Forum Peugeot a eu l’honneur et le plaisir d’être invité par la maison Peugeot pour passer un dimanche sur le circuit Bugatti à l’occasion d’une étape du RCZ GT Tour.
C’était dimanche 3 mai dernier.
Le programme démarre de bonne heure. Nous sommes attendus par notre hôte devant le siège de la Grande Armée entre 06h30 et 06h45 du matin.
Parti de chez moi à 5h55, je suis arrivé dans le timing. Aucun souci pour se garer dans la contre allée qui « lèche » les vitrines du show room du siège ou sont exposés les derniers modèles de la marque. D’ailleurs une 508 GT 2.2 trône parmi la gamme exposée composée entre autres de 308 GT ou 208 GTI. Ici point de modèle Access affiché.
Mon camarade Fou des Peugeot nous rejoint juste à temps. Il a préféré se cogner le RER pour venir. Il lui a fallu du courage mais je le soupçonne d’avoir craint de laisser sa belle 508 Hybrid4 dans la rue toute la journée.
Nous nous retrouvons avec 3 autres jeunes camarades de la websphere et partons avec Olivier en directions du Mans, il est 06h50.
Avec FDP, nous nous sommes installés à l’arrière du Peugeot Expert Tepee. A l’origine, nous devions nous y rendre en train mais ce week end de pont, les trains du retour étaient bondés. Il nous en faut plus pour nous décourager. La route s’égraine tranquillement et la météo ne nous donne guère de signe encourageant. Nous arrivons vers 09h30 sous une pluie, certes timide, mais sous une pluie quand même.
Après l’enregistrement pour l’accès au circuit, nous arrivons à l’espace détente Peugeot. Un café-croissant-jus d’orange nous attend. Présentation de l’équipe et du programme qui s’avère alléchant. Devant la tente Hospitality sont garés une dizaine de RCZ R.
Nous voilà parti dans les entrailles du circuit, un paddock externe ou se retrouvent les différentes formules qui vont jalonner la journée de compétition. Car au-delà de la course RCZ Cup, il y a tout un tas d’autres compétitions allant de la Mijet, une sorte de voiture « barquette fermée » dont l’apparat peut prendre des airs de modèles bien connus, aux compétitions engageants des Ferrari et autres Porsche, de la F4 pour laquelle j’y reviendrai un peu plus tard...
Nous commençons donc par visiter la partie qui concerne la RCZ Cup. Diverses écuries sont en lice, chacune alignant 4 à 5 voitures pour un plateau total d’environ 20 voitures. Evidemment, parmi celles-ci, il y en a une un peu plus célèbre que les autres. Elle porte le numéro 28 et est pilotée par le PDG de PSA himself, Carlos Tavares.
Avec notre interlocuteur, nous avons le droit à une explication détaillée des caractéristiques techniques des RCZ de compétition, à commencer par le prix : 56000 HT.
Équipée d’un THP de 260cv, les voitures sont allégées au maximum. En gros, elle garde un siège baquet de course, 1 système semi-automatique anti-incendie, le bloc compteur et puis…c’est tout.
Une plaque de poids est posée à l’intérieur afin d’équilibrer et d’égaliser le poids entre toutes les voitures en piste et dépend donc du poids du conducteur.
Coté moteur, tout le monde est équipé du même et réglé de la même manière. Le turbo posé par Peugeot est d’ailleurs scellé pour éviter toute mauvaise manipulation. Le choix des pneus (Pluie ou slick, pas d’intermédiaire) reste à l’appréciation du pilote.
Bref, au milieu de cette présentation, apparait un pilote. Carlos Tavares en personne. Les présentations sont faites. L’homme reste humble et simple dans sa tenue de compétition et se prête même au jeu des photos avec l’un des invités du jour, un jeune camarade issu du groupe facebook des fans de la marque et qui malgré ses…20 ans, n’a pas encore son permis.
