Une ébauche du calendrier 2004 pourrait être proposée à la fin du mois. On pourrait y retrouver un nouvel arrivant, le Rallye du Mexique. Nous avons voulu en savoir plus auprès de Patrick Suberville, le directeur de l'épreuve qui pourrait être la première d'Amérique Centrale à accueillir le Championnat du Monde.
Patrick, tous les pilotes qui sont allés au Mexique nous ont dit que c'était un rallye fabuleux...
« Oui, nous le croyons aussi ! C'est une épreuve assez différente de ce que nous pouvons voir actuellement en Championnat du Monde. Durant les trois dernières années, nous avons travaillé très durs pour progresser et donner un caractère spécial à ce rallye en restant dans les normes demandées par la FIA. C'est assez difficile mais très prenant. »
Comment s'est déroulée la dernière édition ?
« Je pense que ça s'est très bien passé. Nous avons eu des retours très positifs des personnes qui ont fait le déplacement. Nous avons reçu une aide importante de la part du gouvernement de l'état de Guanajuato, où se déroule l'épreuve. Le parc d'assistance était situé dans une halle fermée et équipée de l'air conditionné car il fait très chaud à cette époque au Mexique. Je pense que tout le monde a apprécié.
L'une des caractéristiques principales du rallye est son extrême compacité autour de la ville de Leon. Le point le plus excentré est à cinquante kilomètres du parc d'assistance. Tout le monde a apprécié l'idée d'avoir une épreuve qui se déroule sur une si petite superficie. »
Quels sont les conditions météorologiques lors du rallye ?
« C'est très variable. Le problème est que Leon est en altitude. Le parc d'assistance est situé à 1800 mètres. Il fait donc très chaud en début d'après-midi mais le mercure descend d'autant plus dans la nuit. Il peut faire entre 35 et 37°C au maximum et on peut descendre jusqu'à 15 ou 20°C dans la soirée (NDLR : tout est relatif !). Donc c'est assez variable. Notre avantage est que l'atmosphère est très sèche. On ne ressent pas la chaleur, même s'il fait très chaud. »
A quoi ressemblent les spéciales ?
« Elles sont comme on pourrait imaginer des spéciales au Mexique ! C'est un semi-désert avec beaucoup de cactus. La surface est très dure et recouverte d'une très fine couche de poussière. La plupart des spéciales sont en terre très compacte et ne se dégradent que très peu au fil des passages, c'est le cas pour 90% de la route. Il n'y a pas de pierres, c'est un revêtement qui n'est pas cassant.
Le paysage est paradisiaque. Grâce au climat, nous n'avons pas la végétation qui cache la vue. A certains endroits, les spectateurs peuvent voir les voitures pendant trois ou quatre kilomètres sans bouger. »
Est-ce un rallye rapide ?
« Oui, c'est considéré comme un rallye rapide car les spéciales sont roulantes. Il faudrait le demander aux experts. Marcos Ligato, qui a gagné le rallye 2003, m'a dit que c'était rapide mais pas extrêmement rapide. C';est comparable à la Finlande en terme de vitesse maxi.
L'épreuve est assez différente d'une portion à une autre. Il y a des spéciales rapides suivies de passages étroits et lents. Il y a beaucoup de variations entre les chronos. On ne peut pas faire toute l'épreuve sur le même rythme. C'est quelque chose que les pilotes apprécient. »
Êtes-vous optimistes quant à l'introduction du Rallye du Mexique en WRC ?
« Nous avons travaillé dur pour y arriver. Pour l'instant, c'est positif, nous avons eu des rapports très encourageants. Nous sommes en bonne position. Toutes les infrastructures sont prêtes, les gens sont prêts. L'équipe avec laquelle je travaille n'attend que ça, c'est à la FIA de prendre sa décision maintenant. »
Vous avez dû avoir plus de collaborateurs cette année que l'année dernière...
« Chaque année, nous avons de plus en plus de gens impliqués sur le rallye. Il faut être certain que tout marche bien et sans problème. Nous avons déjà les infrastructures dont nous avons besoin. Nous visitons les autres épreuves du Championnat du Monde pour savoir ce qu'on pourrait attendre de nous, pour nous faire une idée de ce qu'est une épreuve en WRC. »
Comment résumeriez-vous votre rallye ?
« C'est une épreuve sympa. Les Mexicains sont très chaleureux. Les observateurs venus pour le rallye l'ont tous noté : il y a de la bonne humeur à Leon, c'est ce qui fait cette épreuve. Les paysages sont fantastiques et tous ceux qui font le déplacement ne sont pas déçus, c'est le vrai Mexique. Un pays où règne la Fiesta ! »
Les Etats-Unis sont un grand marché pour les constructeurs, pensez-vous attirer du monde venant du Nord de l'Amérique ?
« Oui, chaque jour, nous avons sept villes américaines qui desservent Leon en avion et le coeur du rallye est à quelques hectomètres de l'aéroport. Il est également facile de venir de Mexico City ou des USA par la route. Je pense qu'il serait intéressant qu'ils viennent voir le rallye, ils prendraient du plaisir. »
Et la vie nocturne ne doit pas être mal non plus !
