MYSTERE - A la demande de la justice la France relance l’enquête sur l’avion Malaysia Airlines, disparu en 2014. Elle est le dernier pays à le faire…
Le 8 mars 2014, le Boeing 777 ralliant Kuala-Lumpur (Malaisie) à Pékin (Chine), avec 239 personnes à bord
disparaissait des radars au dessus de l'océan indien. Depuis, l’appareil n’a jamais été retrouvé et ce qui a pu se passer cette nuit-là reste un mystère.
Parmi les voyageurs, quatre Français : Laurence Wattrelos, sa fille Ambre 14 ans, son fils Hadrien 17 ans, accompagné de sa petite amie franco-chinoise Yan.
La présence de victimes françaises dans le vol MH 370 autorise le pays à mener une enquête de son côté. Chose qu’a décidé de faire la France, alors que tous les autres pays concernés par cette mystérieuse disparition ont peu à peu renoncé. Selon une information du
Parisien, la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens, chargée de l’enquête par la justice, va poursuivre ses investigations, mais sous un angle qui permettrait de « remettre tout à plat ».
Vérifier un rapport imprécis et ambigu
Dans un premier temps, la section souhaite vérifier la véracité et l’authenticité des données techniques communiquées dans un très long rapport rendu par la Malaisie le 30 juillet dernier.
Le rapport est en effet assez imprécis, ambigu et avance des théories sans preuves. La gendarmerie des transports aériens veut notamment récupérer les données du satellite de la société britannique Inmarsat, le dernier a avoir capté un signal de l’appareil.
Depuis sa disparition, le vol MH 370 a alimenté bon nombre d’hypothèses et de théories du complot. Il faut dire, qu’en plus de 4 ans, aucune enquête n’a permis de lever le mystère, même pas celle du FBI, qui avait proposé son aide. Une seule certitude : entre 1h22 et 2h15 du matin, l’avion a volontairement viré de sa trajectoire, vers la gauche le dirigeant vers la frontière sensible entre la Thaïlande et la Malaisie, au lieu de Pékin.