Après cette visite des stands de la RCZ Cup, nous passons à la catégorie des F4. Une sorte de petites F3 destinées à des ados de 14 à 17 ans. Et au milieu de ces jeunes fougueux, 2 noms retiennent notre attention. Il s’agit de Guiliano Alesi, le fils de Jean, et également le petit fils de Bernard Darniche. Bernard Darniche qui est d’ailleurs présent et avec qui on a pas mal discuté de divers sujets autour de…l’automobile.
Après la mise en route pour rejoindre la grille de départ nous filons un peu plus loin pour nous rendre chez le prestataire technique de pneus…le français Michelin. La aussi, un membre de l’équipe nous expliquera les particularités les concernant.
Nous allons cette fois dans les tribunes du circuit, celle la même qui domine la ligne de départ des 24h et du circuit pour assister à un bout de la course des F4. Si le fils de Jean Alesi s’en tire avec les honneurs, ce fut un peu plus difficile pour celui de Bernard Darniche qui se sera fait piéger et finira dans les graviers.
Pas le temps d’assister à la fin de la course…il nous faut nous préparer pour ze surprailleze of ze day. La conduite d’une RCZ R sur le circuit mythique qui nous entoure.
Et oui, les 10 RCZ R qui sont exposées devant la tente Peugeot sont pour nous. Chacun de nous se verra attribuer une voiture pour tourner comme les grands. La pression monte d’un cran. On nous passe un casque car c’est obligatoire. Et j’avais oublié que s’installer à bord d’une RCZ du commerce avec un casque même si on est de taille modeste n’est pas simple .
Je monte à bord de mon modèle rouge. Je tourne la clé et déjà le bruit est très plaisant. Je regarde le compteur…la voiture a……………….100 kms !!!!
On va tourner avec des voitures neuves de chez neuves ou quasiment. Nous nous avançons vers l’entrée du circuit. Comme au final, nous sommes en avance, je suis rassuré. Le moteur aura eu le temps de chauffer avant de se lancer sur la piste. Pour couronner le tout, la pluie a cessé.
Il faut savoir que nous avons eu une fleur de la part de la direction du circuit qui nous a autorisés à tourner sur le circuit entre 2 vraies courses. Évidemment, cette session est encadrée. Pas question de faire une vraie course. Nous courrons donc derrière une 308 GT HDI et une GT 205 ferme la marche. Au milieu, 5 RCZ R conduites par des quidams, 4 membres de la communauté Web et notre hôte Olivier, le 5eme invité tournant en passager dans la 308 de tête, faute de permis. Interdiction de doubler.
Je me suis retrouvé juste derrière la 308 de tête. L’idée de tourner sur une partie du circuit qui est le théâtre d’une des courses les plus mythiques au monde, ça vous fait le même effet que dans la pub de la 308. Les poils se hérissent. Bon, il est hors de question de faire le malin et d’aller aux limites. Je ne suis ni pilote et je ne connais pas trop la voiture et encore moins son moteur. Mais quel moteur !!
Le 1.6 THP 270 marche vraiment bien. Même si on n’est pas dans le bon rapport à la sortie d’un virage, c’est pas grave. Le moteur reprend tout seul comme un grand. Nous ferons 3 tours du circuit Bugatti ce qui doit faire dans les 13-14 kilomètres. Le premier tour est forcement consacré à la découverte de la voiture et du circuit, d’autant qu’on ramasse toute la gomme laissée par les véhicules qui ont couru toute la matinée. Puis on essaie d’améliorer autant que faire ce peut ses passages. J’ai réussi à faire une pointe à 170 km/h. Mais cette voiture est hyper efficace et suffisamment démonstrative pour vous filer la banane. Dans une config course, les chiffres parlent peu pour une extrapolation au quotidien. Ma VM sur le dernier tour était légèrement sous les 100 km/h mais la conso était autour des…19 litres.
Ces 3 tours ne peuvent que faire regretter une fois de plus l’arrêt de la production de cette voiture magique et unique dans la production de PSA.
Nous rentrons au « stand » afin de se restaurer quelque peu avant d’attaquer le programme de l’apres midi qui s’annonce chargé lui aussi.
Nous profitons du repas pour cuisiner notre hôte et soutirer 1 ou 2 infos. Pour ma part, je voulais savoir quelle était la part des ventes en EAT6 sur 308. Celui-ci se renseigne et les infos tombent.
