Mali. La Légion dans l'antre d’Aqmi

Francis

On ne peut pas plaire à tous le monde
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19 Octobre 2002
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Ht Rhin
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En s’emparant du sanctuaire des islamistes, les Français ont mis la main sur leur arsenal… et même leur potager dans la vallée de l’Ametettai.

Au premier plan, le poste de commandement français, surmonté d’une parabole satellite.
Derrière, le potager planté par les hommes d’Aqmi.
A l’arrière-plan, un hélicoptère Puma (à g.) « Le caporal a été tué près de cette dune de sable. » Il est 10 heures du matin, le jeudi 7 mars, au cœur du massif des Iforas, dans le nord-est du Mali. Le soleil tape déjà si fort que Jean- Yves Le Drian doit placer la main en visière pour observer le point que désigne le colonel Desmeulles, commandant des légionnaires du 2e Rep. Il s’agit du piton de roche noire où le caporal-chef Cédric Charenton est mort, cinq jours plus tôt, au cours d’un des combats les plus violents auxquels l’armée française ait été confrontée ces dernières années.

Le vent brûlant fait voler une poussière ocre et collante ; quand il accorde un répit, des nuées de mouches entrent en action. La température frôle déjà les 40 °C. « Vous considérez que la zone est sécurisée ? » demande le ministre de la Défense, qui a tombé la veste dès sa descente d’avion pour effectuer sa première visite sur le front. « Le génie est passé, tout est nettoyé », lui répond le colonel.

Ils étaient 300 djihadistes à défendre cette vallée d’Ametettai. En quelques années, ils l’avaient méthodiquement transformée en forteresse. Les soldats français l’ont baptisée le « donjon ».

En effet, depuis le début de leur intervention au Mali, à Tombouctou, à Gao ou à Kidal, c’était chaque fois le même scénario. L’ennemi quittait les lieux avant l’arrivée des soldats. Et, malgré les performances des systèmes de détection et d’écoute, ceux-ci finissaient par se demander où il pouvait bien se terrer. Le 19 février, des éléments de la brigade Serval sont accrochés lors d’une mission de reconnaissance à l’ouest de la vallée. Au bout de cinq heures et demie de combats intenses et malgré l’intervention en renfort des Forces spéciales, l’ennemi ne cède pas un pouce de terrain. Un soldat français et quelques dizaines de djihadistes perdent la vie au cours de l’assaut.

Curieux ! Pourquoi vouloir se cramponner à un chaos de roches volcaniques de 60 kilomètres sur 90 au milieu du désert ? Les éclaireurs décrochent. Ils ont noté que cette zone, silencieuse jusqu’à présent, bruissait d’ondes électromagnétiques lors de l’accrochage. On a compté jusqu’à 40 téléphones portables activés d’un coup. Certaines communications remontent jusqu’à l’Europe. Après analyse des conversations, le général Barrera, qui commande la brigade Serval, acquiert la conviction que l’Ametettai est bien le sanctuaire des combattants d’Aqmi. En quelques jours, il met au point son plan de bataille. Le 26 février, les Français passent à l’attaque à l’ouest.

Au même moment, 1 000 soldats tchadiens lancent l’assaut à l’est. L’ennemi est pris en tenaille mais ne recule pas. Un véhicule de l’avant blindé (VAB) saute sur une mine, son chauffeur est blessé. Les tirs fusent de toutes parts. Une balle vient se loger dans le casque d’un para qui en réchappe miraculeusement. En face, les djihadistes subissent des pertes mais résistent. Une heure après le commencement de l’assaut, le verrou qui protège l’entrée de la vallée n’a toujours pas cédé. Ils disposent de solides défenses, notamment des canons de 14.7 camouflés en haut des crêtes, des sortes de mini-bunkers avec vivres, eau et munitions, à la manière des Viêt-cong. A l’est, les Tchadiens piétinent aussi. Ils ont d’abord foncé bille en tête, mais les snipers d’Aqmi les ont cueillis avant qu’ils ne pénètrent dans la vallée : balles dans la tête à des distances de plus de 800 mètres !

