[Actualité] Back In The Race : plan stratégique 2014/2018

Les résultats du 1er semestre 2015 sont très encourageants et les objectifs du plan "Back in the Race" (plan de reconstruction économique) sont sur le point d'être atteints.
L'abandon de l'obsession des volumes et la stratégie poursuivie par C TAVARES (augmenter la valeur des modèles, gestion des coûts fixes, amélioration de l'organisation, maitrise des dépenses R&D, etc...) semble produire des résultats.
Un point mort inférieur à 2 millions de véhicules est espéré pour 2015 (contre 2,1 millions en 2014 et 2,6 millions en 2013...).

On peut d'ailleurs remarquer que C TAVARES et JB de CHATILLON (Directeur financier de PSA) ont évoqué l'après plan Back in the Race : 3 mois après l'annonce de la réalisation des objectifs, la direction présentera un plan de croissance organique pour PSA.
Sauf dégradation des résultats au cours du 2eme semestre, ce nouveau plan pourrait être présenté en 2016.

Source : BNP - LES ECHOS
 

Est Républicain 24 / 08 / 15 page Montbéliard titre : PSA premières réactions syndicales de cette rentrée industrielle
Où il est question de Gefco et Segula :

Dans son article , le journal indique que selon la CFTC PSA SOCHAUX le personnel PSA appelé a être transféré chez Segula Matra Technologies le sera dans une nouvelle entité Segula Matra Automobile.
 

Concernant la mise à disposition du personnel EVN sites PSA France au profit de Gefco, celle-ci est prévue jusqu'au 2 /2 / 2017 . Au delà PSA devrait prendre une décision en sachant qu'il y a eu un précédent chez Peugeot Scooters.
EST REPUBLICAIN ed Montbéliard extrait billet A. BOLLINGIER
A Noter sur PSA Sochaux , hormis la CGT aucun autre partenaire social ne prend position pour ou contre la signature de l'avenant au contrat de travail , considérant que chaque situation est individuelle et doit être appréciée par le salarié concerné.
 

considérant que chaque situation est individuelle et doit être appréciée par le salarié concerné.
Le salarié ayant bien sur toute liberté et gnagna.... bien sur que le salarié tout seul devant une multinationale traite d'égale à égale [:cerruti] [:cerruti] [:cerruti] [:cerruti] .
 

Est Républicain de ce matin page aire urbaine conférence de presse FO PSA Sochaux .

Le point de vue sur les externalisations annoncées par le groupe PSA :

Ce qui passe : le transfert d'EVN vers Gefco site de Sochaux .
La vente se dessine pour fin 2016 ( avec la fin du PSE chez Gefco selon l'annotation de l'article ) mais comme il s'agit de Gefco , au final ça passe .
On apprend par la bouche de ce syndicat que l'économie par véhicule se situerait dans une fourchette comprise entre 30 et 50€ du fait de la suppressions des parcs intermédiaires et de l'expédition directe des véhicules.
Le syndicat relève en outre une création d'emplois du fait d'une augmentation des volumes . Le site EVN Sochaux comme tous les autres sites EVN serait amené à gérer d'autres véhicules . Extrait article A. Bollingier " PSA Sochaux/ Belchamp".
Comme je l'ai écrit au final ça passe , comment dire ? :whistle: , dit autrement :D , c'est Gefco Sochaux.

En revanche là cà ne passe pas : le transfert vers Ségula Technologie .
La question centrale concerne le changement de convention collective crée des remous . L'intersyndicale a pris contact avec ses homologues de Ségula Technologies . Des échanges d'informations régulièrs sont au programme .
Extrait article J Balthazard - Région : PSA SEGULA : les syndicats unis contre le transferts de 350 salariés.
 

Cela ne m'étonne qu'à moitié, Segula n'a pas de bon feedback de la part d'anciens salariés aujourd'hui passé chez Safran :/
Les négociations risquent d'être dures.
 

Cela ne m'étonne qu'à moitié, Segula n'a pas de bon feedback de la part d'anciens salariés aujourd'hui passé chez Safran :/
Les négociations risquent d'être dures.

