2000 km en 407 SW 2.0 Hdi ST Confort (=Executive en France)
Nous avions prévu de changer notre 307 1.6e XS fin 2005, et c’est par simple curiosité que je suis allé découvrir la nouvelle 407 SW, invité par mon concessionnaire. Et là, ce fut le coup de foudre. J’avais vu des photoshops dans la presse et j’avais dit, à l’époque « s’ils la sortent ainsi, je la prends », mais je pensais alors que ce n’était que fantaisie de journalistes... erreur ! Ils ont sorti la SW quasiment identique à ces images, avec une ligne très agressive.
Madame étant elle aussi sous le charme, et après essais des motorisations diesel, notre choix s’est donc porté sur le 2.0 Hdi, vu le poids de la bête.
La livraison annoncée pour février a eu lieu le... 3 décembre !
Voici donc quelques observations après 2000 km en sa compagnie.
A l’arrêt :
Mon choix s’est porté sur cette SW pour les raisons suivantes : sa ligne me plaisait davantage, le toit vitré et les aspects pratiques (siège AV basculant, hayon et lunette AR ouvrable). Ces aspects pratiques se sont montrés utiles, car j’ai déménagé un lit d’une personne, avec matelas et sommier, entièrement dans la titine, pas mal quand même. Je considère pourtant plus cette voiture comme la version hayon de la 407 que comme une déménageuse. Quelques aspects font penser aux monospaces : pare brise très avancé, rétros implantés en retrait, essuie-glaces papillons. D’autres points évoquent les sportives : grande prise d’air, porte-à-faux AV important, ceinture de caisse remontante, regard félin.
Entrons :
Les seuils de porte éclairés et protégés de plaques en alu sont de délicates attention qui vous invitent à bord.
L’intérieur est très agréable et lumineux du fait du toit vitré et de l’immense pare-brise. La finition ne souffre aucun reproche, les matériaux sont agréables au toucher. La position de conduite se trouve facilement, l’amplitude de réglage est grande, il est possible de se faire une position de conduite haute ou basse selon les goûts ou les humeurs.
Les commandes tombent parfaitement sous la main, et si au premier abord la console centrale semble sortir d’un Airbus, on s’y retrouve très rapidement. Les chromes des poignées de porte et du levier de vitesse sont métalliques et non plastiques, bon point pour leur vieillissement.
L’ordinateur de bord permet de configurer les options de la voiture avec des menus déroulants comme sous windows, c’est plutôt intuitif. L’instrumentation reprend le modèle de la 406, complète avec cadran de t° d’huile.
A l’arrière, je peux m’installer sans écarter les jambes et sans que ma tête touche le plafond, malgré mon 1,84 m, mais il ne faudrait pas beaucoup plus tout de même.
Le coffre est bien présenté, avec une moquette épaisse, deux points déclairage, prise 12V, des rails de protection, deux trappes latérales fermées (où je cache la bombe de dégivrage, un grattoir, des sacs plastiques) et un seuil de coffre chromé et métallique. Le maniement du cache demande une certaine habitude, mais étant rigide il permet d’y déposer une veste par exemple.
La vision arrière est moyenne et mauvaise en 3/4 arrière, le radar arrière est donc bien utile.
Les montants AV sont épais, mauvais pour la vision 3/4 avant.
Sur la route :
Le confort est excellent, l’amortissement très soigné, on a presque l’impression de voler au dessus de la route. Insonorisation assez poussée malgré l’absence de vitres feuilletées, peu de bruits d’air, aucun bruit parasite.
Le poids important de la voiture ne se ressent pas au volant, elle est plutôt agile, on se régale dans les courbes rapides où elle reste scotchée à la chaussée, et le freinage est puissant. La voiture semble peu sensible au vent latéral.
L’éclairage est dans la moyenne, les anti-brouillards sont eux au-dessus de cette moyenne.
Le moteur est très souple et volontaire, il permet des dépassements aisés (overboost), il est aussi plutôt linéaire. A froid, son claquement fait très diesel, mais en température, il est discret, on entend juste un ronronnement, normal pour une féline.
La direction est très précise, rien à redire.
La boîte 6 est précise et son étagement est assez court, la 6ème est un rapport d’autoroute (2000 rpm à 110km/h).
Petit défaut, il y a parfois une légère vibration dans la pédale d’embrayage.
Pour se garer, il est préférable de se méfier des bordures hautes, et d’y aller molo dans les pentes abruptes des parkings souterrains, mais ça passe !
Sur ces 2000 km ma consommation a été de 7.5 l/100 km, avec pas mal de petits trajets.
Côté accessoires, les phares auto marchent mieux que sur ma 307 (2001), les essuie-glaces auto sont efficaces et silencieux. Le chauffage marche rapidement et la diffusion douce est agréable, pour la clim, difficile à juger en hiver, mais le dégivrage est ok. Bon point pour les bouches de ventilation arrière.
Mon seul regret est l’absence de radar de parking avant.