« On est allé chercher l’ennemi à la fourchette à escargot. On a même manqué de grenades »


Vers 19 h 30, la situation s’aggrave, lorsque, par une manœuvre habile, les Groupements armés djihadistes (Gad) parviennent à couper en deux la colonne tchadienne et à en isoler une partie au fond d’un corridor. Du haut des crêtes, la partie de ball-trap commence. Le bilan est lourd : 26 soldats tchadiens tués, plus de 60 blessés. C’est alors que les paras et la Légion entrent en action. Par une manœuvre audacieuse, ils investissent à pied la vallée par le nord : 9 kilomètres de crapahute, avec 40 kilos sur le dos, pour parvenir en haut des crêtes. « Ils pensaient que l’Occidental allait se fatiguer, mais nous sommes arrivés à pied et ils ont craqué », explique le colonel Bertier, un des stratèges de l’opération.

« On est allé les chercher à la fourchette à escargot », ajoute-t-il avec délice. On croirait entendre Bigeard. Comment ne pas penser ici au héros de Diên Biên Phu ? Le relief, semblable à l’Algérie dont la frontière n’est qu’à 50 kilomètres, la manœuvre des paras, la marche forcée, l’attaque par les hauteurs, l’ennemi qu’on surprend et le langage du colonel, c’est du pur Bigeard. Derrière ses petits yeux plissés, Bertier jubile de la comparaison. « Les tirs avaient lieu à 10 mètres, 3 mètres certaines fois, reprend-il. C’était presque du corps-à-corps. » La première crête conquise, on passe à la suivante. Chaque fois qu’un Groupement tactique interarmes (GTIA) est bloqué, dans les airs les hélicoptères Tigre se chargent de neutraliser la position ennemie. Sapeurs, chars, artillerie, transport, jusqu’à l’aviation de chasse puis le génie, toute la panoplie des armes françaises est utilisée dans l’opération. Mais, au final, c’est l’infanterie qui fait la différence, des hommes à pied, méthodiques, courageux, déterminés. L’ennemi profite de la moindre crevasse pour se planquer. A la fin, les soldats français manqueront même de grenades…

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Par 40 °C à l’ombre avec 40 kilos sur le dos, les combats ont été harassants A 10 heures du matin, sous une chaleur à peine supportable, les hommes du PC transmission se tiennent informés des opérations en cours dans les vallées voisines. (Photo Alvaro Canovas)

En progressant, ils vont de découverte en découverte : caches d’armes, garages camouflés pour réparer les pick-up, jusqu’à des postes de soins enterrés où gisent des cadavres dont certains ont été perfusés, avant que leurs camarades ne les abandonnent dans leur fuite. Côté tchadien, on a repris le dessus. Les hommes délogent un à un les djihadistes. Coriace, cet ennemi n’a pas peur de mourir et il a bien l’intention d’emporter un maximum de soldats avec lui. Acculé, un djihadiste déclenche sa ceinture d’explosifs sur des caisses à munitions. Pour leur dernier baroud, les combattants d’Aqmi avaient tout prévu, un solide système de défense mais aussi une logistique impressionnante pour assurer leur survie. S’ils ont choisi l’Ametettai, c’est que la vallée dispose d’eau toute l’année. Ici, l’expression « or bleu » prend tout son sens. Au bas du promontoire rocheux duquel le ministre de la Défense redescend pour s’adresser aux soldats et les féliciter, on trouve même un potager. Le jardinier d’Aqmi est un bien piètre cultivateur. Les rangs d’oignons ne sont pas droits. Certains plants de tomates poussent au milieu des allées.

“Ils pensaient que l’Occidental se fatiguerait, mais nous sommes arrivés à pied, ils ont craqué”


Le puits, en revanche, est assez sophistiqué. Dans cet univers de guerre, l’endroit bucolique redonne à l’ennemi un peu d’humanité. On l’imagine déambulant au milieu des oignons, arrosoir à la main, comme n’importe quel paysan de n’importe quel pays. « La Marseillaise » retentit. C’est Le Drian qui l’entonne, selon son habitude dès qu’il a fini de parler aux soldats. L’hymne est repris par la troupe, saccadé, façon Légion, une puissante respiration collective, à l’image du combat que les hommes viennent de mener, où l’individu ne tient que par et pour le groupe. Les visages sont maigres, creusés par la fatigue, les lèvres fendues, brûlées par le soleil, mais au fond des yeux brille une étincelle de fierté. « Je vous ai promis de la bière. Il y aura de la bière ! » lance le général Barrera à la fin de la cérémonie. « Est-ce qu’elle est fraîche ? » demande un légionnaire avec un roulement de « r » qui traduit une origine des pays de l’Est. Le drapeau tricolore claque au vent.

