En avril, les ventes de voitures les moins coûteuses, comme la Logan, la C3 ou la nouvelle Fiat 500, ont grimpé de 28 %. Un effet direct du bonus écologique et des difficultés en matière de pouvoir d'achat. Globalement, le marché a progressé de 15 % en données brutes.
L'effet bonus-malus ne se dément pas. Profitant du coup de pouce fiscal donné depuis la fin de l'année dernière aux modèles émettant le moins de gaz à effet de serre, les Français achètent de plus en plus de petites voitures, celles qui bénéficient du bonus. Le mouvement s'est encore accentué le mois dernier. En avril, les ventes de Renault Clio et Twingo, de Logan, de Citroën C1 et C3, de Peugeot 107 et autres véhicules des catégories dites économique et inférieure ont bondi de 28 % en données brutes. Les autres catégories, elles, n'ont progressé dans le même temps que de 5 % - les grosses voitures pénalisées par le malus comme la série 5 de BMW, la Mercedes Classe E, la Renault Espace, etc., reculant même d'environ 10 %.
Progression totale de 15 %
Au total, le marché français des voitures particulières neuves a ainsi grimpé de 15,1 %, à 198.618 unités, selon les données provisoires publiées vendredi par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Un bon chiffre qui tient en partie au fait qu'avril comptait deux jours ouvrables de plus cette année. A nombre comparable de jours ouvrables, la hausse est ramenée à 4,6 % sur le mois, et 3,5 % en cumul depuis le début de l'année.
Le bonus institué pour les voitures dont les émissions de CO2 sont inférieures à 130 grammes par kilomètre n'explique cependant pas à lui seul le succès des petits véhicules. Clairement, celui-ci tient aussi au renouvellement de l'offre, avec l'arrivée de modèles tels que la nouvelle Fiat 500, écoulée à 6.400 exemplaires depuis le début de l'année. Grâce à cette version revue et modernisée de sa Cinquecento mythique, mais aussi à l'essor de sa Grande Punto, la marque Fiat affiche une envolée de 67 % de ses volumes de ventes en France, la plus forte progression au sein de l'industrie.
« Last but not least », l'engouement pour les petites voitures est également alimenté par la crise économique. Car les modèles de petite taille, les moins polluants, sont aussi ceux qui reviennent le moins cher à l'achat et consomment le moins de carburant. Deux arguments de choc en cette période de flambée des prix de l'essence comme du gazole et de difficultés en matière de pouvoir d'achat. Au sein des petites voitures, ce sont d'ailleurs clairement les moins coûteuses qui marchent le mieux. En avril, les ventes de véhicules économiques ont ainsi plus que doublé, à 10.200 unités ! Un score lié au lancement de la Fiat 500, mais aussi aux bonds de la Peugeot 107 (+ 49 %) de la Citroën C1 (+ 70 %). Depuis le début de l'année, ce type de voitures a enregistré des ventes en hausse de 57 %, quand le marché global n'a gagné que 4,8 % en données brutes.
PSA gagnant grâce à Citroën
Outre Fiat, PSA profite à plein de ce basculement du marché vers les petits modèles. Les ventes du numéro un tricolore ont augmenté de 19 % sur le mois, grâce avant tout à Citroën. La marque Renault, elle, s'en sort moins bien et affiche une progression limitée à 5,1 %, en raison surtout du déclin de la famille Mégane, qui arrive en fin de vie. L'appui de la filiale Dacia et de sa Logan permet au groupe de Carlos Ghosn d'engranger dans son ensemble des ventes en hausse de 7,7 %. A noter aussi les chiffres très positifs de l'autre constructeur dirigé par Carlos Ghosn, Nissan (+ 62 %), et ceux de BMW (+ 47,5 %), obtenus malgré un bonus-malus qui lui est très défavorable.
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L'effet bonus-malus ne se dément pas. Profitant du coup de pouce fiscal donné depuis la fin de l'année dernière aux modèles émettant le moins de gaz à effet de serre, les Français achètent de plus en plus de petites voitures, celles qui bénéficient du bonus. Le mouvement s'est encore accentué le mois dernier. En avril, les ventes de Renault Clio et Twingo, de Logan, de Citroën C1 et C3, de Peugeot 107 et autres véhicules des catégories dites économique et inférieure ont bondi de 28 % en données brutes. Les autres catégories, elles, n'ont progressé dans le même temps que de 5 % - les grosses voitures pénalisées par le malus comme la série 5 de BMW, la Mercedes Classe E, la Renault Espace, etc., reculant même d'environ 10 %.
Progression totale de 15 %
Au total, le marché français des voitures particulières neuves a ainsi grimpé de 15,1 %, à 198.618 unités, selon les données provisoires publiées vendredi par le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Un bon chiffre qui tient en partie au fait qu'avril comptait deux jours ouvrables de plus cette année. A nombre comparable de jours ouvrables, la hausse est ramenée à 4,6 % sur le mois, et 3,5 % en cumul depuis le début de l'année.
Le bonus institué pour les voitures dont les émissions de CO2 sont inférieures à 130 grammes par kilomètre n'explique cependant pas à lui seul le succès des petits véhicules. Clairement, celui-ci tient aussi au renouvellement de l'offre, avec l'arrivée de modèles tels que la nouvelle Fiat 500, écoulée à 6.400 exemplaires depuis le début de l'année. Grâce à cette version revue et modernisée de sa Cinquecento mythique, mais aussi à l'essor de sa Grande Punto, la marque Fiat affiche une envolée de 67 % de ses volumes de ventes en France, la plus forte progression au sein de l'industrie.
« Last but not least », l'engouement pour les petites voitures est également alimenté par la crise économique. Car les modèles de petite taille, les moins polluants, sont aussi ceux qui reviennent le moins cher à l'achat et consomment le moins de carburant. Deux arguments de choc en cette période de flambée des prix de l'essence comme du gazole et de difficultés en matière de pouvoir d'achat. Au sein des petites voitures, ce sont d'ailleurs clairement les moins coûteuses qui marchent le mieux. En avril, les ventes de véhicules économiques ont ainsi plus que doublé, à 10.200 unités ! Un score lié au lancement de la Fiat 500, mais aussi aux bonds de la Peugeot 107 (+ 49 %) de la Citroën C1 (+ 70 %). Depuis le début de l'année, ce type de voitures a enregistré des ventes en hausse de 57 %, quand le marché global n'a gagné que 4,8 % en données brutes.
PSA gagnant grâce à Citroën
Outre Fiat, PSA profite à plein de ce basculement du marché vers les petits modèles. Les ventes du numéro un tricolore ont augmenté de 19 % sur le mois, grâce avant tout à Citroën. La marque Renault, elle, s'en sort moins bien et affiche une progression limitée à 5,1 %, en raison surtout du déclin de la famille Mégane, qui arrive en fin de vie. L'appui de la filiale Dacia et de sa Logan permet au groupe de Carlos Ghosn d'engranger dans son ensemble des ventes en hausse de 7,7 %. A noter aussi les chiffres très positifs de l'autre constructeur dirigé par Carlos Ghosn, Nissan (+ 62 %), et ceux de BMW (+ 47,5 %), obtenus malgré un bonus-malus qui lui est très défavorable.
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