A mon avis le problème ne vient pas de la technique pour enlever la neige...
entre le coup de pelle et le kilo de sel, c'est pas trop compliqué, et je pense même que le politicien moyen a compris
Le problème vient surtout du coût financier : qui doit payer
Juste pour avoir une idée, une ville comme Quebec au canada, 500.000 habitants, avec 30 cms de neige collante, c'est 5 jours de boulot et 17 millions de $$.
Re prenons vos 2 exemples : la nationale 118 ou les routes d'une commune et/ou d'une ville.
Pour les responsables, ce ne sont pas les mêmes : un Maire d'un coté et Sarkozy de l'autre...
Pour le Maire le calcul est très simple, si le boulot n'est pas fait, c'est les prochaines élections qui sont torpillées.
Pour le cas de Sarko, c'est plus compliqué...
D'un coté faut tenir les budgets et de l'autre il sait que le problème de la neige, sur les nationales, ça ne rapporte pas d'argent...
(En tout cas pas autant que de commander à des laboratoires amis des tonnes de vaccins à la c...
)
Pour tenir les budgets, il a déjà fallut [strike]disloquer[/strike] moderniser les dde de France.
Résultat, on se sait plus qui fait quoi ni ou
Et le fric n'arrive plus ou au compte-goutte, juste assez pour le tas de sel et la série de pelles.
Pour les saleuses, chasse-neige etc...
si c'est trop vieux ou plus entretenus du tout, c'est pas grave, ici on n'est pas au Canada
Donc fort de cette équation, les calculs deviennent limpides
Il faut laisser le problème venir sans rien faire surtout, tous les usagers de la route vont donc s'enfoncer tout seul dans cette [strike]merde[/strike] neige...
Il suffira alors de leur faire bien comprendre, soit qu'ils n'écoutent pas ce qu'on leur dit, soit qu'ils conduisent comme des enfoirés
En ce qui concerne les voitures et les camions, nos politiques les préfèrent à la station service, pour faire le plein, ou verbalisées, c'est encore mieux pour faire entrer de l'oseille
Que les gens passent la nuit dans leur tacot, ou seuls au bord d'une 4 voies qui traverse une forêt, comme la 118 : ils n'en ont rien à foutre
Dernier point : une fois que le bazard est passé il faut gérer la crise, reste donc au président a envoyer ses ministres au charbon, et on continue notre florilège.
Le rouquemoute Hortefeux nous explique que le problème vient des "routes inclinées" et nous assure que ce n'est pas la pagaille
Et ensuite Fillon enfonce le clou : finalement c'est de la faute de Météo France, quelle bande de nuls ceux là !
Heureusement que le président a nommé tous ces cadors exprès, formé un tout nouveau gouvernement plus professionnel, plus resserré, avec que les meilleurs, ceux que l'europe nous envie
Mais maintenant c'est confirmé, au premier coup de froid, tout le monde valse dans les congères. Bravo à tous.
Quant à Nico, notre chef adoré,
il continue de bien nous bidonner
Vivement les prochains flocons !