Je le pense aussi vu que le nom du repreneur passe assez mal . Personellement je ne connais ce groupe que par le nom mais visiblement quelques échos parus dans l'Est Républicain font état d'une procédure judiciaire en cours entre la société Ségula et les syndicats présents dans cette entreprise .
Sans porter de jugement sur le contenu de ce litige , s'agissant de cette reprise :
Un : litige fondé ou pas quelque part ça ternit quelque peu ce transfert et deux la confiance tombe au plus bas.
 

Est Republicain 8 /09/ 15 : Extrait PSA Externalisation d'activités R & D ARTICLE A Bollingier

La direction de PSA a écrit à chaque salarié concerné en indiquant que les entreprises retenues rependront l'ensemble des contrats de travail : salaires maintenus , ancienneté congés payés et éventuels avantage individuels. PSA indique avoir toujours respecté le cadre légal et précise s'être assuré du respect rigoureux des conditions juridiques prévues par le code du travail.
 

Certes, mais je ne penses pas que l'évolution des ces avantages soit maintenue par la suite. Gefco et surtout Segula risquent bien de geler les salaires et l'attribution de congés d'anciennetés jusqu'à ce que ces salariés rentre dans le moule.
 

Cela ne m'étonne qu'à moitié, Segula n'a pas de bon feedback de la part d'anciens salariés aujourd'hui passé chez Safran :/
Les négociations risquent d'être dures.

EST Republicain site internet : nouvelle proposition de PSA , les salariès transférés pourront être réintégrés au bout de 3 ans chez PSA , le DRH Psa a admis " une perception dégradée du repreneur " auprès des personnes concernées et au bout de compte PSA a fait cette nouvelle proposition.
 

Malgré un dialogue social qui avait permis quelques avancées sur le cadre des externalisations annoncées courant juillet , la CFDT métallurgie assigne PSA devant le tribunal de Versailles . Annonce faite vendredi par le syndicat et reconnue par PSA .
 

Source les Echos : le groupe a engagé depuis quelques temps une politique de réductions des surfaces industrielles .
Le déclic est venu de la mise en route du site de Kolin où les surfaces réelles ( 21 Ha ) lors du projet PSA TOYOTA se sont révélées inférieures aux données initialement pratiquées dans le groupe.
Sur 160 hectares au total identifiées sur tous les sites, la moitié a déjà fait l'objet d'une mise en vente ou d'une location. 36000 M2 sont déjà réaffectés à d'autres activités ( implantation de fournisseurs de proximité ccomme à Sochaux ).
 

Source les Echos : le groupe a engagé depuis quelques temps une politique de réductions des surfaces industrielles .
En même temps ça se tient.... en faisant des externalisations de personnel et en sous-traitant toujours plus (comme font ses camarades) ... la surface propre à PSA est moins importante :chinois: .
 

Présenté comme une décision qui va chambouler le réseau :

Selon Autoalgérie , les trois marques seraient regroupées dans les mêmes concessions avec des espaces différents . L'éxpérimentation aurait lieu en France ( Ile de France pour commencer ) courant 2016 . Le directoire dirigé par C TaVARES aurait entériné cette décision.

Lire l'article ICI :
http://www.autoalgerie.com/peugeot-citroen-et-ds-tous-dans-le,10778
 

C'est déjà le cas dans quelques concessions.
Comme à St Claude dans le Jura
https://www.google.ch/maps/@46.3793254,5.8203898,3a,90y,338.88h,86.11t/data=!3m6!1e1!3m4!1szlC6CN-ESfImcA0CPsO9Kw!2e0!7i13312!8i6656!6m1!1e1
 

C'est déjà le cas dans quelques concessions.
Comme à St Claude dans le Jura
https://www.google.ch/maps/@46.3793254,5.8203898,3a,90y,338.88h,86.11t/data=!3m6!1e1!3m4!1szlC6CN-ESfImcA0CPsO9Kw!2e0!7i13312!8i6656!6m1!1e1

C'est certainement un pas vers la généralisation qui se précise.
 

Rien de nouveau. Ce sera du cas par cas pour des nouvelles implantations, des gros programmes de rénovation, et au bon vouloir des distributeurs, et qui existe depuis des années. La concession Peugeot-Citroën de Toul existait déjà avant les nouvelles identités de marque.

Bref c'est pas demain que la majorité des concessions françaises sont Peugeot-Citroën-DS. Surtout que la plupart des concessions viennent d'être rénovées.
 

