sa 206 WRC en première place avec 42" d'avance sur son second
Malik Unia et sa 306 Maxi était longtemps 2ème du rallye avant de perdre pas mal sur une spéciale(crevaison??)et se retrouve 5ème en fin de journée
Malik Unia et sa 306 Maxi était longtemps 2ème du rallye avant de perdre pas mal sur une spéciale(crevaison??)et se retrouve 5ème en fin de journée
2e ronde de l’Est. Dans des conditions exécrables, Stéphane Sam-Caw-Frève a pris une bonne option sur la victoire finale à l’issue de la première étape...
"Il va en rester combien demain après-midi ?" La question est revenue sur toutes les lèvres hier soir dans les paddocks à l’issue de la première étape. On a assisté à une véritable hécatombe d’abandons dans des conditions très difficiles. Sur les soixante équipages qui ont passé avec succès les vérifications techniques et administratives, il n’en reste que quarante-quatre au bout d’un samedi qui s’est terminé sous le déluge. Le premier à tomber au bout d’un kilomètre est ni plus ni moins que le vice-champion de la Réunion, Mamisoa Rajoël. Le pilote de la Honda Civic se retrouve dans les cannes en sortant trop fort d’une bosse dans la spéciale de Sainte Marguerite. Il se paye une grosse frayeur (voir par ailleurs).
Le groupe R perd son grand favori. Le groupe N va l’imiter. Johny Picard se met à voler dans Blêmir. Problème : elle retombe à pic et finit sa course dans les champs. Sans trop de dégâts. La Subaru ne repartira plus. Les deux hommes ont déjà grillé leur joker. "Sur le carnet de note, j’avais prévu d’y aller à fond. Je suis là pour prendre mon pied. Ce n’est pas passé tant pis", explique calmement le champion de la Réunion en titre. "On est allé un peu trop fort. On a pris peut-être un peu trop de risque. J’étais chaud, je voulais faire le scratch", souffle Rajoël. Ils ont joué, ils ont tenté, ils ont perdu.
Unia part en vrille
À ne plus rien y comprendre. Les anciens dégoupillent à tout va. Les jeunes font preuve de sagesse. Si fougueux d’habitude, Stéphane Sam-Caw-Frève a calmé le jeu après un premier scratch où il prend 24 secondes à Malik Unia. "C’est le prix de la voiture qui me calme, plaisante "SCF". J’ai pris une bonne avance même si j’ai commis quelques erreurs. Les conditions sont difficiles." Pas que pour lui. En début de soirée, deuxième avant la dernière boucle, Malik Unia perd le contrôle sous les grosses averses de l’Est. "Dès que je mets les gaz, ça part en vrille. Je croyais avoir trouvé les bons réglages sous la pluie. On va analyser tout ça ce soir", raconte l’équipage dionysien. Il est relégué en quatrième position avec deux minutes de retard. Une deuxième place qu’a cru tenir l’étonnant Meddy Gerville avant d’aller se coucher. Une bosse dans Blêmir 3 lui a été fatale. "Nous sommes partis en aquaplaning lorsque nous avons retouché le sol. Dommage." La Mitsubishi se retrouve lanterne rouge. C’est Jean-Pascal Pausé qui se pose en dauphin de Sam-Caw-Frève et prend du même coup les commandes du groupe N. thierry Law-Long se glisse à la troisième place et domine le groupe R. Un podium inimaginable avant le départ. On n’est pas au bout de nos surprises cette saison.
"Il va en rester combien demain après-midi ?" La question est revenue sur toutes les lèvres hier soir dans les paddocks à l’issue de la première étape. On a assisté à une véritable hécatombe d’abandons dans des conditions très difficiles. Sur les soixante équipages qui ont passé avec succès les vérifications techniques et administratives, il n’en reste que quarante-quatre au bout d’un samedi qui s’est terminé sous le déluge. Le premier à tomber au bout d’un kilomètre est ni plus ni moins que le vice-champion de la Réunion, Mamisoa Rajoël. Le pilote de la Honda Civic se retrouve dans les cannes en sortant trop fort d’une bosse dans la spéciale de Sainte Marguerite. Il se paye une grosse frayeur (voir par ailleurs).