Les oignons d’Aqmi frissonnent. Les armes des terroristes gisent dans la cour derrière le ministre. Les légionnaires défilent devant ces trophées en leur jetant un regard de mépris. On en a trouvé 16 tonnes dans le massif, dont trois canons russes de 122 millimètres, des mitrailleuses en pagaille, plus de 1 000 roquettes et grenades, 60 000 munitions, 1 500 obus, sans oublier des quantités de fils électriques et de détonateurs pour fabriquer des IED. Mais il n’y a pas que des armes parmi le butin récupéré dans l’Adrar. On trouve aussi des sacs de riz, des paquets de sucre, des bidons d’huile, des conserves, du lait en poudre et du thé vert de Chine.

Pour la première fois depuis le début du conflit, on a fait des prisonniers.

Et aussi une vieille malle noire en fer qui semble avoir voyagé longtemps. Sur son côté, peinte en blanc, Masjid al-Haram, la grande mosquée de La Mecque, surmontée d’un croissant de lune. Il y a deux mois à peine, les combattants d’Aqmi ambitionnaient, avec cet arsenal, de descendre sur Bamako et de soumettre l’intégralité du Mali à leur rêve de djihad. Dans le ciel, deux hélicoptères Tigre tournent en rond. La colonne vertébrale de l’ennemi a peut-être été brisée, mais celui-ci demeure, en petits groupes éparpillés dans le massif. Ces jours derniers, pour la première fois depuis le début du conflit, on a fait des prisonniers, une poignée pour l’instant, dont un Franco-Algérien de 38 ans, originaire de Grenoble, arrêté les armes à la main. La consigne n’est pas d’en ramener à tout prix. Au sud du massif, les Français et leurs alliés tchadiens ont repéré un groupe de combattants qui tentait de fuir à pied. Il a été « neutralisé » par les Tigre.

« Ils ne peuvent pas aller loin ni tenir longtemps, reprend le colonel Bertier, car ils n’ont plus accès aux puits. Il faut terminer le boulot. Comme je vous disais, les chercher à la fourchette à escargot ! répète-t-il, fier de son expression. Ce sont mes origines bourguignonnes qui parlent ! » Ce travail ingrat, les Français vont le faire dans les semaines qui viennent. Nettoyer la zone pour ensuite la laisser à des soldats d’autres nations d’Afrique qui, comme prévu depuis le début de l’opération, doivent les remplacer. François Hollande a annoncé que les forces françaises commenceraient à se retirer au début du mois d’avril. Mais beaucoup reste à faire. Notamment du côté de l’armée malienne, qui est loin de pouvoir prendre la place des Français. Peu formée, incapable de planifier ou d’instruire ses cadres, elle manque de presque tout, faisant ce qu’elle peut avec des armes dont certaines remontent à la colonisation. Cette armée sait qu’elle est passée près du désastre lors de l’offensive des djihadistes. Elle accepte donc, de bon gré, la formation que vont lui apporter 196 instructeurs venus de 13 pays de la Communauté européenne. C’est peu, et cette formation sera longue. La mission européenne n’entrevoit une reconquête par l’armée malienne du Nord-Mali qu’en mai 2014…
 

merci F6 :chinois:

un bel hommage à nos petits gars ;)


edit: au sujet des distances des tireurs d'élite, on est actuellement dans les 1100 mètres avec l'AK416 et le remplaçant doit approcher les 1400 mètres, on a de l'avance sur eux ;)
 


merci F6 :chinois:

un bel hommage à nos petits gars ;)


edit: au sujet des distances des tireurs d'élite, on est actuellement dans les 1100 mètres avec l'AK416 et le remplaçant doit approcher les 1400 mètres, on a de l'avance sur eux ;)
Au 1er RPIMA, avec un PGM Ultima ratio et des munition en 7,62x51mm OTAN on avait une portée efficace de 800m.
Avec un PGM Hécate 2 et des munitions de 12,7x99mm OTAN, on avait une portée efficace de 1800m. Comme tu dis, il y a encore de la marge.