C'est vrai que ça peut paraitre etoonant que ce ne soit pas plus développé que ça.

Surtout que les distributeurs sont de plus en plus multimarques.

A Meaux, il y a une CC qui fait Mazda, Mitsu, Ssangyong et Skoda. Showroom commun mais avec chacun son espace, Skoda ayant le plus de place, et ses commerciaux dédiés.
Idem pour la CC BMW, raccordée avec une CC Fiat/Alfa.
Les Lexus sont toujours attachées avec Toyota.

Certes, les volumes fait par Citroen et Peugeot en France permettent surement des entités indépendantes.
 

Il n'y a pas si longtemps ils voulaient sortir la marque DS des showroom Citroën ... c'est un peu hésitant comme démarche.
 

Rien de nouveau. Ce sera du cas par cas pour des nouvelles implantations, des gros programmes de rénovation, et au bon vouloir des distributeurs, et qui existe depuis des années. La concession Peugeot-Citroën de Toul existait déjà avant les nouvelles identités de marque.

Bref c'est pas demain que la majorité des concessions françaises sont Peugeot-Citroën-DS. Surtout que la plupart des concessions viennent d'être rénovées.

C'est aussi une histoire de cout :p
Pour les succursales, c'est Citroen qui paie
Pour les concessions et les agents : ceux sont eux qui paient !
 


Rien de nouveau. Ce sera du cas par cas pour des nouvelles implantations, des gros programmes de rénovation, et au bon vouloir des distributeurs, et qui existe depuis des années. La concession Peugeot-Citroën de Toul existait déjà avant les nouvelles identités de marque.

Bref c'est pas demain que la majorité des concessions françaises sont Peugeot-Citroën-DS. Surtout que la plupart des concessions viennent d'être rénovées.

Ce sera quand même déployé courant 2016 en Ile de France si l'on en croit l'article , donc l'existant pourrait être concerné. l'article laissait également entendre que la co-existence en réseau de Renault -Dacia a pesé dans cette décision.
 

Puisqu'on évoque ça, il y adans le dernier Auto Journal je crois (ou l'uto mag, j'ai un doute) un classement satisfaction des marques basés sur 3 criteres :

Nombre de points de SAV
Délais d'attente
Jugement du service

Et Dacia est mal classé à cause de ce dernier critere. En effet, si la marque bénéficie des avantages de Renault sur les 2 premiers criteres, ils ont l'impression d'etre pris pour des sous-clients dans le 3eme.
 

Ce sera quand même déployé courant 2016 en Ile de France si l'on en croit l'article , donc l'existant pourrait être concerné. l'article laissait également entendre que la co-existence en réseau de Renault -Dacia a pesé dans cette décision.

Il y a beaucoup de succursales en IDF, donc c'est la marque qui paie (Filiale Peugeot Paris)
 

Est Républicain du 20 /11 /15 édition Montbéliard - aire urbaine
extrait article PSA - compte rendu A Bollingier - sur le CCE PSA qui s'est tenu hier à Paris :

PSA continue d'adapter son organisation , on apprend en effet que PSA va réorganiser l'ensemble des métiers MPOL ( c à d : métiers prototypes ordonnancement lancements ) des sites de Sochaux Belchamp , Vélisy et La Garennes .
 

JB de CHATILLON, Directeur financier de PSA, dans un entretien au Cercle Financier, a fait plusieurs déclarations :

1/ Les objectifs du plan de reconstruction "Back in the Race" devraient être atteints dès cette année : un free cash flow de 2 milliards d'Euros sur le cumul de la période 2016/2018, une marge opérationnelle de 2%, et un endettement résorbé.
Un nouveau plan sera présenté au printemps prochain, avec l'objectif de "capitaliser sur nos spécificités, à savoir celles d'un constructeur de taille intermédiaire, particulièrement efficient en R&D, et à la pointe des motorisations, aussi bien thermiques qu'électriques".

2/ S'agissant des rumeurs sur un éventuel rapprochement avec un autre groupe, JB de CHATILLON précise que PSA se concentre pour l'instant sur un développement organique et les relais de croissance à l'international seront révélés également au printemps prochain.
Mais tout cela n'est pas "incompatible avec une taille plus importante et si de la valeur ajoutée devait être créée via une opération de rapprochement, nous n'hésiterions pas une seule seconde".
Le partenariat capitalistique et industriel noué avec DONG FENG MOTOR n'interdit pas des opérations "transformantes ou tactiques".