Ah oui, la 407 est intransigeante sur le bouclage des ceintures, même passager ! Elle crie sans cesse jusqu’à ce que vous obtempériez. Et si le coffre est mal fermé, l’ordinateur de bord vire au rouge de colère
En conclusion, confort excellent, équipement complet, plaisir de conduite, la 407 est typée confort, elle est plus « chat » que « panthère »
Nous avions prévu de changer notre 307 1.6e XS fin 2005, et c’est par simple curiosité que je suis allé découvrir la nouvelle 407 SW, invité par mon concessionnaire. Et là, ce fut le coup de foudre. J’avais vu des photoshops dans la presse et j’avais dit, à l’époque « s’ils la sortent ainsi, je la prends », mais je pensais alors que ce n’était que fantaisie de journalistes... erreur ! Ils ont sorti la SW quasiment identique à ces images, avec une ligne très agressive.
Madame étant elle aussi sous le charme, et après essais des motorisations diesel, notre choix s’est donc porté sur le 2.0 Hdi, vu le poids de la bête.
La livraison annoncée pour février a eu lieu le... 3 décembre !
Voici donc quelques observations après 2000 km en sa compagnie.
A l’arrêt :
Mon choix s’est porté sur cette SW pour les raisons suivantes : sa ligne me plaisait davantage, le toit vitré et les aspects pratiques (siège AV basculant, hayon et lunette AR ouvrable). Ces aspects pratiques se sont montrés utiles, car j’ai déménagé un lit d’une personne, avec matelas et sommier, entièrement dans la titine, pas mal quand même. Je considère pourtant plus cette voiture comme la version hayon de la 407 que comme une déménageuse. Quelques aspects font penser aux monospaces : pare brise très avancé, rétros implantés en retrait, essuie-glaces papillons. D’autres points évoquent les sportives : grande prise d’air, porte-à-faux AV important, ceinture de caisse remontante, regard félin.
Entrons :
Les seuils de porte éclairés et protégés de plaques en alu sont de délicates attention qui vous invitent à bord.
L’intérieur est très agréable et lumineux du fait du toit vitré et de l’immense pare-brise. La finition ne souffre aucun reproche, les matériaux sont agréables au toucher. La position de conduite se trouve facilement, l’amplitude de réglage est grande, il est possible de se faire une position de conduite haute ou basse selon les goûts ou les humeurs.
Les commandes tombent parfaitement sous la main, et si au premier abord la console centrale semble sortir d’un Airbus, on s’y retrouve très rapidement. Les chromes des poignées de porte et du levier de vitesse sont métalliques et non plastiques, bon point pour leur vieillissement.
L’ordinateur de bord permet de configurer les options de la voiture avec des menus déroulants comme sous windows, c’est plutôt intuitif. L’instrumentation reprend le modèle de la 406, complète avec cadran de t° d’huile.
A l’arrière, je peux m’installer sans écarter les jambes et sans que ma tête touche le plafond, malgré mon 1,84 m, mais il ne faudrait pas beaucoup plus tout de même.
Le coffre est bien présenté, avec une moquette épaisse, deux points déclairage, prise 12V, des rails de protection, deux trappes latérales fermées (où je cache la bombe de dégivrage, un grattoir, des sacs plastiques) et un seuil de coffre chromé et métallique. Le maniement du cache demande une certaine habitude, mais étant rigide il permet d’y déposer une veste par exemple.
La vision arrière est moyenne et mauvaise en 3/4 arrière, le radar arrière est donc bien utile.
Les montants AV sont épais, mauvais pour la vision 3/4 avant.
Sur la route :
Le confort est excellent, l’amortissement très soigné, on a presque l’impression de voler au dessus de la route. Insonorisation assez poussée malgré l’absence de vitres feuilletées, peu de bruits d’air, aucun bruit parasite.
Le poids important de la voiture ne se ressent pas au volant, elle est plutôt agile, on se régale dans les courbes rapides où elle reste scotchée à la chaussée, et le freinage est puissant. La voiture semble peu sensible au vent latéral.
L’éclairage est dans la moyenne, les anti-brouillards sont eux au-dessus de cette moyenne.
Le moteur est très souple et volontaire, il permet des dépassements aisés (overboost), il est aussi plutôt linéaire. A froid, son claquement fait très diesel, mais en température, il est discret, on entend juste un ronronnement, normal pour une féline.
La direction est très précise, rien à redire.
La boîte 6 est précise et son étagement est assez court, la 6ème est un rapport d’autoroute (2000 rpm à 110km/h).
Petit défaut, il y a parfois une légère vibration dans la pédale d’embrayage.
Pour se garer, il est préférable de se méfier des bordures hautes, et d’y aller molo dans les pentes abruptes des parkings souterrains, mais ça passe !
Sur ces 2000 km ma consommation a été de 7.5 l/100 km, avec pas mal de petits trajets.
Côté accessoires, les phares auto marchent mieux que sur ma 307 (2001), les essuie-glaces auto sont efficaces et silencieux. Le chauffage marche rapidement et la diffusion douce est agréable, pour la clim, difficile à juger en hiver, mais le dégivrage est ok. Bon point pour les bouches de ventilation arrière.
Mon seul regret est l’absence de radar de parking avant.
Ah oui, la 407 est intransigeante sur le bouclage des ceintures, même passager ! Elle crie sans cesse jusqu’à ce que vous obtempériez. Et si le coffre est mal fermé, l’ordinateur de bord vire au rouge de colère
En conclusion, confort excellent, équipement complet, plaisir de conduite, la 407 est typée confort, elle est plus « chat » que « panthère »
pour cet essai bien détaillé.