Le groupe R perd son grand favori. Le groupe N va l’imiter. Johny Picard se met à voler dans Blêmir. Problème : elle retombe à pic et finit sa course dans les champs. Sans trop de dégâts. La Subaru ne repartira plus. Les deux hommes ont déjà grillé leur joker. "Sur le carnet de note, j’avais prévu d’y aller à fond. Je suis là pour prendre mon pied. Ce n’est pas passé tant pis", explique calmement le champion de la Réunion en titre. "On est allé un peu trop fort. On a pris peut-être un peu trop de risque. J’étais chaud, je voulais faire le scratch", souffle Rajoël. Ils ont joué, ils ont tenté, ils ont perdu.
Unia part en vrille
À ne plus rien y comprendre. Les anciens dégoupillent à tout va. Les jeunes font preuve de sagesse. Si fougueux d’habitude, Stéphane Sam-Caw-Frève a calmé le jeu après un premier scratch où il prend 24 secondes à Malik Unia. "C’est le prix de la voiture qui me calme, plaisante "SCF". J’ai pris une bonne avance même si j’ai commis quelques erreurs. Les conditions sont difficiles." Pas que pour lui. En début de soirée, deuxième avant la dernière boucle, Malik Unia perd le contrôle sous les grosses averses de l’Est. "Dès que je mets les gaz, ça part en vrille. Je croyais avoir trouvé les bons réglages sous la pluie. On va analyser tout ça ce soir", raconte l’équipage dionysien. Il est relégué en quatrième position avec deux minutes de retard. Une deuxième place qu’a cru tenir l’étonnant Meddy Gerville avant d’aller se coucher. Une bosse dans Blêmir 3 lui a été fatale. "Nous sommes partis en aquaplaning lorsque nous avons retouché le sol. Dommage." La Mitsubishi se retrouve lanterne rouge. C’est Jean-Pascal Pausé qui se pose en dauphin de Sam-Caw-Frève et prend du même coup les commandes du groupe N. thierry Law-Long se glisse à la troisième place et domine le groupe R. Un podium inimaginable avant le départ. On n’est pas au bout de nos surprises cette saison.
Victoire de Sam Caw Frève, tandis qu'Unia, au prix d'une attaque désespérée(et plusieurs meilleurs temps)parvient à subtiliser la 2ème place au pilote Subaru Pause !!!! 
Doublé Peugeot pour la première épreuve du championnat réunionnais 2013
Doublé Peugeot pour la première épreuve du championnat réunionnais 2013
Il avait terminé la saison 2012 en trombe à Saint-André en remportant son premier rallye au mois de décembre dernier. Stéphane Sam-Caw-Frève a démarré 2013 sur les chapeaux de roue. Le Bénédictin ne s’est pas fait prier pour engranger un second succès d’affilée ce week-end sur les routes de l’Est. Après un samedi rondement mené avec 42" sur Jean-Pascal Pausé et 1’50" sur Malik Unia, la 206 WRC pouvait voir venir. La Lionne a parfaitement géré son dimanche en s’offrant tout de même trois scratches sur les six au programme. "C’est un terrain qui me réussit bien. Mon expérience de pistard m’a aussi servi sur des trajectoires souvent très pieugieuses avec la météo. Je n’ai pas pris beaucoup de risques", souligne le premier leader du championnat. Alors que sa fougue lui a souvent desservi dans un récent passé, l’ancien champion de karting a su garder son sang-froid même quand la bête a commencé à tousser en rentrant au parc fermé. "Comme quoi, il faut rester vigilant et concentré jusqu’au bout", sourit le jeune homme. Je crois que c’est un problème au niveau du moteur et des bobines. On verra d’ici demain ..."