L'année 2016 devrait donc être riche aussi bien en lancements produits (après une année 2015 pauvre sur le sujet), que sur la révélation du nouveau projet d'entreprise et un éventuel nouveau partenariat.
 

Analyse intéressante ici :
http://www.autoactu.com/2016--une-annee-pour-consolider-le-secteur-entre-alliances--partenariats-et-acquisitions.shtml
Les efforts financiers menés sous la direction de Carlos Tavares vont normalement permettre d’annoncer des résultats très positifs à la mi-février. Dans la foulée, le plan Back in the Race 2 (qui portera certainement un autre nom) sera lancé. Cependant, il faut rester mesuré. Si l’amélioration du cash-flow est un élément financier concret, il repose également sur beaucoup de cosmétique. Il existe désormais un décalage de certains paiements à 3 mois pour que les comptes apparaissent très positifs au 31 décembre. Par ailleurs, une réduction de la masse salariale au niveau opérationnel apporte des avantages financiers positifs à court-terme. Les expertises de l’entreprise sont transférées vers des sous-traitants auprès desquels les conditions de paiement sont parfois étendues à des périodes très longues (jusqu’à plusieurs années). C’est un artifice dangereux à la fois pour PSA et pour ses créanciers mais il a l’avantage, le jour d’un rapprochement avec un autre groupe (fusion ou rachat), de pouvoir éviter des plans sociaux coûteux. Pour se sortir de ces contrats lors d’un éventuel prochain rapprochement, il suffit de régler l’ardoise et de payer des pénalités. L’objectif de Carlos Tavares de réduire le point d’équilibre de l’entreprise à un niveau de production situé entre 2 millions et 2,5 millions de véhicules est tout aussi ambitieux que risqué. En effet, dans le même temps, les investissements ne sont guère possibles pour redéployer correctement les gammes. PSA possède des plateformes jeunes (EMP1 et EMP2) mais l’absence de moteurs (hors 3 cylindres) et la capacité à investir dans de nouvelles technologies est redoutablement limitée. On l’a vu avec l’abandon de l’Hybride Air. PSA se porte mieux mais l’entreprise n’a pas la capacité de survivre seule à moyen ou long terme. Le potentiel rapprochement plus large avec Tata a été évoqué par BFM et évoqué dans ces colonnes lundi par Bernard Jullien. Il est évident qu’il s’agit d’une solution plus qu’envisageable et salvatrice pour PSA. Le groupe français a besoin d’assurer son avenir et il ne le pourra qu’en étant financé et épaulé par un groupe plus important apportant des débouchés produits et des opportunités de marché complémentaires. Jaguar Land-Rover (JLR) offre une compatibilité parfaite avec PSA et Ratan Tata a déjà déclaré à plusieurs reprises vouloir s’offrir un constructeur généraliste pour le placer sous JLR. Les deux marques anglaises ont besoin de plate-formes pour investir le segment M1 (compacte) et l’EMP2 de PSA est une solution parfaite pour cela. Dans le même temps, la gamme de moteurs 4 cylindres Ingenium (2.0L essence et Diesel) de JLR pourraient parfaitement compléter l’offre de PSA. Les rumeurs de rapprochement ont été lancées à plusieurs reprises, la première fois en 2012, la seconde fois au premier semestre. Dans les deux cas, les marchés boursiers ont répondu positivement aux annonces. Le test est positif. Cela permettrait également de résoudre l’équation DS dont l’avenir est toujours complexe à imaginer faute d’une gamme cohérente et dynamique (les modèles vieillissent face à une concurrence mieux aiguisée avec une image plus forte). DS pourrait poursuivre son aventure en Chine où la gamme est plus étendue avec les DS 6WR, DS 4S et DS 5LS. Cependant, il subsiste le problème de la coentreprise CAPSA face à DPCA alors même que Dongfeng est actionnaire de PSA. Pour le moment PSA ressemble plus à une mariée qui se prépare à une nouvelle union qu’à une entreprise capable de réinvestir massivement dans le déploiement de ses marques.
 

