Jean-Eric VERGNE
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre Peugeot pour son retour en endurance ?
L’histoire de Peugeot qui a gagné le Mans ! Et évidemment aussi notre team qui a l’objectif de gagner. L’équipe apportera son soutien aux six autres pilotes et a une très bonne voiture, ce qui est le plus important quand vous courez au Mans. Ensemble, avec Peugeot, je pense que cela va se réaliser. Le fait également que je sois français. C’est un sentiment assez magique que Peugeot, constructeur français, et moi, pilote français, nous engagions au Mans.
Au cours de votre carrière avez-vous partagé une anecdote avec l’un de vos équipiers ?
J’en connais certains plutôt bien. Évidemment, Loic, un ami de longue date, Mikkel, mon coéquipier en endurance l’année dernière avec qui nous avons partagé de supers moments. Nous nous rencontrés il y pas mal de temps avec Kevin en Formule 1 tout comme Paul. Il était très en colère contre moi lors d’une course à Monza en 2014 parce que je ne l’ai pas laissé passer. Il est venu me voir après la course et il n’était pas content ! La première fois que j’ai rencontré Gustavo, nous sommes allés faire du shopping ensemble à Tokyo. Nous avons un groupe d’amis commun !
Que représentent pour vous l’endurance et les 24 Heures du Mans ?
J’ai toujours su que je voulais disputer les 24 Heures du Mans. La première fois que j’ai piloté une monoplace, c’était au Mans, en Formule Campus. Je me souviens d’avoir été dans l’immense tribune et de m’être senti si petit. Quand j’étais à la Filière, un peu plus tard, je suis allé y assister. Je me souviens d’avoir été époustouflé et d’avoir dit : "Je veux gagner cette course un jour". Ce sont aussi des moments incroyables que vous partagez avec votre équipe. Normalement en monoplace, vous vous battez contre vos coéquipiers et les autres pilotes. L’endurance rapproche les pilotes tout au long de la saison ou pendant votre carrière… et qui sait où nous serons dans 10 ans ! Mais nous aurons partagé une énorme aventure et cette expérience lie les gens pour toujours.
Si je vous dis 24 Heures du Mans, vous dites ?
Je veux les gagner plusieurs fois
Dans l’histoire de Peugeot, quel moment en compétition vous a le plus marqué ?
Quand Peugeot a gagné le Mans !
Quelle Peugeot de compétition rêveriez-vous de piloter ?
J’ai hâte de piloter notre Hypercar !
Quel est votre plat préféré ?
La fondue savoyarde, même si je n’en mange qu’une fois par an !
Quel est le meilleur plat avant une course ?
Des pates.
Quelle est votre principale qualité ?
Je n’abandonne jamais, je suis dur comme du fer.
Paul di RESTA
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre Peugeot pour son retour en endurance ?
C’est réellement l’histoire et le professionnalisme de ces gars lors de leur dernière participation au Mans. Être impliqué et rejoindre l’équipe à la naissance du projet est vraiment excitant. Il y a 3 ans en débutant en LMP2, j’ai attrapé le virus de l’endurance.
Au cours de votre carrière avez-vous partagé une anecdote avec l’un de vos équipiers ?
Je n’ai pas encore partagé beaucoup de temps avec mes coéquipiers. Je connais JEV, nous étions ennemis en F1 à l’époque ! Celui que je connais le plus, c’est Mikkel avec qui j’ai partagé un entrainement physique lorsqu’il était dans l’équipe junior et moi en DTM.
Que représentent pour vous l’endurance et les 24 Heures du Mans ?
Le travail d’équipe ! Il est mis à rude épreuve. Lorsque vous regardez la course, vous voyez évidemment les 24 heures, mais ce que vous ne voyez pas, ce sont les semaines de travail précédentes. Tout le monde relève ce défi pendant des mois voire des années. Je pense que les pilotes ont le côté le plus facile, ils peuvent faire une sieste entre 2 relais !
Si je vous dis 24 Heures du Mans, vous dites ?
La meilleure course au Monde ! Je l’ai remporté l’an dernier en LMP2 et j’ai ressenti les émotions de la victoire. Nous nous étions qualifiés en pôle et avons géré la course. J’ai hâte de revoir la foule et de partager l’expérience avec tout le monde.
Dans l’histoire de Peugeot, quel moment en compétition vous a le plus marqué ?