Si le chiffre sur le 1.2 130 ne m’a pas hyper surpris et est dans la ligne de ce que j’imaginais, à savoir 25%, celui du 2.0 HDI 150 m’a carrément surpris. En effet l’EAT6 équipe 3 HDI 150 sur 4. C’est ça, la montée en gamme.
Il ne reste plus qu’à souhaiter que PSA se décide à monter cette boite sur un maximum de configurations possibles, notamment le 1.6 THP 205.
Apres le déjeuner, nous retournons en tribune pour assister au départ et aux premiers tours de la RCZ Cup. Carlos Tavares n’est pas très bien placé sur la grille et comme il le dit lui-même, il doit faire face à des garçons bien plus talentueux. D’un autre coté, je me dis qu’avec ses responsabilités, il doit probablement rouler un peu en dedans et c’est logique.
La course confirmera ça. Les leaders habituels se disputent le podium alors que le patron se fait plaisir en queue de course. Pour avoir plus de détails, je vous invite à rejoindre le topic en section Sport du forum.
Nous quittons donc la tribune pour un nouvel essai. Cette fois, les 2 308 qui nous avaient encadrées lors de notre essai du RCZ R vont passer entre nos mains mais en dehors du circuit Bugatti.
Pour être honnête, nous aurions peut être du faire l’inverse (mais le timing ne le permettait pas). Essayer d’abord les 308 puis la RCZ R. Car évidemment, on passe de 270 à 205 voir 180cv. Que l’on est plus seul dans la voiture mais à 4 et qu’en plus on est sur route libre. Autant d’éléments qui pèseront dans le ressenti.
En effet, le galop d’essai se fera sur l’autre partie du circuit, la partie 24h, à savoir la ligne droite des Hunaudieres, Mulsanne, les virages d’Indianapolis et Arnage pour finir.
D’une part, nous sommes dans la circulation normale (même si plutôt faible en ce dimanche après midi), d’autre part, on se doit de rester sur notre file routière.
Bon, l’avantage, c’est qu’on fait plusieurs passages dans un sens et dans l’autre. Idéal pour etre sur qu’aucun radar ne puisse venir gâcher la fête.
Je commence avec le THP 205. Sympa mais je reste un peu sur ma faim sur l’aspect démonstratif. Certes, en activant le bouton Sport, on y croit un peu plus mais finalement, ce bruit amplifié via les enceintes gâche un peu le tableau en dénaturant trop la réalité. Ca donne un effet Canada Dry. Et même si la boite est agréable à manier, je regrette déjà une BVA. C’est presque trop linéaire. Mon camarade FDP ira plus fort que moi (je ne sais pas être brut avec la mécanique) au point de faire « claquer » le train avant qui n’arrive pas à suivre. Déstabilisant et surprenant.
Nous passons ensuite sur la 180 HDI. Je ne vais pas y aller par 4 chemins, c’est un très bon véhicule mais ça c’est la 308 en général. Mais le 2.0 HDI m’a laissé sur ma faim. Attention, il n’est pas désagréable du tout bien sur mais je me demande ou sont les 180 canassons. La boite EAT6 est par contre au top. On ne lui en voudra à peine de manquer d’un ou deux rapports tellement celle-ci est douce et réactive. Une belle réussite.
Je ne sais pas si mon jugement sur la puissance ressentie est un peu faussé par le fait que nous avions testé le RCZ R le matin même et le fait que je conduise un 6 cylindres de 260cv au quotidien mais j’ai quand même un doute au-delà du raisonnable. Le moteur de mon ex 320d de puissance similaire (184cv) me semblait bien plus démonstratif. Il faut dire qu’il montait plus haut dans les tours au contraire du 2.0 HDI. Et puis finalement, cela rejoint un peu tous les retours qu’on a pu lire ici sur ce moteur.
Du coup, si je devais arbitrer entre une 2.0 HDI 180 GT et une 2.0 HDI 150 BVA GT Line, je préférerais peut être me garder la différence de prix soit dans la poche, soit pour prendre 1 ou 2 options supplémentaires sur la moins puissante.