Analyse intéressante ici :
http://www.autoactu.com/2016--une-annee-pour-consolider-le-secteur-entre-alliances--partenariats-et-acquisitions.shtml
....Pour le moment PSA ressemble plus à une mariée qui se prépare à une nouvelle union qu’à une entreprise capable de réinvestir massivement dans le déploiement de ses marques.
Pas bien positif comme article :sarcastic: :sarcastic: .
 


Analyse intéressante ici :
http://www.autoactu.com/2016--une-annee-pour-consolider-le-secteur-entre-alliances--partenariats-et-acquisitions.shtml
Les efforts financiers menés sous la direction de Carlos Tavares vont normalement permettre d’annoncer des résultats très positifs à la mi-février. Dans la foulée, le plan Back in the Race 2 (qui portera certainement un autre nom) sera lancé. Cependant, il faut rester mesuré. Si l’amélioration du cash-flow est un élément financier concret, il repose également sur beaucoup de cosmétique. Il existe désormais un décalage de certains paiements à 3 mois pour que les comptes apparaissent très positifs au 31 décembre. Par ailleurs, une réduction de la masse salariale au niveau opérationnel apporte des avantages financiers positifs à court-terme. Les expertises de l’entreprise sont transférées vers des sous-traitants auprès desquels les conditions de paiement sont parfois étendues à des périodes très longues (jusqu’à plusieurs années). C’est un artifice dangereux à la fois pour PSA et pour ses créanciers mais il a l’avantage, le jour d’un rapprochement avec un autre groupe (fusion ou rachat), de pouvoir éviter des plans sociaux coûteux. Pour se sortir de ces contrats lors d’un éventuel prochain rapprochement, il suffit de régler l’ardoise et de payer des pénalités. L’objectif de Carlos Tavares de réduire le point d’équilibre de l’entreprise à un niveau de production situé entre 2 millions et 2,5 millions de véhicules est tout aussi ambitieux que risqué. En effet, dans le même temps, les investissements ne sont guère possibles pour redéployer correctement les gammes. PSA possède des plateformes jeunes (EMP1 et EMP2) mais l’absence de moteurs (hors 3 cylindres) et la capacité à investir dans de nouvelles technologies est redoutablement limitée. On l’a vu avec l’abandon de l’Hybride Air. PSA se porte mieux mais l’entreprise n’a pas la capacité de survivre seule à moyen ou long terme. Le potentiel rapprochement plus large avec Tata a été évoqué par BFM et évoqué dans ces colonnes lundi par Bernard Jullien. Il est évident qu’il s’agit d’une solution plus qu’envisageable et salvatrice pour PSA. Le groupe français a besoin d’assurer son avenir et il ne le pourra qu’en étant financé et épaulé par un groupe plus important apportant des débouchés produits et des opportunités de marché complémentaires. Jaguar Land-Rover (JLR) offre une compatibilité parfaite avec PSA et Ratan Tata a déjà déclaré à plusieurs reprises vouloir s’offrir un constructeur généraliste pour le placer sous JLR. Les deux marques anglaises ont besoin de plate-formes pour investir le segment M1 (compacte) et l’EMP2 de PSA est une solution parfaite pour cela. Dans le même temps, la gamme de moteurs 4 cylindres Ingenium (2.0L essence et Diesel) de JLR pourraient parfaitement compléter l’offre de PSA. Les rumeurs de rapprochement ont été lancées à plusieurs reprises, la première fois en 2012, la seconde fois au premier semestre. Dans les deux cas, les marchés boursiers ont répondu positivement aux annonces. Le test est positif. Cela permettrait également de résoudre l’équation DS dont l’avenir est toujours complexe à imaginer faute d’une gamme cohérente et dynamique (les modèles vieillissent face à une concurrence mieux aiguisée avec une image plus forte). DS pourrait poursuivre son aventure en Chine où la gamme est plus étendue avec les DS 6WR, DS 4S et DS 5LS. Cependant, il subsiste le problème de la coentreprise CAPSA face à DPCA alors même que Dongfeng est actionnaire de PSA. Pour le moment PSA ressemble plus à une mariée qui se prépare à une nouvelle union qu’à une entreprise capable de réinvestir massivement dans le déploiement de ses marques.

Le partenaire c'est Dong Feng . Analyse pas très objective sur ce point là.