Les constructeurs tétanisés par la crise financière

therry

Lion Hors catégorie
4 Août 2005
6 469
0
0
En coulisse du Mondial, les professionnels du secteur sont très inquiets. Ils redoutent qu’une restriction des crédits ne s’ajoute au ralentissement économique déjà constaté. Les ventes chuteraient un peu plus.

SUR leur stand, les patrons jouent les VRP de luxe devant leurs nouveaux modèles rutilants. Le discours est bien rodé : tous se disent bien armés pour traverser la tempête que traverse le secteur automobile. Mais en coulisse, lorsqu’ils se laissent aller à la confidence, on les sent particulièrement inquiets et désorientés.

« Nous sommes dans le brouillard. Ce qui est le plus difficile, c’est de ne pas savoir ce qui va se passer sur le marché dans un mois », souligne Christian Streiff, le PDG de PSA Peugeot Citroën. « Nous ne savons pas encore comment les constructeurs vont s’en sortir. Tout dépendra de la durée et de l’intensité de cette crise », estime ­Dieter Zetsche, le PDG de Daimler, reflétant l’opinion de ses pairs.

Dans l’immédiat, les constructeurs craignent de voir leur activité fortement perturbée. « En Europe, les prêts interbancaires ne sont pas loin d’être arrêtés. À court terme, le plus grand risque, c’est le manque de trésorerie. Le ralentissement économique est moins dangereux. Si on ne peut plus emprunter d’argent, nous serons obligés de limiter nos investissements au strict minimum », estime Carlos Ghosn, PDG de Renault. Le discours est le même chez PSA. « Je dois garantir mes liquidités et garder un œil extrêmement attentif sur notre filiale bancaire PSA Finance », reconnaît Christian Streiff.

Se préparant au pire, les constructeurs réduisent leur production et coupent dans les coûts. « Nous regardons le moindre centime que nous dépensons. Nous avons déjà réduit nos coûts de développement de nouveaux produits de 30 % par rapport à 2006, et visons à présent une économie de 50 % », explique Christian Streiff. « Nous avons diminué notre production pour faire baisser nos stocks et ceux de notre réseau commercial. Car les stocks coûtent cher et aujourd’hui les banques ne prêtent plus d’argent aux concessionnaires », ajoute Patrick Pélata, directeur général adjoint de Renault.

Baisse de la demande

Les constructeurs automobile redoutent aussi que la crise financière n’accélère la chute des marchés européens (- 16 % en août) déjà pénalisés par le ralentissement économique. Le premier risque est d’ordre psychologique. « Le climat anxiogène s’est accentué ces dernières semaines. Cela va avoir un impact sur les ventes de voitures, car les gens vont repousser l’achat de leur voiture », ex plique Nicolas Bouzou, économiste du cabinet Asteres. « En Espagne, où les ventes s’effondrent, on observe que les consommateurs ont tendance à privilégier leurs loisirs, au détriment de la voiture, dont ils prolongent la durée de vie », confirme Emmanuel Bulle, analyste chez Fitch Ratings.

Les consommateurs devraient d’autant moins se précipiter chez leur concessionnaire que les taux d’intérêt augmentent. Les banques, qui ont de plus en plus de mal à trouver des liquidités sur les marchés, répercutent la hausse du coût de l’argent à leurs clients. Or, environ deux tiers des achats de voiture sont financés à crédit. À cela s’ajoute la plus grande sévérité des prêteurs. « Nous sommes devenus plus regardants. Car dans un environnement économique qui pourrait se dégrader, l’activité de crédit devient plus risquée. En clair, les dossiers qui étaient justes sont désormais mis de côté », reconnaît Jean-Marc Saugier, directeur des marchés de RCI Banque, filiale bancaire de Renault.

Pire, si les filiales bancaires des constructeurs devaient éprouver de graves difficultés pour emprunter sur les marchés, « 20 à 30 % des volumes en Europe seraient potentiellement touchés », estime Emmanuel Bulle. « Il faut stabiliser cette crise financière. Sinon, nous courrons à la catastrophe », martèle Carlos Ghosn. Il y a urgence.