Enfin, si je trouve l’idée du Driver Sport Pack bonne et même nécessaire, je regrette 2 choses. Qu’on ne puisse pas dissocier à sa guise le bruit synthétisé (qui devient assez vite pénible) et que les cadrans « couple, puissance et je ne sais plus quoi » ne soient pas mieux réalisés que ces barres qui se déplacent de droite à gauche façon equalizer couché.
Ce sont des choses qui peuvent être améliorés à peu de frais par PSA je pense. L’idée est là, reste à l’améliorer.
Donc, après 1 petite heure d’essai routier, nous nous rendons sur le circuit de karting Alain Prost.
Comme je trainais avec mon camarade sans permis (nous avons voulu tester le park assist avant d’abandonner devant le brol qui réfléchi pour calculer la place disponible façon sablier windows)…nous avons perdu nos camarades de vue.
Ils étaient allés plus vite que la musique et étaient déjà dans les starting block de leurs karts. Du coup, nous avons couru à 2 dans la session suivante de 10 minutes.
Bon, pas de course. Juste se faire plaisir. 2-3 dépassements, 2 têtes à queue et retour à la case départ. 10 minutes de kart pour clore cette journée riche, merci Peugeot.
Nous rentrons pour la derniere fois à la tente d’hospitalité de Peugeot qui est déjà en cours de démontage. Quelques rafraichissements bienvenus après une session de karting et la biere de l’amitié avant le retour sur Paris. Il est 17h bien sonnés et 2 camarades du jour ont un train à prendre vers 20h20 et 20h30. Nous sommes le dimanche d’un weekend à rallonge et de fin de vacances scolaires et nous retournons Porte Maillot. On craint que ce soit chaud dans le timing. Finalement, malgré une circulation dense qui nous permettra de faire quelques commentaires sur les voitures environnantes, nous ne rencontrons pas de difficultés majeures. 2 ou 3 ralentissement pas trop méchants au final. Arrivés à 19h45 devant le 75 de la GA, nous nous quittons ravis de cette journée.
Voilà, c’était le CR d’un dimanche bien agréable.
La suite des photos en dessous pour des raisons techniques.
C’était dimanche 3 mai dernier.
Le programme démarre de bonne heure. Nous sommes attendus par notre hôte devant le siège de la Grande Armée entre 06h30 et 06h45 du matin.
Parti de chez moi à 5h55, je suis arrivé dans le timing. Aucun souci pour se garer dans la contre allée qui « lèche » les vitrines du show room du siège ou sont exposés les derniers modèles de la marque. D’ailleurs une 508 GT 2.2 trône parmi la gamme exposée composée entre autres de 308 GT ou 208 GTI. Ici point de modèle Access affiché.
Mon camarade Fou des Peugeot nous rejoint juste à temps. Il a préféré se cogner le RER pour venir. Il lui a fallu du courage mais je le soupçonne d’avoir craint de laisser sa belle 508 Hybrid4 dans la rue toute la journée.
Nous nous retrouvons avec 3 autres jeunes camarades de la websphere et partons avec Olivier en directions du Mans, il est 06h50.
Avec FDP, nous nous sommes installés à l’arrière du Peugeot Expert Tepee. A l’origine, nous devions nous y rendre en train mais ce week end de pont, les trains du retour étaient bondés. Il nous en faut plus pour nous décourager. La route s’égraine tranquillement et la météo ne nous donne guère de signe encourageant. Nous arrivons vers 09h30 sous une pluie, certes timide, mais sous une pluie quand même.
Après l’enregistrement pour l’accès au circuit, nous arrivons à l’espace détente Peugeot. Un café-croissant-jus d’orange nous attend. Présentation de l’équipe et du programme qui s’avère alléchant. Devant la tente Hospitality sont garés une dizaine de RCZ R.
Nous voilà parti dans les entrailles du circuit, un paddock externe ou se retrouvent les différentes formules qui vont jalonner la journée de compétition. Car au-delà de la course RCZ Cup, il y a tout un tas d’autres compétitions allant de la Mijet, une sorte de voiture « barquette fermée » dont l’apparat peut prendre des airs de modèles bien connus, aux compétitions engageants des Ferrari et autres Porsche, de la F4 pour laquelle j’y reviendrai un peu plus tard...
Nous commençons donc par visiter la partie qui concerne la RCZ Cup. Diverses écuries sont en lice, chacune alignant 4 à 5 voitures pour un plateau total d’environ 20 voitures. Evidemment, parmi celles-ci, il y en a une un peu plus célèbre que les autres. Elle porte le numéro 28 et est pilotée par le PDG de PSA himself, Carlos Tavares.
Avec notre interlocuteur, nous avons le droit à une explication détaillée des caractéristiques techniques des RCZ de compétition, à commencer par le prix : 56000 HT.
Équipée d’un THP de 260cv, les voitures sont allégées au maximum. En gros, elle garde un siège baquet de course, 1 système semi-automatique anti-incendie, le bloc compteur et puis…c’est tout.
Une plaque de poids est posée à l’intérieur afin d’équilibrer et d’égaliser le poids entre toutes les voitures en piste et dépend donc du poids du conducteur.
Coté moteur, tout le monde est équipé du même et réglé de la même manière. Le turbo posé par Peugeot est d’ailleurs scellé pour éviter toute mauvaise manipulation. Le choix des pneus (Pluie ou slick, pas d’intermédiaire) reste à l’appréciation du pilote.
Bref, au milieu de cette présentation, apparait un pilote. Carlos Tavares en personne. Les présentations sont faites. L’homme reste humble et simple dans sa tenue de compétition et se prête même au jeu des photos avec l’un des invités du jour, un jeune camarade issu du groupe facebook des fans de la marque et qui malgré ses…20 ans, n’a pas encore son permis.
Après cette visite des stands de la RCZ Cup, nous passons à la catégorie des F4. Une sorte de petites F3 destinées à des ados de 14 à 17 ans. Et au milieu de ces jeunes fougueux, 2 noms retiennent notre attention. Il s’agit de Guiliano Alesi, le fils de Jean, et également le petit fils de Bernard Darniche. Bernard Darniche qui est d’ailleurs présent et avec qui on a pas mal discuté de divers sujets autour de…l’automobile.
Après la mise en route pour rejoindre la grille de départ nous filons un peu plus loin pour nous rendre chez le prestataire technique de pneus…le français Michelin. La aussi, un membre de l’équipe nous expliquera les particularités les concernant.
Nous allons cette fois dans les tribunes du circuit, celle la même qui domine la ligne de départ des 24h et du circuit pour assister à un bout de la course des F4. Si le fils de Jean Alesi s’en tire avec les honneurs, ce fut un peu plus difficile pour celui de Bernard Darniche qui se sera fait piéger et finira dans les graviers.
Pas le temps d’assister à la fin de la course…il nous faut nous préparer pour ze surprailleze of ze day. La conduite d’une RCZ R sur le circuit mythique qui nous entoure.
Et oui, les 10 RCZ R qui sont exposées devant la tente Peugeot sont pour nous. Chacun de nous se verra attribuer une voiture pour tourner comme les grands. La pression monte d’un cran. On nous passe un casque car c’est obligatoire. Et j’avais oublié que s’installer à bord d’une RCZ du commerce avec un casque même si on est de taille modeste n’est pas simple .
Je monte à bord de mon modèle rouge. Je tourne la clé et déjà le bruit est très plaisant. Je regarde le compteur…la voiture a……………….100 kms !!!!
On va tourner avec des voitures neuves de chez neuves ou quasiment. Nous nous avançons vers l’entrée du circuit. Comme au final, nous sommes en avance, je suis rassuré. Le moteur aura eu le temps de chauffer avant de se lancer sur la piste. Pour couronner le tout, la pluie a cessé.
Il faut savoir que nous avons eu une fleur de la part de la direction du circuit qui nous a autorisés à tourner sur le circuit entre 2 vraies courses. Évidemment, cette session est encadrée. Pas question de faire une vraie course. Nous courrons donc derrière une 308 GT HDI et une GT 205 ferme la marche. Au milieu, 5 RCZ R conduites par des quidams, 4 membres de la communauté Web et notre hôte Olivier, le 5eme invité tournant en passager dans la 308 de tête, faute de permis. Interdiction de doubler.
