C'est pour celà qu'il faudra passer par une expertise. Le fournisseurs de lubrifiant ont des courbes de dégradation de la viscosité de leur huile en fonction de l'utilisation. Et puis l'expertise donnera les causes exactes de la casse moteur (si ça se trouve, rien à voir avec l'huile).
Je me demande si une expertise changera grand chose, d'autant qu'en matière d'expertise, tu réunis trois experts tu peux être certain qu'ils se battent.
Un signe qui ne trompera pas le propriétaire, sera de voir si sa protection juridique le suit ou pas, car il doit y avoir une jurisprudence abondante dans ce domaine et si sa PJ estime qu'il va au casse-pipe elle le préviendra.
Deux choses peuvent faire pencher la balance, celle du vice caché qui serait à l'origine de la casse du moteur, mais dur dur dans ce cas précis d'en apporter la preuve. La deuxième est la "publicité" qui sera faite si d'autres véhicules du même modèle ont eu des casses semblables en ayant suivi à la lettre les préconisations du constructeur. En général c'est assez mal vu par les clients potentiels.
Je rejoins tout à fait Lorent dans ses propos.
Ce que l'on peut considérer comme un contrat est passé entre un acheteur et le constructeur d'un véhicule , ce dernier s'engage à garantir les pièces (non d'usure) qui pourraient être défaillantes pendant un délai de x années.
En contrepartie l'acheteur doit respecter à la lettre les préconisations dudit constructeur.
Si une des deux parties n'exécute pas ses engagements il est fort à craindre qu'il ne soit renvoyé dans les cordes par un tribunal. C'est la règle pour tous les contrats.
Souvenez-vous le temps qu'il a fallu pour faire admettre que la garantie pouvait être accordée même si le véhicule n'avait été entretenu par le réseau, à condition toutefois que ce soit fait de façon conforme aux préconisations du constructeur.
Il a fallu que Bruxelles s'en occupe pour inverser la jurisprudence !!
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