Sinon [:chris34] avec Le Dabe, soyons fier de nos soldats !!!
 

tiens à la TV , tout à l'heure il y avait un reportage intéressant et un gars disait qu'il voyait un pick up à 3,4 kms avec un sniper et qu'un hélico allait s'en charger :lol:

oui, effectivement vu l'impact avec le panache de fumées, il ne devait pas rester grand chose du bonhomme, ni du pick up d'ailleurs quand on sait le boulot que font aujourd'hui nos hélicos :whistle:
 

merci F6 :chinois:

un bel hommage à nos petits gars ;)


edit: au sujet des distances des tireurs d'élite, on est actuellement dans les 1100 mètres avec l'AK416 et le remplaçant doit approcher les 1400 mètres, on a de l'avance sur eux ;)

Le record "non officiel" de longueur de tir d'un tireur d'elite est environ 2400m, des canadiens en Afghanistan.
Faites une recherche ans les vidéos (attention, certaines sont goores ..), vous verrez celle-ci (pour la mise en scène et les bastos :eek: )
 

De mes souvenirs ça ne concerne que 2/3 gars par Cie, je parlais du flingue de chacun, le famas doit être abandonné dans les années à venir et puis le tireur d'élite est une formation lourde et longue et pas donné à n'importe qui :sweat: ne pas oublier le prix d'une arme de ce genre :mad:
 

HOLLANDE en a vu un habillé comme ça...... il croyait que c'était le mec de chez cetelem !!!!!!
[:titi_sw:8] [:titi_sw:8] [:titi_sw:8]

se-fondre-dans-les-elements23.jpg
 





[:chris34] tu as voulu jouer les savants fp206+ !!!!!!!! :lol:
heureusement il y a des connaisseurs ........
[:phoenix 69] MANU !!!!!
:lol: :lol: :lol:

j'étais savant dans [:kham:7] plus maintenant... c'est différent :p :lol:
 




Moment de détente... Certains comprendront d'autres non...
Le Petit Chaperon Rouge version Armée :

J'ai l'honneur de vous rendre compte de l'existence d'une jeune P.M.F. rurale.
Elle avait reçu en dotation une parka rouge, celle qui va bien. A l'issue, on l'appelait P.C.R. (Petit Chaperon Rouge)
Le jour J, son supérieur parental lui fit percevoir une RCIR, avec le pain de combat qui va bien, à l'issue elle lui donna un MOICP :
- "Dans la direction de mon bras, ta grand mère ; Vu ?
- Vu
- Porte lui cette RCIR
- Reçu"
A l'issue, le P.C.R. partit dans la direction de sa grand-mère, itinéraire le bois, en lisière militaire.
Elle rencontra un loup qui voulait grailler, mais il psychota, à cause de PLO composées de bûcherons qui étaient sur zone.
Il lui demanda un PIF.
Le P.C.R. ignorant les consignes de sécurité et de protection du secret militaire, lui rendît compte :
- "Je vais voir ma grand-mère et lui porter cette RCIR, ordre de ma mère.
- Quelles sont ses coordonnées XY ?
- Dans la direction de mon bras, 500 M, un moulin. Vu ?
- Vu.
- Deux doigts à droite du moulin, une maison. Vu ?
- Vu
- J'y vais aussi. Séparons nous. Equipe un : ce chemin-ci. Equipe deux : ce chemin là. Rendez-vous à H+3. Aye aye !"
Le loup progressa par bonds et en courant. La PCR se postait sans arrêt et progressait lentement dans les kékés.
Le loup arriva à l'objectif à H-1. Il frappe : BOUM BOUM
- "Halte là, qui va là ?
- c'est le PCR, dit le loup en camouflant sa voix. Je vous apporte une RCIR, avec le pain de combat qui va bien".
La grand-mère, qui était consigné en chambre parce que consultante, hurla :
- "Utilise le percuteur et l'extracteur cherra"
Le loup obéit. La porte s'ouvre. A l'issue, le loup se jette sur la PMF et la dévore. A l'issue, il referme la porte et va se poster dans le lit, non sans avoir vérifié qu'il était FFOMECBLOT. Le PCR arriva et frappa à la porte : BOUM BOUM
- "Halte là, qui va là ? dit le loup en camouflant sa voix
- C'est le PCR. Je vous apporte une RCIR, avec le pain de combat qui va bien.
Le loup lui cria :
- Utilise le percuteur, et l'extracteur cherra.
Le PCR obéit aux ordres car réfléchir c'est désobéir et entra.
Elle se pencha sur le lit de sa grand mère pour lui parler. Elle lui dit :
- Ma mère grand, que vous avez de grand bras !
- C'est pour mieux faire des séances d'assouplissement des membres inférieurs mon enfant.
- Ma mère grand, que vous avez de grandes jambes !
- C'est pour être pêchu au Cooper mon enfant.
- Ma mère grand, que vous avez de Grands yeux !
- C'est pour mieux chouffer mon enfant.
- Ma mère grand, que vous avez de grandes dents !
- C'est pour mieux grailler mon enfant !
Et disant ces mots, cette tarlouse de loup fit un bond sur le PCR, l'acheva à la pelle US et grailla car il n'avait eu que des RCIR depuis 10 jours !