Source
 

Il y a 2 problemes effectivement. L'acces au crédit restreint et aussi l'epargne qui a été massacré en Bourse.
 

Je plains ceux qui avaient des investissements boursiers ces derniers temps. Bien content d'avoir perdu mon argent dans la voiture, au moins je me serais fait plaisir avec :sol:
 

Tant que tu n'as pas vendu, tu n'as pas perdu. [:grenouillette:2]

Mais c'est sur que tu es un peu coincé car obligé d'attendre.

Parfois, tu n'as pas forcement le choix comme pour les plans d'Epargne Entreprise. ;)
 

Il y a quelque chose de flippant en diagonale dans cet article:

Les établissements de crédit des constructeurs (et on sait que Banque PSA Finance participe significativement aux résultats de PSA) ont ils acheté des produits à risque type subprime ??

Dans ce cas, imaginez que PSA coule parce qu'ils ont pris des produits à la con sur les marchés financiers à risque ???

J'ai un peu peur de ce type de surprise dans le monde industriel...
 

Il y a quelque chose de flippant en diagonale dans cet article:

Les établissements de crédit des constructeurs (et on sait que Banque PSA Finance participe significativement aux résultats de PSA) ont ils acheté des produits à risque type subprime ??

Dans ce cas, imaginez que PSA coule parce qu'ils ont pris des produits à la con sur les marchés financiers à risque ???

J'ai un peu peur de ce type de surprise dans le monde industriel...

C'est loin d'etre un scénario impensable

Crédipar est une filiale autonome mais PSA serait obligé de cracher au bassinet si le besoin s'en faisait sentir
 

Non. La filialle peut faire faillite, la maison mere n'aurait pas d'obligation. C'est d'ailleurs tout l'interet. :rolleyes:
 

Non. La filialle peut faire faillite, la maison mere n'aurait pas d'obligation. C'est d'ailleurs tout l'interet. :rolleyes:

Sauf si - et je suis convaincu que c'est le cas - la maison mère cautionne la filiale (sinon, pas assez de fonds propres pour avoir le statut de banque)
 



L’industrie automobile européenne en pleine tempête
Chute des ventes, arrêts temporaires des usines, les constructeurs subissent de plein fouet la crise.

«L’automobile est le premier secteur industriel à être sévèrement touché en Europe par la crise financière. Les patrons des constructeurs multiplient les déclarations alarmistes, en cette période de publication du chiffre d’affaires du troisième trimestre. La crise financière « n’est pas encore finie » et « va affecter de façon croissante les activités industrielles dans les prochains mois, et particulièrement l’industrie automobile », a estimé hier Christian Streiff, le PDG de PSA Peugeot Citroën.

Ces deux derniers jours, la plupart des grands constructeurs européens (Daimler, Fiat, PSA et Renault) ont fortement revu à la baisse leurs objectifs financiers et annoncé des baisses d’activité dans leurs usines. Renault va ainsi diminuer sa production de 20 % en Europe au quatrième trimestre. Quinze de ses usines fermeront pendant une à deux semaines en France et pour quelques journées dans certains sites à l’étranger. De même, PSA Peugeot Citroën va réduire sa production en Europe de 30 % par rapport à ses prévisions.

Il faut dire que tous les clignotants sont au rouge pour l’industrie automobile. La demande, qui avait déjà fortement chuté cet été sur le Vieux Continent en raison de la hausse du carburant et du ralentissement économique s’est détériorée avec la crise financière. D’une part, parce qu’en cette période de grande incertitude économique, la voiture est un achat plus facile que d’autres à repousser. Mais la crise dissuade aussi les acheteurs potentiels, en réduisant l’accès au crédit, qui finance deux voitures sur trois en Europe.

En septembre, les immatriculations ont fléchi de 8,2 % en Europe. Mais la baisse s’accélère vertigineusement. Sur les neuf premiers mois, les ventes étaient en recul de 4,4 %. On devrait finir l’année à - 8 %, soit plus d’un million de véhicules commercialisés en moins en Europe. Aux États-Unis, la chute devrait être supérieure à 2 millions de véhicules. Pour ne rien arranger, les marchés émergents, qui compensaient auparavant le recul des ventes en Europe, donnent des signes inquiétants d’essoufflement.

