Présidence du Conseil de l'Union européenne

[therry]

Petit rappel :

La présidence du Conseil de l'Union européenne est à l'heure actuelle une présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, le principal centre de décision de l'Union européenne. La rotation s'effectue tous les six mois, dans l'ordre alphabétique du nom de chaque État membre dans sa langue officielle. Le président du Conseil de l'Union européenne est le ministre des Affaires étrangères de l’État en charge de la présidence. L'expression "présidence de l'Union européenne" souvent lue dans les médias est donc erronée[1].

Le chef d'État ou le chef de gouvernement du pays présidant le Conseil de l'Union européenne préside les sommets européens (conseils européens) qui ont lieu pendant le semestre et est le président du Conseil européen. Par analogie, il est appelé président du Conseil européen pendant les six mois où son pays préside le Conseil de l'Union européenne.

Le traité de Lisbonne apporte des modifications à la Présidence du Conseil européen. En effet, désormais, il serait question d'une présidence de 3 Etats sur 18 mois ( principe de la troïka). Chaque Etat exercerait les fonctions de Présidence de manière égalitaire. Cette procédure devrait permettre une certaine continuité toute en permettant à chaque Etat d'être à la tête du Conseil de l'Union européenne et ainsi de l'Union européenne. Cette modification ne fait, en fin de compte, qu'institutionnaliser une pratique de fait et reprendre le Traité établissant une Constitution pour l'Europe.

Nicolas Sarkozy est en charge de la présidence française de l'Union européenne de juillet à décembre 2008.

Suite

Sur ce dossier, ô combien important, j'apporte mon soutient au président français.
C'est aujourd'hui le mieux placé pour faire "avancer" les 27 membres autour d'un objectif commun : réussir à s'entendre.
Et nous savons tous aujourd'hui qu'a environ 500 millions d'habitants, c'est devenu une galère.

Les points noirs qui plombent le début de cette présidence sont :

• Inflation

et j'espère que Nicolas Sarkozy va continuer à faire "bouger les lignes", comme il l'a fait déjà pour lancer le mini-traité de Lisbonne, maintenant dans l'impasse.
L'objectif est difficile, mais important pour tous et surtout incontournable demain pour continuer à exister sur l'échiquier mondial.