Tata présente en Inde la Nano, la voiture la moins chère du monde
100 000 roupies, soit 1 740 euros, c'est le prix que les Indiens débourseront courant 2008 pour s'offrir "la voiture du peuple", la moins chère du monde, commercialisée par Tata Motors, filiale du conglomérat indien Tata et par ailleurs candidate au rachat de Jaguar et Land Rover.
Le modèle Nano quatre places, dévoilé jeudi 10 janvier à New Delhi, est tiré par un minuscule moteur de 624 cm3, soit la cylindrée d'une moto et n'a ni climatisation ni fenêtres électriques, dans sa version de base.
Selon les analystes, la Nano ne pourrait être vendue sur les marchés occidentaux, ne répondant pas aux normes en vigueur.
Mais l'industriel Tata réfute l'idée que le modèle soit susceptible d'augmenter la pollution et d'aggraver les embouteillages dans les mégapoles indiennes, indiquant que son produit est"sûr" et "accessible à tous".
LA MARUTI 800, PIONNIÈRE SUR LE MARCHÉ INDIEN
La compétition internationale s'aiguise sur le créneau des véhicules très bon marché en Inde. Renault et Nissan planchent sur une automobile à coûts réduits, développée avec le constructeur indien de motos Bajaj. Sur le même créneau, l'indien Xenitis, allié au chinois Guangzhou Motors, doit commercialiser fin 2008 sa "voiture populaire" autour de 2 500 dollars (1 700 euros). Toyota, General Motors et Hyundai, déjà implantés en Inde, lorgnent aussi sur une future plate-forme de production de voitures à très bas prix. Tous ces constructeurs s'attaquent au précurseur Maruti-Suzuki, qui occupe le marché depuis 25 ans avec la Maruti 800, à peine plus grande qu'une Fiat 500, vendue 4 800 dollars (3 260 euros).
Pour l'instant, il n'y a que sept millions de voitures pour 1,1 milliard d'habitants en Inde (contre une pour deux habitants en Europe ou aux Etats-Unis). Les Indiens ont acheté 1,1 million d'automobiles en 2005 et le chiffre devrait doubler d'ici à 2010, à mesure que la classe moyenne indienne progresse. Tata espère vendre à terme un million de modèles de sa voiture bon marché par an, non seulement en Inde mais aussi sur les autres marchés émergents.
Contribuant à 5 % du produit intérieur but (PIB) de l'Inde, le secteur automobile indien devrait quadrupler d'ici à 2016 pour atteindre 145 milliards de dollars (100 milliards d'euros), selon des prévisions du gouvernement indien. Gourmande en main d'œuvre, l'industrie automobile devrait en 2016 employer 25 millions d'Indiens, contre 13 millions aujourd'hui.
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100 000 roupies, soit 1 740 euros, c'est le prix que les Indiens débourseront courant 2008 pour s'offrir "la voiture du peuple", la moins chère du monde, commercialisée par Tata Motors, filiale du conglomérat indien Tata et par ailleurs candidate au rachat de Jaguar et Land Rover.
Le modèle Nano quatre places, dévoilé jeudi 10 janvier à New Delhi, est tiré par un minuscule moteur de 624 cm3, soit la cylindrée d'une moto et n'a ni climatisation ni fenêtres électriques, dans sa version de base.
Selon les analystes, la Nano ne pourrait être vendue sur les marchés occidentaux, ne répondant pas aux normes en vigueur.
Mais l'industriel Tata réfute l'idée que le modèle soit susceptible d'augmenter la pollution et d'aggraver les embouteillages dans les mégapoles indiennes, indiquant que son produit est"sûr" et "accessible à tous".
LA MARUTI 800, PIONNIÈRE SUR LE MARCHÉ INDIEN
La compétition internationale s'aiguise sur le créneau des véhicules très bon marché en Inde. Renault et Nissan planchent sur une automobile à coûts réduits, développée avec le constructeur indien de motos Bajaj. Sur le même créneau, l'indien Xenitis, allié au chinois Guangzhou Motors, doit commercialiser fin 2008 sa "voiture populaire" autour de 2 500 dollars (1 700 euros). Toyota, General Motors et Hyundai, déjà implantés en Inde, lorgnent aussi sur une future plate-forme de production de voitures à très bas prix. Tous ces constructeurs s'attaquent au précurseur Maruti-Suzuki, qui occupe le marché depuis 25 ans avec la Maruti 800, à peine plus grande qu'une Fiat 500, vendue 4 800 dollars (3 260 euros).
Pour l'instant, il n'y a que sept millions de voitures pour 1,1 milliard d'habitants en Inde (contre une pour deux habitants en Europe ou aux Etats-Unis). Les Indiens ont acheté 1,1 million d'automobiles en 2005 et le chiffre devrait doubler d'ici à 2010, à mesure que la classe moyenne indienne progresse. Tata espère vendre à terme un million de modèles de sa voiture bon marché par an, non seulement en Inde mais aussi sur les autres marchés émergents.
Contribuant à 5 % du produit intérieur but (PIB) de l'Inde, le secteur automobile indien devrait quadrupler d'ici à 2016 pour atteindre 145 milliards de dollars (100 milliards d'euros), selon des prévisions du gouvernement indien. Gourmande en main d'œuvre, l'industrie automobile devrait en 2016 employer 25 millions d'Indiens, contre 13 millions aujourd'hui.
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