Le dernière engagement de Peugeot au Mans, juste au moment où je commençais ma carrière en monoplace. Je suis très ami avec Alex Wurz, pilote PEUGEOT. Il m’a dit que c’était une incroyable équipe et ces voitures des icones.
Quelle Peugeot de compétition rêveriez-vous de piloter ?
Sans hésitation la 908 ! Quand j’ai vu son tour de démo l’an dernier au Mans, je me suis dit que je serais heureux de sauter dedans pour un tour de piste.
Quel est votre plat préféré ?
La Pizza, certainement une part d’Italie en moi.
Quel est le meilleur plat avant une course ?
Du poulet avec des pâtes, une sauce tomate légère, un peu de parmesan et un peu de poivre épicé. L’alimentation est un élément clé au Mans.
Quelle est votre principale qualité ?
Ma meilleure qualité est d‘être capable de croire en moi. J’ai toujours été guidé mon père, il disait : " ta parole, ton engagement. Une fois que tu es engagé, peu importe que ce soit bien ou mal, tu vas au bout ". C’est l’adage de la vie que je poursuis.
Mikkel JENSEN
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre Peugeot pour son retour en endurance ?
Le projet Hypercar est très intéressant et excitant. De nombreux constructeurs sont engagés. Peugeot a une belle histoire et a déjà gagné le Mans. Je suis très content de faire partie de l’aventure et j’ai hâte que cela commence.
Au cours de votre carrière avez-vous partagé une anecdote avec l’un de vos équipiers ?
Avec Jean-Eric, lorsque nous étions coéquipiers, il n’y avait pas de pression et on passait toujours de bons moments. Il fait tout le temps des blagues ! C’était une chouette expérience pour ma première participation au Mans. J’ai connu Paul au camp de remise en forme, il était en DTM et moi en F3 junior. L’entraineur militaire nous a demandé de faire des pompes et des abdos à répéter 2000 fois ! Cela nous a pris 2 heures… Certains pilotes ont même été malades. Avec Paul, nous nous sommes soutenus. C’est probablement l’une des choses les plus difficiles que j’ai fait dans ma vie. Je sais donc que Paul est un coéquipier motivant.
Que représentent pour vous l’endurance et les 24 Heures du Mans ?
Je pense que c’est ce qui se fait de mieux en sport automobile. Les 24 Heures du Mans c’est LA course. Tous les pilotes veulent l’épingler à leur palmarès. Ce n’est un secret pour personne qu’au Danemark, Tom Kristensen a rendu cette course très populaire. C’est la seule course, F1 incluse, qui est diffusée sur la chaîne nationale aux journaux télévisés.
Si je vous dis 24 Heures du Mans, vous dites ?
Je dirais travail d’équipe, passion et implication car c’est ce qui est nécessaire pour gagner
Dans l’histoire de Peugeot, quel moment en compétition vous a le plus marqué ?
Je n’ai que 26 ans. Mais la victoire de la 908 au Mans est celui dont je me souviens.
Quelle Peugeot de compétition rêveriez-vous de piloter ?
La 905 est une super voiture, j’adore les autos classiques. Ce serait un rêve de pouvoir la conduire. La 205 Turbo 16 est également très sympa. J’adorais les voitures de rallye quand j’étais enfant. Je trouvais ça cool et j’adore leur bruit. Cette voiture est incroyable avec son petit poids et son faible empattement. C’était la voiture que je choisissais en e-Sport quand j’étais jeune.
Quel est votre plat préféré ?
J’aime tout, italien, pizzas, pâtes, sushi, une bonne viande. Si je devais choisir, je choisirais un menu typique de Noël danois. Au Danemark, nous avons un plat que tout le monde mange : c’est du canard avec des pommes de terre, caramélisées ou non, avec de la sauce. Ce n’est pas très diététique, c’est pourquoi on n’en mange qu’une fois par an !
Quel est le meilleur plat avant une course ?
Je mange toutes sortes de salades, dans lesquelles j’ajoute des pâtes, du poulet, du poisson ou quelque chose de léger. Je n’aime pas manger trop lourd ou manger trop de pain ou de viande avant de piloter.
Quelle est votre principale qualité ?
Je pense que j’apprends vite. J’ai commencé le karting à 15 ans, ce qui est plutôt tard. Mais 2 ans plus tard, à 17 ans, j’étais déjà en F4. Aujourd’hui nous avons moins d’essais, il est donc important de trouver un bon rythme sans avoir passé beaucoup de temps sur la piste.