Christian Loriaux, le père de la Focus 2003, était si ému à l'arrivée de ce cinquantième Rallye de l'Acropole, qu'il ne trouvait les mots pour répondre aux questions des journalistes.
Cette victoire est le point culminant de mois d'efforts pour redorer l'ovale de Ford. Tout le monde savait que cette nouvelle Focus allait très vite s'imposer, en fait, depuis ses premiers tours de roues en course lors de la première journée du Rallye de Nouvelle-Zélande. Et c'était lors de la présentation de sa nouvelle petite bombe que Malcolm Wilson, le team manager de Ford, nous avait donné rendez-vous en Grèce, le terrain où cette auto devait être imbattable.
Mais le plus impressionnant a sans doute été l'aisance mais aussi la force avec lesquelles l'Estonien s'est imposée. Pourtant, « Beef », son copilote, ne voyait rien de changer en Markko : « Il était comme d'habitude, ce n'est pas un garçon qui extériorise beaucoup. »
L'exemple classique du retrait de Märtin est l'incident de l'ES5. Son capot s'est collé à son pare-brise, il ne pouvait qu'apercevoir trente mètres de route pendant trente kilomètres. De grosses secondes perdues, mais peu de déclarations à l'arrivée du chrono, juste l'énoncé d'un fait de course. On en connaît d'autres qui en auraient fait des tonnes.
Lors de la deuxième étape, il se retrouve ralenti par la poussière de Harri Rovanperä ralenti. Là encore, un fait de course pour l'Estonien. Demandez à Petter Solberg sa façon de réagir lorsqu'il est bloqué par Colin McRae... Markko a décrit la situation comme « un petit incident » lors de l'assistance suivante.
Mais ce week-end a été estonien. Personne ne pouvait aller chercher le pilote de Tärtu. Pas même Petter Solberg ralenti pas des problèmes de transmission puis par une chicane mobile en forme de Xsara.
Colin, puisque c'est de lui que l'on parle, a été l'un des grands malchanceux de l'épreuve. Pénalisé dès le début de cinquante secondes, il aurait pu envisager un podium, mais ne prend qu'un malheureux point. Dommage pour Citroën que la fiabilité ait fait défaut pour deux des trois voitures. Celle de Carlos, comme neuve, termine sur le podium, le dixième du Matador en Grèce qui va bientôt avoir sa place aux cotés de Zeus.
L'Espagnol vient se placer au coeur du combat entre les deux coéquipiers du team Peugeot Sport. Marcus Grönholm, qui enregistre son premier abandon de la saison, n'est toujours pas leader du Championnat, un honneur que conserve Richard Burns après nombre de péripétie. Balayeur le premier jour, il termine à une gratifiante quatrième place en appliquant la même tactique que depuis le début de la saison. Cinq points dans la cagnotte, merci ! Mais à Chypre, il ouvrira encore la route...
Coup de chapeau à Gilles Panizzi qui montre petit à petit qu'il mérite mieux qu'une réputation de spécialiste de l'asphalte. Deux courses sur terre cette saison, deux fois dans les points, est-ce que sera suffisant pour accrocher un programme complet en 2004 ? On l'espère ! Son coéquipier Harri Rovanperä n'est pas dans la même situation, ou plutôt si, il fait les mêmes résultats que Panizzi mais sur les terrains où on l'attend se battre pour la victoire.
Et que dire de Jari-Matti Latvala ? 18 ans et dixième du Rallye de l'Acropole au volant d'une Ford Focus RS WRC 2002. Il termine largement devant un Dani Solà décevant pour sa premier rallye au volant de la Citroën Xsara WRC 2001.
Cette victoire est le point culminant de mois d'efforts pour redorer l'ovale de Ford. Tout le monde savait que cette nouvelle Focus allait très vite s'imposer, en fait, depuis ses premiers tours de roues en course lors de la première journée du Rallye de Nouvelle-Zélande. Et c'était lors de la présentation de sa nouvelle petite bombe que Malcolm Wilson, le team manager de Ford, nous avait donné rendez-vous en Grèce, le terrain où cette auto devait être imbattable.
Mais le plus impressionnant a sans doute été l'aisance mais aussi la force avec lesquelles l'Estonien s'est imposée. Pourtant, « Beef », son copilote, ne voyait rien de changer en Markko : « Il était comme d'habitude, ce n'est pas un garçon qui extériorise beaucoup. »
L'exemple classique du retrait de Märtin est l'incident de l'ES5. Son capot s'est collé à son pare-brise, il ne pouvait qu'apercevoir trente mètres de route pendant trente kilomètres. De grosses secondes perdues, mais peu de déclarations à l'arrivée du chrono, juste l'énoncé d'un fait de course. On en connaît d'autres qui en auraient fait des tonnes.
Lors de la deuxième étape, il se retrouve ralenti par la poussière de Harri Rovanperä ralenti. Là encore, un fait de course pour l'Estonien. Demandez à Petter Solberg sa façon de réagir lorsqu'il est bloqué par Colin McRae... Markko a décrit la situation comme « un petit incident » lors de l'assistance suivante.
Mais ce week-end a été estonien. Personne ne pouvait aller chercher le pilote de Tärtu. Pas même Petter Solberg ralenti pas des problèmes de transmission puis par une chicane mobile en forme de Xsara.
Colin, puisque c'est de lui que l'on parle, a été l'un des grands malchanceux de l'épreuve. Pénalisé dès le début de cinquante secondes, il aurait pu envisager un podium, mais ne prend qu'un malheureux point. Dommage pour Citroën que la fiabilité ait fait défaut pour deux des trois voitures. Celle de Carlos, comme neuve, termine sur le podium, le dixième du Matador en Grèce qui va bientôt avoir sa place aux cotés de Zeus.
L'Espagnol vient se placer au coeur du combat entre les deux coéquipiers du team Peugeot Sport. Marcus Grönholm, qui enregistre son premier abandon de la saison, n'est toujours pas leader du Championnat, un honneur que conserve Richard Burns après nombre de péripétie. Balayeur le premier jour, il termine à une gratifiante quatrième place en appliquant la même tactique que depuis le début de la saison. Cinq points dans la cagnotte, merci ! Mais à Chypre, il ouvrira encore la route...
Coup de chapeau à Gilles Panizzi qui montre petit à petit qu'il mérite mieux qu'une réputation de spécialiste de l'asphalte. Deux courses sur terre cette saison, deux fois dans les points, est-ce que sera suffisant pour accrocher un programme complet en 2004 ? On l'espère ! Son coéquipier Harri Rovanperä n'est pas dans la même situation, ou plutôt si, il fait les mêmes résultats que Panizzi mais sur les terrains où on l'attend se battre pour la victoire.
Et que dire de Jari-Matti Latvala ? 18 ans et dixième du Rallye de l'Acropole au volant d'une Ford Focus RS WRC 2002. Il termine largement devant un Dani Solà décevant pour sa premier rallye au volant de la Citroën Xsara WRC 2001.