Moralité : jamais le percuteur !

Bon courage [:bruno:6] [:bruno:6]
 


salut
pour ceux qui aiment la légion, j'ai trouvé à la bibliothèque la revue " le spectacle du monde"
de septembre 2012; spécial légion titre: "legio patria nostra". 8€
 

[:corsico:8] doc !!!!!

tiens ils viennent de dire aux infos qu'un du 1RPIMa vient de se faire allumer au mali :chinois:
 


[:corsico:8] doc !!!!!

tiens ils viennent de dire aux infos qu'un du 1RPIMa vient de se faire allumer au mali :chinois:
:coucou: Corsico, bien triste nouvelle... Un de la race des seigneurs qui s'en est allé.
:sweat: :(

Un chant Légion que beaucoup connaissent et qui prend là tout son sens...

"J'avais un camarade,
De meilleur il n'en est pas
Dans la paix et dans la guerre
Nous allions comme deux frères
Marchant d'un même pas,
Marchant d'un même pas. 

Mais une balle siffle, 
qui de nous sera frappé?
Le voilà qui tombe à terre
Il est là dans la poussière
Mon cœur est déchiré,
Mon cœur est déchiré.

Ma main il veut me prendre, 
mais je charge mon fusil,
Adieu donc, adieu mon frère
Dans le ciel et sur la terre
Soyons toujours unis, 
Soyons toujours unis"


Et par St MICHEL....vive les paras !!!!!
 

:coucou: Corsico, bien triste nouvelle... Un de la race des seigneurs qui s'en est allé.
:sweat: :(

Un chant Légion que beaucoup connaissent et qui prend là tout son sens...

"J'avais un camarade,
De meilleur il n'en est pas
Dans la paix et dans la guerre
Nous allions comme deux frères
Marchant d'un même pas,
Marchant d'un même pas. 

Mais une balle siffle, 
qui de nous sera frappé?
Le voilà qui tombe à terre
Il est là dans la poussière
Mon cœur est déchiré,
Mon cœur est déchiré.

Ma main il veut me prendre, 
mais je charge mon fusil,
Adieu donc, adieu mon frère
Dans le ciel et sur la terre
Soyons toujours unis, 
Soyons toujours unis"


Et par St MICHEL....vive les paras !!!!!


[:phoenix 69] [:chris34] et pour la légion aujourd'hui c'est la fête des 150 ans de CAMERONE !!!!!! :coucou:
 

et toujours des pauvres gars qui se font tuer... pour des gens qui se connaissent très bien... :pfff:

c'est affligeant... :pfff:

Aider les peuples à s'en sortir = voui
Prendre leur place = NON !

et c'est ce que "nous" faisons actuellement :pfff:
 

[:phoenix 69] [:chris34] et pour la légion aujourd'hui c'est la fête des 150 ans de CAMERON !!!!!! :coucou:
[:chris34] [:chris34]
Pour avoir eu l'occasion d'assister à une commémoration de la bataille de Camerone par le 1er REC au théâtre antique d'Orange, je dois dire que j'avais été scotché par tant de respect envers ces anciens, et Dieu sait que le respect des anciens on sait ce que s'est dans la coloniale.
 

:coucou:

vous savez ce que nos militaires ont trouvé parmi les armes et autres téléphones au mali :confused: :confused:


des feuilles vierges de "Pôle Emploi" :mad: :mad:


autrement dit : la France paye des chômeurs pour tirer sur nos petits gars :mad: :mad: :mad: