T'es sûr ?
Ce plan inclurait deux prêts de 3 milliards d'euros à Renault et PSA.
PSA et Renault ont accepté l'aide des pouvoirs publics français et ont annoncé qu'il n'y aurait pas de fermetures de sites en France. PSA a de son côté indiqué à l'issue de cette réunion que ses cinq sites en France seront concernés par le lancement d'un voir deux modèles dans les deux ans qui viennent.
SArko defend le truc. Mais les tcheques gueulent. Or, comme l'a dit Nico, il vaudrait mieux pour les tcheques que PSA se porte bien.
Nico n'a pas demandé à ce qu'on ferme d'usine en tchequie ou en slovaquie à PSA en échange du pognon.
Ce que les tcheques oublient, c'est peut etre qu'ils ont aidé PSA à s'implanter chez eux et là, y'a personne qui est venu gueuler...
SourceBMW a brutalement licencié 850 salariés lundi dans l'usine de la Mini, à Cowley, près d'Oxford. Le constructeur automobile allemand invoque une baisse de la demande dans le contexte de crise économique.
La production sur ce site qui emploie 4.700 personnes pour fabriquer 800 petites voitures par jour a été suspendue pour la semaine. Le personnel travaillant jusqu'ici le week-end sera transféré sur la semaine à compter du 2 mars. "Cette décision n'a pas été prise à la légère", a déclaré BMW dans un communiqué, ajoutant que "les représentants syndicaux du site ont, bien sûr, participé aux discussions".
"Je n'ai jamais été malade, je n'ai jamais été absente et ils me disent une heure avant (d'embaucher) que je suis virée!", s'est indignée l'une des salariées concernées, Silvia Fernandes, sur la BBC. "C'est pour ça que les gens sont tellement en colère contre BMW et les syndicats."
Tony Woodley, codirigeant de Unite, le plus grand syndicat britannique, a dénoncé une façon de faire "scandaleuse" et déclaré que le syndicat voulait "rencontrer la direction aussitôt que possible pour réagir contre ces réductions d'effectifs inutiles". "Nous maintiendrons par ailleurs la pression sur notre gouvernement pour qu'il protège davantage les emplois dans notre pays" et éviter "un carnage de l'emploi dans notre industrie automobile", a-t-il ajouté.
Autre codirigeant de Unite, Derek Simpson en a également appelé au gouvernement pour "soutenir l'industrie automobile et encourager les gens à acheter des voitures", ainsi qu'aux banques, "qui vont devoir recommencer à faire crédit sinon on court au désastre".
Le porte-parole du Premier ministre Gordon Brown, Michael Ellam, a affirmé que l'exécutif était en train d'élaborer une série de mesures destinées atténuer l'impact de la crise. Les licenciements chez BMW "sont évidemment préoccupants", a-t-il déclaré, mais "le gouvernement fait tout ce qu'il peut pour aider les personnes concernées".
BMW a fait état ce mois-ci d'une hausse de 4,3% des ventes de Mini en 2008, avec 232.425 unités écoulées, mais de ventes inférieures de 35% en janvier à celles de janvier 2008. Environ 80% des Mini fabriquées au Royaume-Uni sont exportée. BMW a racheté le symbole des Swinging Sixties en 1994 avec Rover.
Invoquant également la chute des ventes, le constructeur japonais Nissan a pour sa part supprimé 1.200 postes dans son usine anglaise de Sunderland, et Honda a suspendu la production de son site de Swindon pour quatre mois.
Un topic en parleSaab Suède a demandé une procédure de redresement judiciaire . Saab est la première entreprise du monde automobile a être placée sous ce régime.
SourceLe constructeur français veut faire appel à la solidarité de ses cadres pour préserver le salaire de ses ouvriers au chômage partiel.
Longtemps vitrine sociale de la France, Renault veut à nouveau montrer l'exemple en faisant appel à la solidarité de ses cadres pour préserver le salaire de ses ouvriers au chômage partiel. Le constructeur, qui table sur une baisse d'activité de 20 % cette année, propose d'indemniser les agents de production et de maîtrise à hauteur de 100 % du salaire net en sollicitant les cadres et les ingénieurs, qui devront abonder «un fonds de gestion de crise» par des jours de RTT. Ces derniers, en raison de la diminution du nombre de projets de nouveaux véhicules, subiront aussi des journées de chômage partiel.
Jusqu'à maintenant, seuls les agents de production étaient touchés par des mesures de chômage partiel chez Renault et ils étaient indemnisés à hauteur de 80 % du salaire net grâce à un accord d'entreprise qui garantit 10 % de plus que l'indemnisation légale. Un prélèvement de 0,15 % sur tous les salaires alimentait un fonds spécial pour financer l'indemnisation. Le nouveau dispositif sera discuté lors d'une nouvelle réunion avec les syndicats, le 10 mars. En contrepartie du maintien de leur salaire en période de chômage partiel - une mesure réservée au secteur automobile -, l'alimentation du fonds sera obligatoire pour les cadres et les ingénieurs, qui devront verser un jour de RTT pour quatre jours de chômage partiel.
SourceDéstockage, modèle de saison, fin de série… Les ristournes se multiplient.
Dix mille euros de remise pour l'achat d'une Volvo neuve. Les concessionnaires parisiens de la marque suédoise bradent certains modèles : des coupés cabriolets C70 ou des berlines XC 90. Certes, à ce prix-là, les clients n'ont pas le choix de la couleur ou des options, mais ils peuvent s'offrir un cabriolet Volvo pour un peu plus de 20 000 euros.
Chez Peugeot et Citroën, on préfère parler d'«avantage client» et non pas de ristourne : 4 000 euros pour une Citroën C4 Picasso ou 3 460 euros pour une Peugeot 207. Dans la plupart des cas, la remise comprend la prime à la casse de 1 000 euros octroyée par le gouvernement pour la reprise d'un véhicule de plus de 10 ans. Quel que soit le terme, les bonnes affaires fleurissent dans les concessions. Les constructeurs ne veulent pas parler de déstockage, ils préfèrent évoquer d'autres motifs pour justifier ces promotions.
Gros pick-up
Chez Ford, on évoque «le prochain renouvellement du modèle» pour expliquer les 8 040 euros de remise offerts pour l'achat d'un Ranger double cabine. Ce gros pick-up est construit en Thaïlande et arrive en France par bateau. «Cela explique que les concessionnaires aient des stocks, ils ne peuvent pas travailler en “juste-à-temps” sur ce modèle», précise-t-on chez Ford France. Quant aux 5 675 euros de remise pour l'achat d'un C-max (soit un prix à partir de 16 490 euros), ils sont destinés «à soutenir les ventes d'un modèle très demandé». Le prix de l'Opel Meriva a chuté à 9 990 euros, sous certaines conditions dont l'obtention de la prime à la casse. Le montant est inscrit en chiffres d'or sur la carrosserie de modèles d'exposition. Il y a quelques semaines, il était vendu 14 950 euros. Un prix équivalent à celui du Grand Modus de Renault, une fois la remise de 4 500 euros déduite. La Renault Twingo est, elle, presque moins chère qu'une Logan, avec un prix d'appel à 6 899 euros jusqu'au 31 mai.
Pratiques limitées
Outre-Atlantique, le montant de la remise est parfois le seul argument commercial mis en avant par les vendeurs, dont les devantures sont barrées d'énormes offres promotionnelles. Pour le moment, les constructeurs sont parvenus à limiter ces pratiques en France. Carlos Ghosn en avait même fait un de ses chevaux de bataille lors de son arrivée à la tête de Renault en 2006. La crise actuelle pourrait avoir raison de ces bonnes résolutions et conduire les constructeurs à essayer de préserver leurs volumes de vente au détriment de leurs marges.
Soldes monstres chez les concessionnaires automobiles
SourceDéstockage, modèle de saison, fin de série… Les ristournes se multiplient.
Dix mille euros de remise pour l'achat d'une Volvo neuve. Les concessionnaires parisiens de la marque suédoise bradent certains modèles : des coupés cabriolets C70 ou des berlines XC 90. Certes, à ce prix-là, les clients n'ont pas le choix de la couleur ou des options, mais ils peuvent s'offrir un cabriolet Volvo pour un peu plus de 20 000 euros.
Chez Peugeot et Citroën, on préfère parler d'«avantage client» et non pas de ristourne : 4 000 euros pour une Citroën C4 Picasso ou 3 460 euros pour une Peugeot 207. Dans la plupart des cas, la remise comprend la prime à la casse de 1 000 euros octroyée par le gouvernement pour la reprise d'un véhicule de plus de 10 ans. Quel que soit le terme, les bonnes affaires fleurissent dans les concessions. Les constructeurs ne veulent pas parler de déstockage, ils préfèrent évoquer d'autres motifs pour justifier ces promotions.
Gros pick-up
Chez Ford, on évoque «le prochain renouvellement du modèle» pour expliquer les 8 040 euros de remise offerts pour l'achat d'un Ranger double cabine. Ce gros pick-up est construit en Thaïlande et arrive en France par bateau. «Cela explique que les concessionnaires aient des stocks, ils ne peuvent pas travailler en “juste-à-temps” sur ce modèle», précise-t-on chez Ford France. Quant aux 5 675 euros de remise pour l'achat d'un C-max (soit un prix à partir de 16 490 euros), ils sont destinés «à soutenir les ventes d'un modèle très demandé». Le prix de l'Opel Meriva a chuté à 9 990 euros, sous certaines conditions dont l'obtention de la prime à la casse. Le montant est inscrit en chiffres d'or sur la carrosserie de modèles d'exposition. Il y a quelques semaines, il était vendu 14 950 euros. Un prix équivalent à celui du Grand Modus de Renault, une fois la remise de 4 500 euros déduite. La Renault Twingo est, elle, presque moins chère qu'une Logan, avec un prix d'appel à 6 899 euros jusqu'au 31 mai.
Pratiques limitées
Outre-Atlantique, le montant de la remise est parfois le seul argument commercial mis en avant par les vendeurs, dont les devantures sont barrées d'énormes offres promotionnelles. Pour le moment, les constructeurs sont parvenus à limiter ces pratiques en France. Carlos Ghosn en avait même fait un de ses chevaux de bataille lors de son arrivée à la tête de Renault en 2006. La crise actuelle pourrait avoir raison de ces bonnes résolutions et conduire les constructeurs à essayer de préserver leurs volumes de vente au détriment de leurs marges.