Le NIGERIA a adopté en 2013 un plan destiné à attirer les investisseurs internationaux, baptisé "National Automotive Industry Development Plan", dont la durée a été fixée à 10 ans (soit jusqu'en 2024).
Les autorités nigérianes estiment que la population du pays (170 millions d'habitants) et notamment sa classe moyenne de 38 millions de personnes, justifie le développement d'une industrie automobile.
Le marché auto potentiel est estimé à 1 millions de véhicules par an.
Si ce marché décolle, la localisation géographique du NIGERIA peut réserver des perspectives très intéressantes pour les constructeurs, notamment vers les marchés d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique Centrale.
Ce plan consiste essentiellement :
- à relever à 70% les droits de douane sur les véhicules importés (au lieu de 20% auparavant) ;
- à réduire les taxes à l'importation (de 0 à 10% selon les cas) sur les pièces destinées à être assemblées localement, notamment sous la forme de CKD ;
- les constructeurs produisant localement bénéficient de droits de douane réduits (Taux de 35%) sur les véhicules importés.
NISSAN et PSA sont les deux premiers constructeurs ayant décidé de revenir au NIGERIA, mais TOYOTA et TATA MOTORS sont également intéressés.
PEUGEOT a signé un accord au cours de l'été dernier avec la société PAN NIGERIA LIMITED en vue d'assembler sur le site de KADUNA le modèle 301, puis dans un second temps les 308 et 508.
Il n'a pas été dévoilé les volumes de production escomptés.
Par ailleurs, la mise en place d'un réseau de distribution doit être engagée, avec un objectif d'une dizaine de concessionnaires.