Stocks coûteux

Avec cette baisse rapide de la demande, on assiste logiquement à une augmentation des stocks et à l’enclenchement d’une mécanique redoutable. Cette hausse des stocks pèse sur la trésorerie et les marges. Les constructeurs n’ont d’autre choix que de tenter de les réduire et donc stoppent les chaînes. Fin juin, la valeur des stocks atteignait 6,5 milliards d’euros chez Renault. Le groupe souhaite le ramener en dessous de 5,9 milliards à fin décembre. Côté PSA, le niveau de stock s’élevait à fin septembre à 677 000 véhicules, dont 286 000 chez les concessionnaires, contre 566 000 l’année dernière à la même époque. Les deux groupes français cherchent à réduire les stocks chez les concessionnaires, car ceux-ci ne sont pas en mesure de les financer.

L’effondrement des valeurs automobiles en Bourse traduit une inquiétude très profonde des marchés. « Visiblement, ils anticipent un scénario catastrophe où le manque de liquidités paralyserait non seulement la consommation, mais aussi l’activité des constructeurs ainsi que celle de leurs filiales bancaires », décrypte Pierre-Yves Quémener, analyste chez Kepler Equities. Actuellement, la capitalisation boursière de PSA est égale à moins de 30 % de la valeur de ses fonds propres. « Un ratio extrêmement faible », souligne le constructeur.
Source
 

usines-renault-peugeot-vfinal.jpg
 

Lut,

Mais bien sur ...

Banque PSA finance se porte comme un charme et annonce une progresion de 7% a quleque chose comme 530 000 000 € ... ( 530 M€ s'il y a trop de 0 :D )

On prend encore les gens pour des jambons !!!

Pour les ventes, on ne sais pas ou on va ... pas si certain ...

Les tarifs PSA augmentent encore 1 fois pour cette année ...

3 augmentations en 1 an ... c'est du reccord

Par ailleurs, les ventes baissent et les prix augmentent ... y a pas comme quelque chose qui ne tient pas la route ... hein ...

Pour terminer, la baisse des ventes est une chose voulue par les constructeurs ...

Aujourd'hui, on sait que le cout des matieres 1eres est important. Plus ca passe, plus ca augmente.
Cette augmentation réduit donc la marge sur chaque véhicule.

Un constructeur se retrouve donc en face de deux solutions :

- Augmenter le prix des voitures pour conserver un certain niveau de marge. Probleme, plus le prix augmente plus le consomateurs va retarder son achat ou aller voir ailleurs ...
Donc pas de vente !

- baisser le prix de vente. Probleme, si le constructeur fait cela, il va vendre mais gagner moins d'argent.
Donc pas bon pour les caisses.

Conclusion : on limite la production volontairement mais on fait passer ca sur la crise.

Dernier petit détail : Allez chez PSA, ... pour acheter une voiture. IMPOSSIBLE dans un délais raisonable ...

Y a pas, encore une fois, un truc qui cloche ... hein ...

Je vous le dis :D on cherche a nous embrumer ... et ca marche ... ou pas chez certains ;)

Oups, j'oubliais, ne pas oublier que le marché n'est pas un elastique que l'on peut tirer à l'infini ...
la saturation existe ... il faut attendre un peu ...
 

Il y aura peut-être des bonnes affaires à faire d'ici fin décembre, s'ils ont des stocks à écouler...
 

Il y aura peut-être des bonnes affaires à faire d'ici fin décembre, s'ils ont des stocks à écouler...

Mais avec moins de financement possible car l'arrêt des loa dans certains réseaux de crédits est mis en oeuvre . Seuls restent les crédits mais tous les constructeurs ont les yeux rivés sur leur banque finance.
 

titi a écrit :


Il y aura peut-être des bonnes affaires à faire d'ici fin décembre, s'ils ont des stocks à écouler...





Mais avec moins de financement possible car l'arrêt des loa dans certains réseaux de crédits est mis en oeuvre . Seuls restent les crédits mais tous les constructeurs ont les yeux rivés sur leur banque finance.