Je me suis retrouvé juste derrière la 308 de tête. L’idée de tourner sur une partie du circuit qui est le théâtre d’une des courses les plus mythiques au monde, ça vous fait le même effet que dans la pub de la 308. Les poils se hérissent. Bon, il est hors de question de faire le malin et d’aller aux limites. Je ne suis ni pilote et je ne connais pas trop la voiture et encore moins son moteur. Mais quel moteur !!
Le 1.6 THP 270 marche vraiment bien. Même si on n’est pas dans le bon rapport à la sortie d’un virage, c’est pas grave. Le moteur reprend tout seul comme un grand. Nous ferons 3 tours du circuit Bugatti ce qui doit faire dans les 13-14 kilomètres. Le premier tour est forcement consacré à la découverte de la voiture et du circuit, d’autant qu’on ramasse toute la gomme laissée par les véhicules qui ont couru toute la matinée. Puis on essaie d’améliorer autant que faire ce peut ses passages. J’ai réussi à faire une pointe à 170 km/h. Mais cette voiture est hyper efficace et suffisamment démonstrative pour vous filer la banane. Dans une config course, les chiffres parlent peu pour une extrapolation au quotidien. Ma VM sur le dernier tour était légèrement sous les 100 km/h mais la conso était autour des…19 litres.
Ces 3 tours ne peuvent que faire regretter une fois de plus l’arrêt de la production de cette voiture magique et unique dans la production de PSA.
Nous rentrons au « stand » afin de se restaurer quelque peu avant d’attaquer le programme de l’apres midi qui s’annonce chargé lui aussi.
Nous profitons du repas pour cuisiner notre hôte et soutirer 1 ou 2 infos. Pour ma part, je voulais savoir quelle était la part des ventes en EAT6 sur 308. Celui-ci se renseigne et les infos tombent.
Si le chiffre sur le 1.2 130 ne m’a pas hyper surpris et est dans la ligne de ce que j’imaginais, à savoir 25%, celui du 2.0 HDI 150 m’a carrément surpris. En effet l’EAT6 équipe 3 HDI 150 sur 4. C’est ça, la montée en gamme.
Il ne reste plus qu’à souhaiter que PSA se décide à monter cette boite sur un maximum de configurations possibles, notamment le 1.6 THP 205.
Apres le déjeuner, nous retournons en tribune pour assister au départ et aux premiers tours de la RCZ Cup. Carlos Tavares n’est pas très bien placé sur la grille et comme il le dit lui-même, il doit faire face à des garçons bien plus talentueux. D’un autre coté, je me dis qu’avec ses responsabilités, il doit probablement rouler un peu en dedans et c’est logique.
La course confirmera ça. Les leaders habituels se disputent le podium alors que le patron se fait plaisir en queue de course. Pour avoir plus de détails, je vous invite à rejoindre le topic en section Sport du forum.
Nous quittons donc la tribune pour un nouvel essai. Cette fois, les 2 308 qui nous avaient encadrées lors de notre essai du RCZ R vont passer entre nos mains mais en dehors du circuit Bugatti.
Pour être honnête, nous aurions peut être du faire l’inverse (mais le timing ne le permettait pas). Essayer d’abord les 308 puis la RCZ R. Car évidemment, on passe de 270 à 205 voir 180cv. Que l’on est plus seul dans la voiture mais à 4 et qu’en plus on est sur route libre. Autant d’éléments qui pèseront dans le ressenti.
En effet, le galop d’essai se fera sur l’autre partie du circuit, la partie 24h, à savoir la ligne droite des Hunaudieres, Mulsanne, les virages d’Indianapolis et Arnage pour finir.
D’une part, nous sommes dans la circulation normale (même si plutôt faible en ce dimanche après midi), d’autre part, on se doit de rester sur notre file routière.
Bon, l’avantage, c’est qu’on fait plusieurs passages dans un sens et dans l’autre. Idéal pour etre sur qu’aucun radar ne puisse venir gâcher la fête.