C'est le style mexicain mais la vie nocturne à Leon existait bien avant le rallye. C'est une ville universitaire, il y a plein de jeunes. C'est une ville faite pour les touristes...
A suivre pour une homolofation de la FIA !!!!!
je vous tiens au courant
Patrick, tous les pilotes qui sont allés au Mexique nous ont dit que c'était un rallye fabuleux...
« Oui, nous le croyons aussi ! C'est une épreuve assez différente de ce que nous pouvons voir actuellement en Championnat du Monde. Durant les trois dernières années, nous avons travaillé très durs pour progresser et donner un caractère spécial à ce rallye en restant dans les normes demandées par la FIA. C'est assez difficile mais très prenant. »
Comment s'est déroulée la dernière édition ?
« Je pense que ça s'est très bien passé. Nous avons eu des retours très positifs des personnes qui ont fait le déplacement. Nous avons reçu une aide importante de la part du gouvernement de l'état de Guanajuato, où se déroule l'épreuve. Le parc d'assistance était situé dans une halle fermée et équipée de l'air conditionné car il fait très chaud à cette époque au Mexique. Je pense que tout le monde a apprécié.
L'une des caractéristiques principales du rallye est son extrême compacité autour de la ville de Leon. Le point le plus excentré est à cinquante kilomètres du parc d'assistance. Tout le monde a apprécié l'idée d'avoir une épreuve qui se déroule sur une si petite superficie. »
Quels sont les conditions météorologiques lors du rallye ?
« C'est très variable. Le problème est que Leon est en altitude. Le parc d'assistance est situé à 1800 mètres. Il fait donc très chaud en début d'après-midi mais le mercure descend d'autant plus dans la nuit. Il peut faire entre 35 et 37°C au maximum et on peut descendre jusqu'à 15 ou 20°C dans la soirée (NDLR : tout est relatif !). Donc c'est assez variable. Notre avantage est que l'atmosphère est très sèche. On ne ressent pas la chaleur, même s'il fait très chaud. »
A quoi ressemblent les spéciales ?
« Elles sont comme on pourrait imaginer des spéciales au Mexique ! C'est un semi-désert avec beaucoup de cactus. La surface est très dure et recouverte d'une très fine couche de poussière. La plupart des spéciales sont en terre très compacte et ne se dégradent que très peu au fil des passages, c'est le cas pour 90% de la route. Il n'y a pas de pierres, c'est un revêtement qui n'est pas cassant.
Le paysage est paradisiaque. Grâce au climat, nous n'avons pas la végétation qui cache la vue. A certains endroits, les spectateurs peuvent voir les voitures pendant trois ou quatre kilomètres sans bouger. »
Est-ce un rallye rapide ?
« Oui, c'est considéré comme un rallye rapide car les spéciales sont roulantes. Il faudrait le demander aux experts. Marcos Ligato, qui a gagné le rallye 2003, m'a dit que c'était rapide mais pas extrêmement rapide. C';est comparable à la Finlande en terme de vitesse maxi.
L'épreuve est assez différente d'une portion à une autre. Il y a des spéciales rapides suivies de passages étroits et lents. Il y a beaucoup de variations entre les chronos. On ne peut pas faire toute l'épreuve sur le même rythme. C'est quelque chose que les pilotes apprécient. »
Êtes-vous optimistes quant à l'introduction du Rallye du Mexique en WRC ?
« Nous avons travaillé dur pour y arriver. Pour l'instant, c'est positif, nous avons eu des rapports très encourageants. Nous sommes en bonne position. Toutes les infrastructures sont prêtes, les gens sont prêts. L'équipe avec laquelle je travaille n'attend que ça, c'est à la FIA de prendre sa décision maintenant. »
Vous avez dû avoir plus de collaborateurs cette année que l'année dernière...
« Chaque année, nous avons de plus en plus de gens impliqués sur le rallye. Il faut être certain que tout marche bien et sans problème. Nous avons déjà les infrastructures dont nous avons besoin. Nous visitons les autres épreuves du Championnat du Monde pour savoir ce qu'on pourrait attendre de nous, pour nous faire une idée de ce qu'est une épreuve en WRC. »
Comment résumeriez-vous votre rallye ?
« C'est une épreuve sympa. Les Mexicains sont très chaleureux. Les observateurs venus pour le rallye l'ont tous noté : il y a de la bonne humeur à Leon, c'est ce qui fait cette épreuve. Les paysages sont fantastiques et tous ceux qui font le déplacement ne sont pas déçus, c'est le vrai Mexique. Un pays où règne la Fiesta ! »
Les Etats-Unis sont un grand marché pour les constructeurs, pensez-vous attirer du monde venant du Nord de l'Amérique ?
« Oui, chaque jour, nous avons sept villes américaines qui desservent Leon en avion et le coeur du rallye est à quelques hectomètres de l'aéroport. Il est également facile de venir de Mexico City ou des USA par la route. Je pense qu'il serait intéressant qu'ils viennent voir le rallye, ils prendraient du plaisir. »
Et la vie nocturne ne doit pas être mal non plus !
C'est le style mexicain mais la vie nocturne à Leon existait bien avant le rallye. C'est une ville universitaire, il y a plein de jeunes. C'est une ville faite pour les touristes...
A suivre pour une homolofation de la FIA !!!!!
je vous tiens au courant
