RC Cup 2006 : Albi
08 - 10 septembre
Photo de
http://www.dinolunardi.com/
Pour la
Peugeot RC CUP, troisième du nom,
Albi est une étape cruciale et déterminante pour l’attribution du titre. La cité tarnaise sera l’avant-dernier meeting de la saison et donnera, peut-être, au terme des deux courses une hiérarchie plus claire. Qui deviendra pilote officiel Peugeot Sport en fin de saison ? L’heure de la rentrée et des décomptes a sonné pour les concurrents des concept-cars écologiques qui évolueront à quelques pas de leur cocon :
Geoscan Concept.
A quatre rounds du but, ils sont mathématiquement six à pouvoir coiffer la couronne :
Dino Lunardi,
Grégory Guilvert,
Stéphane Daoudi,
Geoffrey Dellus,
Frédéric Lajoux et
Xavier Pompidou. Seul le champion sera déclaré pilote officiel Peugeot Sport en fin de saison. Mais qu’il est encore difficile de pronostiquer tant les chances de chacun sont égales.
Honneur au leader, le gardois Dino Lunardi. Comme la saison passée, il pointe au sommet de la hiérarchie avec ses sept podiums en dix courses dont deux victoires. Les statistiques parlent en sa faveur mais sa régularité pourrait lui faire perdre de gros points lors des décomptes qui interviendront à l’issue de la manche tarnaise. Même constat pour Grégory Guilvert et Frédéric Lajoux, respectivement 2e et 4e du championnat. Le premier cité très en forme en début de saison avec deux victoires a perdu un peu la face avant la trêve estivale. Il peut néanmoins se vanter d’être l’un des rares à avoir terminé toutes ses courses. Guilvert aime Albi pour s’y être imposé à multiples reprises dont la saison dernière en Supertourisme avec son Coupé 406 aux couleurs officielles de Peugeot Sport.
Le Monégasque Lajoux a lui aussi vu s’abaisser tous les damiers et compte trois podiums… à sa grande surprise. Vainqueur des gentlemen drivers en 2005, il ne s’attendait pas à figurer en pareille position dans ce championnat si relevé. Grégory et Frédéric doivent rouler le couteau entre les dents et récolter des gros points pour espérer une couronne. Xavier Pompidou est également dans ce cas de figure. Deux victoires ne lui suffisent pas d’autant qu’au contraire de ses camarades, il a épuisé tous ses jokers, dont deux utilisés pour cause de participation aux 24 Heures du Mans le même week-end qu’Albacete en Espagne. Le moindre faux pas serait irrévocable mais son charisme a déjà prouvé qu’il savait relever ce type de défi.
Celui vers qui tous les regards se tournent à l’occasion de la rentrée est Stéphane Daoudi. Après une entrée en matière catastrophique avec la perte de tous ses jokers, il revient à pas de géant. Lors des quatre dernières courses (Albacete et Spa), il s’est imposé trois fois consécutives et s’annonce comme l’épouvantail de cette fin de championnat. 3e du classement, il roule avec une calculette en poche ! Moins mathématicien mais tout aussi remonté, Geoffrey Dellus sera l’un des trois régionaux de cette étape. Le toulousain est toujours le tenant en titre et a connu son lot de galères, comme la plupart de ses camarades. La rage au ventre, il veut briller sur ses terres.
Le plateau ne se résume pas à ces six garçons.
Johan Rambeaud tentera de confirmer sa prestation de Spa en ne jouant pas le rôle de figurant mais de personnage clé des batailles auxquelles devrait se joindre la seule féminine du plateau et non la moindre :
Mélanie Cazzani.
De Rodez,
Guillaume Blancardi, transfuge de la Formule Ford, n’est pas en reste et promet des débats spectaculaires à son public, tout comme le débutant albigeois,
Jérôme Piganiol. Enfin saluons le reste du peloton qui assure de belles passes d’armes :
Franck Martinez,
Gérard Boillet,
Frédéric Bry,
Yves Cazard,
Patrick Porte,
Nicolas Bailly,
Eric Truffet,
Christian Ribis et
Franck Bélard.
Communiqué de presse Peugeot Sport