Bien sûr qu'ils existent, il est indéniable qu'une partie des automobilistes ont intérêt à avoir un Diesel. Mais ce n'est pas la question. Le problème c'est qu'on vient d'une période où ¾ des véhicules vendus en France étaient des Diesel, donc en gros 100% des loueurs et 60% des particuliers, alors que maintenant la demande est de 50%, donc en gros toujours 100% des loueurs et 1/3 des particuliers.Le gazoil n' a pas la cote c'est vrai, mais l'essence est un mirage pour les gros rouleurs où ceux qui veulent plus de 800 km d'autonomie.
Et ils existent ces acheterus là !
Sachant que sur le marché de l'occasion la demande ce n'est que les particuliers, on se retrouve avec 3 vendeurs de Diesel pour 1 seul acheteur. Donc forcément le prix s'écroule.
C'est ce que je dis depuis 3 ans, et donc avant de faire l'arbitrage entre les deux types de motorisation il faut désormais, en plus des hausses à venir sur le Diesel, intégrer la moins-value à la revente, en tout cas si c'est la perspective à moyen terme.
Ou sinon on prévoit dès le départ de conserver son véhicule 10 ans, et dans ce cas la valeur à la revente n'est plus un problème, puisqu'on table dès le début sur 0.