Sébastien Loeb avait un rêve avant de débuter la saison, s'imposer dès sa première saison complète dans un rallye sur terre. Mais la saison s'avance vite et l'Acropole représente la meilleure opportunité pour l'Alsacien de s'illustrer. Alors rêve fou ou réelle chance ?
Avec déjà deux participations, dont une en WRC, le Rallye de l'Acropole est l'un de ceux que tu connais le mieux en Mondial.
« C'est ma troisième participation. En 2001, avec la Saxo Super 1600, c'était un autre monde. Pour nos petites traction avant, les spéciales grecques après le passage des WRC, c'était dément ! Nous avions failli abandonner d'entrée, après deux kilomètres en roue libre, une bonne séance de bricolage et un pointage à trois secondes de la mise hors course. Je garde tout de même un très bon souvenir de ce rallye. Sur le plan pilotage, je m'étais bien amusé dans certaines spéciales, et puis... c'était ma première victoire mondiale hors asphalte. »
Et en 2002, première épreuve sur terre avec la Xsara, tu penses qu'elle s'est beaucoup bonifiée depuis ?
« L'an dernier, dans les portions lentes et sinueuses, ce n'était pas vraiment la joie ! Le sous-virage nous guettait dès qu'un virage refermait. Pour l'éviter, il fallait exagérément 'jeter' la voiture, provoquer le survirage. Puis le contrôler... et retomber dans le sous-virage. Bref, on se battait sans cesse avec le volant. Le vertical était perfectible : nous étions tout le temps 'en l'air'. Et en l'air, on ne motrice pas, on ne freine pas. Depuis, un énorme travail a été effectué sur les différentiels et les suspensions. La Xsara aujourd'hui est docile, facile, efficace. Elle l'a montré en Turquie, en Nouvelle-Zélande, et en Argentine... »
Ton rêve était de gagner un course sur terre dès cette année, le Rallye de Grèce semble être le rallye le plus propice.
« Si l'on écarte Chypre, où je vais tout découvrir, Finlande et Australie, qui sont vraiment des terrains 'spéciaux', et la Grande-Bretagne pour son côté imprévisible... on arrive effectivement à la conclusion que la Grèce représente la meilleure opportunité. Mais ceci est pure spéculation. Mon but, à l'Acropole, sera de me situer, comme en Nouvelle-Zélande et en Argentine, dans les temps de mes équipiers. Au vu de leur palmarès grec, si je réussis cela, je ne devrais pas être très loin des avant-postes. Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que je suis très motivé... »
Comment se passe ta collaboration avec tes deux coéquipiers ?
« Il y a une bonne ambiance entre les pilotes au sein du team et une bonne osmose dans les développements que nous voulons apporter à la voiture. Dans l'ensemble, Citroën est une équipe assez jeune au niveau des ingénieurs et des mécanos, tout le monde est motivé donc l'ambiance est vraiment bonne. »
Avec déjà deux participations, dont une en WRC, le Rallye de l'Acropole est l'un de ceux que tu connais le mieux en Mondial.
« C'est ma troisième participation. En 2001, avec la Saxo Super 1600, c'était un autre monde. Pour nos petites traction avant, les spéciales grecques après le passage des WRC, c'était dément ! Nous avions failli abandonner d'entrée, après deux kilomètres en roue libre, une bonne séance de bricolage et un pointage à trois secondes de la mise hors course. Je garde tout de même un très bon souvenir de ce rallye. Sur le plan pilotage, je m'étais bien amusé dans certaines spéciales, et puis... c'était ma première victoire mondiale hors asphalte. »
Et en 2002, première épreuve sur terre avec la Xsara, tu penses qu'elle s'est beaucoup bonifiée depuis ?
« L'an dernier, dans les portions lentes et sinueuses, ce n'était pas vraiment la joie ! Le sous-virage nous guettait dès qu'un virage refermait. Pour l'éviter, il fallait exagérément 'jeter' la voiture, provoquer le survirage. Puis le contrôler... et retomber dans le sous-virage. Bref, on se battait sans cesse avec le volant. Le vertical était perfectible : nous étions tout le temps 'en l'air'. Et en l'air, on ne motrice pas, on ne freine pas. Depuis, un énorme travail a été effectué sur les différentiels et les suspensions. La Xsara aujourd'hui est docile, facile, efficace. Elle l'a montré en Turquie, en Nouvelle-Zélande, et en Argentine... »
Ton rêve était de gagner un course sur terre dès cette année, le Rallye de Grèce semble être le rallye le plus propice.
« Si l'on écarte Chypre, où je vais tout découvrir, Finlande et Australie, qui sont vraiment des terrains 'spéciaux', et la Grande-Bretagne pour son côté imprévisible... on arrive effectivement à la conclusion que la Grèce représente la meilleure opportunité. Mais ceci est pure spéculation. Mon but, à l'Acropole, sera de me situer, comme en Nouvelle-Zélande et en Argentine, dans les temps de mes équipiers. Au vu de leur palmarès grec, si je réussis cela, je ne devrais pas être très loin des avant-postes. Ce qui est sûr, en tout cas, c'est que je suis très motivé... »
Comment se passe ta collaboration avec tes deux coéquipiers ?
« Il y a une bonne ambiance entre les pilotes au sein du team et une bonne osmose dans les développements que nous voulons apporter à la voiture. Dans l'ensemble, Citroën est une équipe assez jeune au niveau des ingénieurs et des mécanos, tout le monde est motivé donc l'ambiance est vraiment bonne. »