Bonjour,
J’aurais pu rajouter une petite histoire.
Dans le Cantal il y a des petites routes qui ne sont pas déneigées mais qui sont tout de même de sacrés raccourcis, alors ceux qui sont les plus téméraires ouvrent le passage, en faisant la trace.
Un de ces raccourcis que j’emprunte régulièrement est aussi étroit que pentu et devient une vraie patinoire après quelques fortes gelées nocturnes.
Je n’ai pas eu de chance ce matin là, un taxi descendait, prenant plus de place qu’il ne pouvait en prétendre, si bien qu’il m’a cassé mon élan et que je me suis mis à patiner à une dizaine de mètres du goudron, partie après un virage mieux exposée au soleil durant la journée.
J’étais équipé de 4 alpins qui ne voulaient rien savoir, hors de question de reculer, de partir en luge, avec le ravin de mon côté, un seul sens, vers l’avant.
J’ai cassé quelques branches que j’ai mis sous les roues motrices, j’ai tenté d’extraire, à la pelle, un peu de terre du talus, rien n’y faisait.
Ensuite j’ai étalé mes chaînes en long, devant mes roues, histoire de prendre un peu d’élan et d’avancer en 2 ou 3 fois, elles étaient propulsées derrière la voiture.
Eh bien, j’ai du chaîner, pour faire les 10 mètres qu’il me manquait ; Alors si on doit parler de l’efficacité des chaînes, des vraies, en ferraille… Rien ne les remplace !