Rendez-vous à Saint-Joseph
En attendant, "SCF" savoure et se tourne déjà vers Saint-Joseph. Une épreuve que, malgré sa deuxième place l’an dernier, le vainqueur de la Ronde de l’Est redoute particulièrement. "Il faudra bien se préparer. Je ne suis pas très à l’aise là-bas. Contrairement à Samuel Bellon qui sera présent. Avec Olivier Payet qui nous prépare peut-être une petite surprise, la concurrence sera féroce", conclut-il. Stéphane Sam-Caw-Frève. Sans oublier Malik Unia. Le pilote dionysien est revenu de l’enfer en arrachant une deuxième place au forceps. La 306 Kit-Car a survolé les trois dernières spéciales. Le quadruple champion de la Réunion est au rendez-vous. "Je suis à ma place, la 206 WRC sur le papier doit être devant. Je vais analyser mes chronos pour voir si avec de meilleurs temps samedi, j’aurai pu titiller Stéphane, explique Malik. En tout cas, j’étais parti ce matin (hier) en faisant abstraction du classement. Quand j’ai vu que j’avais repris pas mal de temps après la première boucle. Si on ne faisait pas d’erreur au niveau du choix des pneus, je savais que c’était possible d’aller chercher cette deuxième place. C’est ce qui s’est passé. C’est une grande satisfaction pour toute mon équipe d’être sur podium."
Ils ont annoncé la couleur dans la course au championnat, les deux vieilles caisses ont répondu présents. Et ce n’est pas fini, les deux hommes se sont donnés rendez-vous dans le Sud d’ici un mois. "Je ne vais pas dire que je me suis ennuyé. Je ne veux pas manquer de respect aux autres pilotes. Mais, c’est dommage qu’il n’y ait eu pas plus de confrontation. Lever le pied ce n’est pas trop mon genre", lâche Stéphane Sam-Caw-Frève. "Moi je ne redoute pas Saint-Joseph. Au contraire, j’attends cette épreuve avec impatience. Il était sur son terrain favori. Moi j’aime bien le Sud, c’est ma deuxième patrie", répond malicieusement Malik Unia. Le ton est donné
MALIK UNIA - Quel culot ! Relégué à la cinquième place à l’issue de la première étape samedi soir après un dernier passage mal négocié dans une spéciale de Sainte-Marguerite, le quadruple champion de la Réunion est reparti à l’assaut sans jamais renoncer. Le Dionysien a grignoté trois places. Il a prouvé qu’il faudrait compter sur sa Clio Kit-Car cette saison. Du grand art !
Avec le recul, vous avez trouvé une explication sensée à vos déboires de samedi soir ?
Jusqu’à maintenant, je n’ai pas d’analyse rationnelle sur ce qui s’est passé dans Sainte Marguerite 3. J’avais de la buée, je ne voyais pas trop. J’étais un peu perturbé mais tout le monde était à la même enseigne. Les Mitsubitshi ont des ponts pilotés avec les coulées d’eau, elles ont un atout. Je ne vois que cela comme explication. C’était des conditions très particulières. En 23 ans de carrière, j’ai eu des passages difficiles mais là, je n’avais jamais vu ça.
Dans quel état d’esprit avez-vous abordé la deuxième étape ce matin ?
Le plus important, c’était que je retrouve mes sensations avec l’auto. Après peu importe le classement. Désormais, je suis rassuré. Je crois que j’ai trouvé les bons compromis en fonction du style de route qu’on aura. À Saint-Joseph.
Au final, cette deuxième place vous laisse des regrets ?
Non pas du tout. Je suis à ma place. Dans les conditions dans lesquelles nous avons disputé sur cette course il n’y a pas photo. Sur un profil plus propre et sec, je pense que je peux tirer mon épingle du jeu. C’est pour cela que je suis impatient d’arriver à Saint-Joseph.