Je commence avec le THP 205. Sympa mais je reste un peu sur ma faim sur l’aspect démonstratif. Certes, en activant le bouton Sport, on y croit un peu plus mais finalement, ce bruit amplifié via les enceintes gâche un peu le tableau en dénaturant trop la réalité. Ca donne un effet Canada Dry. Et même si la boite est agréable à manier, je regrette déjà une BVA. C’est presque trop linéaire. Mon camarade FDP ira plus fort que moi (je ne sais pas être brut avec la mécanique) au point de faire « claquer » le train avant qui n’arrive pas à suivre. Déstabilisant et surprenant.
Nous passons ensuite sur la 180 HDI. Je ne vais pas y aller par 4 chemins, c’est un très bon véhicule mais ça c’est la 308 en général. Mais le 2.0 HDI m’a laissé sur ma faim. Attention, il n’est pas désagréable du tout bien sur mais je me demande ou sont les 180 canassons. La boite EAT6 est par contre au top. On ne lui en voudra à peine de manquer d’un ou deux rapports tellement celle-ci est douce et réactive. Une belle réussite.
Je ne sais pas si mon jugement sur la puissance ressentie est un peu faussé par le fait que nous avions testé le RCZ R le matin même et le fait que je conduise un 6 cylindres de 260cv au quotidien mais j’ai quand même un doute au-delà du raisonnable. Le moteur de mon ex 320d de puissance similaire (184cv) me semblait bien plus démonstratif. Il faut dire qu’il montait plus haut dans les tours au contraire du 2.0 HDI. Et puis finalement, cela rejoint un peu tous les retours qu’on a pu lire ici sur ce moteur.
Du coup, si je devais arbitrer entre une 2.0 HDI 180 GT et une 2.0 HDI 150 BVA GT Line, je préférerais peut être me garder la différence de prix soit dans la poche, soit pour prendre 1 ou 2 options supplémentaires sur la moins puissante.
Enfin, si je trouve l’idée du Driver Sport Pack bonne et même nécessaire, je regrette 2 choses. Qu’on ne puisse pas dissocier à sa guise le bruit synthétisé (qui devient assez vite pénible) et que les cadrans « couple, puissance et je ne sais plus quoi » ne soient pas mieux réalisés que ces barres qui se déplacent de droite à gauche façon equalizer couché.
Ce sont des choses qui peuvent être améliorés à peu de frais par PSA je pense. L’idée est là, reste à l’améliorer.
Donc, après 1 petite heure d’essai routier, nous nous rendons sur le circuit de karting Alain Prost.
Comme je trainais avec mon camarade sans permis (nous avons voulu tester le park assist avant d’abandonner devant le brol qui réfléchi pour calculer la place disponible façon sablier windows)…nous avons perdu nos camarades de vue.
Ils étaient allés plus vite que la musique et étaient déjà dans les starting block de leurs karts. Du coup, nous avons couru à 2 dans la session suivante de 10 minutes.
Bon, pas de course. Juste se faire plaisir. 2-3 dépassements, 2 têtes à queue et retour à la case départ. 10 minutes de kart pour clore cette journée riche, merci Peugeot.
Nous rentrons pour la derniere fois à la tente d’hospitalité de Peugeot qui est déjà en cours de démontage. Quelques rafraichissements bienvenus après une session de karting et la biere de l’amitié avant le retour sur Paris. Il est 17h bien sonnés et 2 camarades du jour ont un train à prendre vers 20h20 et 20h30. Nous sommes le dimanche d’un weekend à rallonge et de fin de vacances scolaires et nous retournons Porte Maillot. On craint que ce soit chaud dans le timing. Finalement, malgré une circulation dense qui nous permettra de faire quelques commentaires sur les voitures environnantes, nous ne rencontrons pas de difficultés majeures. 2 ou 3 ralentissement pas trop méchants au final. Arrivés à 19h45 devant le 75 de la GA, nous nous quittons ravis de cette journée.
Voilà, c’était le CR d’un dimanche bien agréable.
La suite des photos en dessous pour des raisons techniques.
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