Gilles Panizzi semble commencer enfin à penser à lui. Lui, qui a tout accepté depuis quelques années, semble prêt à prendre des décisions importantes pour la suite de sa carrière.
Peut-être a-t-il été trop gentil ces dernières années, acceptant de piloter pour Grifone puis Bozian dans le cadre de son contrat avec Peugeot, allant d'une WRC championne du monde à une voiture moins performante, d'un ingénieur à l'autre, sans pour autant être toujours convié aux séances de tests. Gilles a certes appris à improviser mais il y a aussi certainement perdu en énergie. Il arrive un moment où tout homme a besoin de stabilité. Dans cette optique, Gilles a créé une sorte de cellule autour de lui.
On ne parle pas de changements dramatiques, mais des choses pratiques qui lui rendront la vie plus facile. Comme premier exemple, il y a l'installation d'une salle de gym dans sa maison pour pouvoir faire de l'exercice quand bon lui semble. Et pour se préparer au mieux, il a engagé un entraîneur personnel.
Les pilotes doivent être de plus en plus concentré sur leur vrai métier et oublier ce qui les entoure. Gilles suit cette démarche et pense à l'avenir. Son but est d'avoir enfin un vrai programme de quatorze courses en Championnat du Monde des rallyes dans une équipe officielle.
L'an passé, Gilles était l'un des plus heureux à l'arrivée de l'Acropole. Septième au général, souvent dans le top 5 en spéciale et un deuxième temps. Cette année, il juge cette performance « un peu décevante », admettant qu'il aurait pu « monter sur le podium ». C'est son objectif pour cette fin de saison sur terre, signer un podium et sa meilleure chance est Chypre.
C'est peut-être un objectif incroyable mais dans sa carrière, Gilles a souvent eu ce genre d'idées un peu bizarre de vouloir aller toujours plus haut, de gagner un rallye en Championnat de France, de gagner le Championnat de France, de gagner une épreuve mondiale... aujourd'hui c'est un podium sur terre qu'il veut.
Mais Gilles sait que pour convaincre une équipe de miser sur lui, il ne peut plus faire valoir son âge. Mais s'il arrive à hausser son niveau sur terre comme il sait le faire sur asphalte, il pourrait être irrésistible.
Depuis le début de la saison, Gilles s'est montré bien plus performant qu'un Juuso Pykälisto, futur spécialiste de la terre chez Peugeot dans le style de Rovanperä aujourd'hui. Mais allons même plus loin. Il a longtemps été le meilleur représentant de Peugeot en Grèce et sa cinquième place en Turquie ne doit rien au hasard. Gilles sait rester concentré sur son objectif et engrange de plus en plus de kilomètres sur des terrains qu'il connaît moins, mais qu'il commence à maîtriser. Tout ceci en pensant bien qu'il fait moins d'essais que ses coéquipiers, il faut rappeler qu'il n'avait jamais piloter sa 206 en Grèce avant le shakedown...
En demandant à Gilles s'il regrette quelque chose dans sa carrière, il répond toujours qu'il aurait dû piloter sur terre plus tôt. Mais il ne se plaindra jamais de son sort. La seule chose importante selon lui est le présent.
Qu'il reste ou non chez Peugeot la saison prochaine, on ne le sait pas encore, mais une chose est certaine, on n'entendra jamais Gilles dire qu'il n'a pas fait de son mieux.
Peut-être a-t-il été trop gentil ces dernières années, acceptant de piloter pour Grifone puis Bozian dans le cadre de son contrat avec Peugeot, allant d'une WRC championne du monde à une voiture moins performante, d'un ingénieur à l'autre, sans pour autant être toujours convié aux séances de tests. Gilles a certes appris à improviser mais il y a aussi certainement perdu en énergie. Il arrive un moment où tout homme a besoin de stabilité. Dans cette optique, Gilles a créé une sorte de cellule autour de lui.
On ne parle pas de changements dramatiques, mais des choses pratiques qui lui rendront la vie plus facile. Comme premier exemple, il y a l'installation d'une salle de gym dans sa maison pour pouvoir faire de l'exercice quand bon lui semble. Et pour se préparer au mieux, il a engagé un entraîneur personnel.
Les pilotes doivent être de plus en plus concentré sur leur vrai métier et oublier ce qui les entoure. Gilles suit cette démarche et pense à l'avenir. Son but est d'avoir enfin un vrai programme de quatorze courses en Championnat du Monde des rallyes dans une équipe officielle.
L'an passé, Gilles était l'un des plus heureux à l'arrivée de l'Acropole. Septième au général, souvent dans le top 5 en spéciale et un deuxième temps. Cette année, il juge cette performance « un peu décevante », admettant qu'il aurait pu « monter sur le podium ». C'est son objectif pour cette fin de saison sur terre, signer un podium et sa meilleure chance est Chypre.
C'est peut-être un objectif incroyable mais dans sa carrière, Gilles a souvent eu ce genre d'idées un peu bizarre de vouloir aller toujours plus haut, de gagner un rallye en Championnat de France, de gagner le Championnat de France, de gagner une épreuve mondiale... aujourd'hui c'est un podium sur terre qu'il veut.
Mais Gilles sait que pour convaincre une équipe de miser sur lui, il ne peut plus faire valoir son âge. Mais s'il arrive à hausser son niveau sur terre comme il sait le faire sur asphalte, il pourrait être irrésistible.
Depuis le début de la saison, Gilles s'est montré bien plus performant qu'un Juuso Pykälisto, futur spécialiste de la terre chez Peugeot dans le style de Rovanperä aujourd'hui. Mais allons même plus loin. Il a longtemps été le meilleur représentant de Peugeot en Grèce et sa cinquième place en Turquie ne doit rien au hasard. Gilles sait rester concentré sur son objectif et engrange de plus en plus de kilomètres sur des terrains qu'il connaît moins, mais qu'il commence à maîtriser. Tout ceci en pensant bien qu'il fait moins d'essais que ses coéquipiers, il faut rappeler qu'il n'avait jamais piloter sa 206 en Grèce avant le shakedown...
En demandant à Gilles s'il regrette quelque chose dans sa carrière, il répond toujours qu'il aurait dû piloter sur terre plus tôt. Mais il ne se plaindra jamais de son sort. La seule chose importante selon lui est le présent.
Qu'il reste ou non chez Peugeot la saison prochaine, on ne le sait pas encore, mais une chose est certaine, on n'entendra jamais Gilles dire qu'il n'a pas fait de son mieux.