Avant la dernière, vous y êtes vraiment aller pour chercher cette deuxième place ?
Avec mon agressivité, je savais que je pouvais faire les scratches. Mais, je ne pensais pas que j’aurai pu reprendre Pausé. Je me suis piqué au jeu, je suis un compétiteur dans l’âme. Avec de bons choix de pneus, nous avons roulé fort. C’est bon signe pour la suite...
Pascal Pausé
Prudence est mère de sureté. Pascal Pausé a fait de ce dicton un mode de vie, mais surtout de conduite. Ses dix années de pratique lui ont appris la sagesse et la patience. Ce sont d’ailleurs ces dernières qui ont fait la différence dans chacune des spéciales de la Ronde de l’Est.
Là où ses adversaires ont essayé de passer en force, Pascal Pausé a levé le pied. Jouer les têtes brûlées, ça lui a définitivement passé. "J’ai su garder la tête froide même pendant les intempéries et adapter ma conduite en fonction des éléments", lance-t-il satisfait à son arrivée. Il ne se passe pas un rallye sans que le pilote de la Mitsubishi ne repense à sa catastrophique saison 2011. Celle où il avait été contraint à l’abandon sur cinq des six manches du championnat. "Je n’avais pas la poisse, mais la voiture devait entièrement être révisée, poursuit-il. Mais ce n’était pas seulement, la mécanique. Moi-même, je prenais peut-être cela trop à la légère, sans beaucoup de sérieux".
Cette douloureuse expérience l’a fait mûrir et sa victoire surprise l’an passé dans le groupe N sur le Tour Auto lui a révélé son véritable potentiel. Certains argueront peut-être que sa victoire hier réside avant tout dans la défaite de ses concurrents. L’intéressé, lui-même, l’avoue presque à demi-mot. "Je ne m’y attendais pas et je pense que si tout le monde avait été là, la bagarre aurait été beaucoup plus difficile", concède-t-il. Mais y accorder davantage de crédit serait faire abstraction du temps scratch réalisé par le pilote.
Premier du groupe N devant Meddy Gerville, Pascal Pausé est aussi troisième du général à 1’40"08 de l’imperturbable Stéphane Sam Caw Freve. Un temps canon qu’il doit en partie aux performances de sa Mitsubishi Evo IX.
Un leader détendu
Indomptable l’an passé, le Dionysien a finalement réussi à en prendre sa pleine mesure. "C’est avec elle que j’ai traversée l’année 2011, dit-il avec circonspection comme pour conjurer le mauvais sort. L’équipe a beaucoup bossé dessus et je ne peux que les en remercier, car ça va de mieux en mieux". Le pilotage a suivi une courbe similaire aux performances de la voiture. Les temps se sont réduits à mesure qu’il parvenait à l’apprivoiser.
Avec cette nouvelle victoire, le pilote de 36 ans se sait désormais attendu au tournant. Relégués au second rang, Johnny Picard et Meddy Gerville auront certainement à cœur de repasser sur le devant de la scène à l’occasion du rallye de Saint-Joseph du 10 au 12 mai. Pascal Pausé assume son nouveau statut de leader sans pour autant se mettre la pression. "Je n’ai rien à prouver et je veux avant tout prendre du plaisir. Je fais mon rallye pour moi-même, pas par rapport aux autres" Pour lui-même donc, le pilote ne compte pas non plus se reposer sur ses lauriers. Sa progression constante n’a fait qu’attiser sa passion pour la discipline, et s’il veut maintenant améliorer ses chronos, c’est avant tout pour mettre à l’épreuve ses capacités de pilotage. "Je dois continuer à travailler cette année car le groupe N est très chargé. Ce sera difficile de rester sur le même rythme que la concurrence mais je vais m’y atteler". Le premier pas est déjà fait...
à JCR 