Et voila, on recommence a enfumer le peuple ...

Pour info, une LOA pour un constucteur, c'est une aubaine.
>> Pour le client, une LOA c'est un crédit à grosso modo 12%.

Encore une fois, on prend les gens pour des imbéciles.

Si les " banques " deviennent prudentes avec la LOA ce n'est pas à cause de la crise.

Le problème de la LOA, c'est que ca interesse de plus en plus de monde mais, choses importante, la promesse de rachat n'est pas tenue dans la majorité des cas par l'acheteur.

Du coup, les stocks des constructeurs gonflent avec des véhicules agés de 36 mois et difficiles à vendre.

Sachant que l'augmentation du stock n'est pas une chose souhaitable, les constructeurs jouent encore l'air de la crise ... alors que c'est simplement voulu ...

Par ailleurs, il y a une chose qui pénalise les généralistes comme PSA, Renault, ...

L'arrivée des specialistes ( BMW via Mini, ... ) dans la LOA " imbatable "

C'est peut etre dingue, mais aujourd'hui, il est plus rentable de rouler en Mini sur une LOA que sur une Twingo ou une 107 ... deux véhicules pourtant 2 fois moins chers !!!!
 


Lut,

Mais bien sur ...

Conclusion : on limite la production volontairement mais on fait passer ca sur la crise.

Je vous le dis :D on cherche a nous embrumer ... et ca marche ... ou pas chez certains ;)

La théorie du complot chez les constructeurs automobiles...
T'en fais pas un peu beaucoup, là ? :heink:

La marge d'exploitation de PSA avec ses usines qui tournaient à 90% était de 2,5%
Forcément, en cas de baisse brutale des ventes, t'es très rapidement dans le rouge. Les ajustements sont donc immédiats pour continuer à gagner un peu (objectif ramené à 1,3% malgré le plan de mesures)

Faut pas chercher le mal partout ;) . Cette industrie est très génératrice d'emploi et de technologie, mais génére très peu de marge. Les stocks sont très chers (surtout quand les banques financent moins), et donc t'es obligé de fermer l'usine pour rester en "flux tendu", et ne pas trop stocker.
 


Pas des théories ... un constat ...

La baisse de prod est un evenement obligatoire ...

Il y a toujours eu ce genre de mouvement ...

La production auto a toujours suivie une courbe sinusoidale ...

Nous étions en haut de la courbe et il faut redescendre ...

C'est normal ... sauf que la, c'est la crise et on en profite ...

Pour terminer, les PSA .. j'ai une question ;)

On parle de chomage mais n'y a t'il pas un truc comme des H- ou un business du genre ....

Il me semble que si ;)

Il n'y a pas un véhicule ( prologue ) qui doit sortir bientot ?

Je crois encore que si ;)

Y a pas chez PSA une habitude au recours à l'interim et aux heures Sup lors des lancements ?

Si si ...

S'il faut recuperer des H- ou un truc du genre, ca n'evite pas un paiement en heures sup ?

Encore une fois, OUI, car c'est de l'horaire affiché ... c'est bien le terme hein ;)

Alors voila ... faut reflechir ... hein ;)
 

C'est vrai. On est trop con. Tout le monde ferme des usines mais chez PSA, c'est pas à cause de la baisse des commandes, c'est pour pas payer les heures sups faites avant.

Mais bien sur... :D
 

C'est vrai. On est trop con. Tout le monde ferme des usines mais chez PSA, c'est pas à cause de la baisse des commandes, c'est pour pas payer les heures sups faites avant.

Mais bien sur... :D

Chez BM aussi, ils ont plein d'heures supp à ne pas payer :D

AFP le 04/11/2008 à 08:41

Touché par la crise, le constructeur automobile allemand BMW a renoncé mardi à toutes ses ambitions pour 2008, et ne prévoit même plus de hausse de ses ventes pour l'année en cours.

"Les conséquences de la crise financière, la faiblesse de la conjoncture au niveau mondial, les effets de change ainsi que les coûts élevés des matières premières ont conduit au troisième trimestre à des charges supplémentaires", explique le groupe dans un communiqué boursier.

Celles-ci s'élèvent à 1,3 milliard d'euros.

En conséquence, BMW estime qu'il n'est "plus possible" de faire des pronostics pour 2008 et s'attend désormais à une baisse de ses ventes sur un an. Il va donc réduire sa production de 40.000 unités cette année, en plus des 25.000 déjà annoncées.
 

On ne sera jamais d'accord :D

Jusqu'a présent, personne ne peut affirmer que la baisse des ventes est uniquement due à la crise.

Il y a une baisse, c'est clair mais cette baisse est autant imputable a la saturation du marché, la concurence de plus en plus forte qu'a la baisse du moral chez les consommateurs ...

Il faut arreter de regarder juste le bout de son nez.

Ensuite, effectivement, il y a des fermetures de centre.

MAIS, si vous regardez attentivement ces fermetures vous pourrez constater que ce n'est pas comme il y a dix ans, c'est a dire avec perte de salaire seche et ou licenciements directs.

On met dans pas mal de cas, de la main d'oeuvre de coté.

Ensuite, pourquoi fermer des centres ?

Pour une raison simple :

Le leitmotiv dans les hautes sphères des boites, c'est economie de fonctionnement.
Lorsque vous fermez un centre, non seulement vous baisser votre production et donc, les stocks mais surtout, vous realisez des econmies colossales sur l'electricité.
De plus, si la chaine ne tourne pas, on economise de l'air comprimé, du chauffage, ...

Resultat :

Plutot que de baisser la production pour ameliorer la qualité et prendre soin des travailleurs, on préfére couper un systeme pour faire des economies astronomiques.

Car OUI, les dépenses énergetiques d'un site de prod sur une semaine sont enormes et representent des millions d'€.

Donc, encore une fois, OUI il y a baisse des ventes mais NON, tout n'est pas imputable à la crise MAIS à la volonté de nos dirigeants de faire des economies.

De plus, pour terminer, les constructeurs sont, pour certains, en train de payer plein pot la politique d'imat fictives mise en place piur gonfler les chiffres.
 

Je suis assez d'accord avec hot-wheels-FSK, la crise ne me semble pas être LA cause unique de tout ça

Sinon concernant les immat's fictives, c'est du tout bon pour les acheteurs, c'est comme ça qu'on avait eu une 206 0km à -25% pour ma grand mère :D
 

Leur filiales bancaires souffrent d'après la revue de presse CCFA . PSA banque finance et la filiale de RENAULT sont parvenus à obtenir une ligne de crédit auprès des structures mises en place par les pouvoirs publics mais avec la plus grande difficulté quand même.
 


L’UE prépare un plan de croissance massif de 130 milliards d’euros.
http://www.euractiv.com/fr/euro/ue-prepare-plan-croissance-massif-130-milliards-euros/article-177353
 

et Obama veut faire de même avec les constructeurs automobiles américains sans préciser de montant :sarcastic:
Mais avec des réserves et des contraintes fortes, compte tenu du lien étroit entre la bagnole et l'art de vivre dans ces grands espaces.
Mon petit doigt me dit que les gros 4x4 et autres moulins taillés pour engloutir voracement du unleaded ne font définitivement plus partis du rêve américain.
Et les constructeurs qui ne s'adapteront pas ne pourront pas compter sur l'enveloppe de Barack.

;)
 

l'Etat envisage bien de garantir le financement des filiales bancaires des constructeurs. Lors du premier appel de refinancement ,elles s'étaient retrouvées un peu exclues mais lors du 2e appel une priorité leur serait accordée.
 

En fait les constructeurs font de l'anticipation. Ils "prévoient" que leurs ventes vont baisser et donc ils adaptent leurs production.. Les centaines de milliers de voitures en souffrance sur des parkings..serait-ce de l'intox?

Une amie a commandé ces jours-ci une Peugeot. Eh bien elle a eu droit à presque deux mois de délai et elle n'a pu commander la version qu'elle convoitait car dans ce cas le délai s'envolait à plus de trois mois! :mad: