[Actualité] Nomination de Carlos Tavares PDG de PSA - 01/01/2014
- Démarrée par lion25
- Date de début
A la une de l'Est Républicain de ce jour : Carlos Tavarès : sa phrase : je managerai mon équipe dans un esprit sportif de performance.
C Tavarès a accordé une interwiew à L'EST Républicain ou il déclare que la Peugeot 308 concue avant son arrivée est un bel exemple à propos du nombres de modèles , selon C Tavarès il faut recentrer les efforts sur un nombre plus limité de priorités.
Sur les usines : potentiel d'amélioration en logistique , consommation d'énergie , en relations fournisseurs ...
A propos de PSA Sochaux : importance de moderniser rapidement les anciennes usines pour donner à toutes les équipes les moyens de remporter la bataille de la compétitivité;
C Tavarès a accordé une interwiew à L'EST Républicain ou il déclare que la Peugeot 308 concue avant son arrivée est un bel exemple à propos du nombres de modèles , selon C Tavarès il faut recentrer les efforts sur un nombre plus limité de priorités.
Sur les usines : potentiel d'amélioration en logistique , consommation d'énergie , en relations fournisseurs ...
A propos de PSA Sochaux : importance de moderniser rapidement les anciennes usines pour donner à toutes les équipes les moyens de remporter la bataille de la compétitivité;
M.TAVARES s'est exprimé à plusieurs reprises lors du salon de GENEVE.
Plusieurs points à noter :
1/ le positionnement actuel de la marque PEUGEOT a été validé, avec une stratégie de montée en gamme pour chaque modèle. On peut donc en conclure que les différents modèles vont continuer à être valorisés avec des versions inédites, à commencer par la 308 II.
PEUGEOT, "c'est la rigueur germanique avec l'émotion latine. c'est une marque rigoureuse et précise qui apporte une élégance et une émotion. Tandis que DS exprime le glamour à la française, la modernité et le luxe", a t-il indiqué (source : Auto infos).
2/ la relance de la marque doit s'effectuer par le produit, qui doit continuer à progresser en style, prestations et qualité. "Je veux faire en sorte qu'un client qui franchit la porte d'une concession soit dans l'achat passionnel et de la valeur, et non celui dans la négociation d'un rabais" a t-il précisé (source : Auto infos).
Il semble donc acquis que les équipes de désign vont être encouragées à continuer à dessiner de beaux produits et que ceux-ci devront être particulièrement aboutis en prestations, qualité et valeur pour déclencher l'acte d'achat. La 308 II est cité en exemple et devrait être une source d'inspiration pour les prochains lancements.
Par contre, le nombre de modèles et leur adéquation avec les attentes des différents marchés doivent être ré-examinés ; cette idée est partagée par plusieurs analystes du secteur, qui considèrent que PSA a trop de modèles par rapport à son volume de ventes et que cet "excès de modèles n'est pas un facteur rentable de croissance pour l'entreprise" (source : Auto infos). Il faut noter qu'à la fin du mandat de M.FOLTZ, certains déploraient que PSA ne couvre pas suffisamment l'ensemble du marché...Il semble donc qu'il s'agisse d'un retour en arrière..., qui ne sera peut être pas général sur tous les marchés.
3/ au niveau industriel, il a été souligné le potentiel d'amélioration des usines françaises et l'objectif est d'aboutir à des unités aussi performantes que leurs homologues anglaises, allemandes ou espagnoles. Des moyens financiers vont être mobilisés pour être affectés à la modernisation des usines.
Mais le plan (intitulé BACK IN THE RACE) qui sera présenté à la mi-avril, devrait amener de nouvelles économies de structure : il est évoqué une "optimisation du management et de l'approvisionnement dans les usines, en qualité et en coût", et des mesures destinées à générer des économies d'énergie au niveau des bâtiments.
D'autre part, l'ouverture d'une nouvelle usine en périphérie de l'Europe occidentale n'est pas d'actualité, M.TAVARES souhaitant d'abord saturer les usines existantes en EUROPE. Sur ce point, on peut noter une première différence avec les déclarations faites par M.VARIN en février dernier après l'annonce de l'accord avec DONG FENG.
Enfin, M.TAVARES entend respecter les accords régularisés l'automne dernier, notamment la non fermeture d'usines d'ici 2016.
4/ au niveau de la gouvernance, les membres du Directoire devraient être maintenus dans leurs fonctions. On peut penser que M.PICAT, directeur de la marque PEUGEOT, conservera également ses
fonctions, car il est aussi un "car guy".
M.TAVARES n'a pas exclu l'embauche stratégique de nouveaux talents.
D'une manière générale, l'heure n'est pas au "big bang" : "ce serait une erreur de repartir de zéro " a t-il jugé (Source : l'Usine nouvelle).
5/ Le développement de PSA devra aussi être assuré par des alliances : on pense à celle nouée avec DONG FENG, mais il est également évoqué d'autres synergies avec GENERAL MOTORS, en particulier en EUROPE avec OPEL. On sait également que M.TAVARES rencontrera BMW Group pour les moteurs essence.
Plusieurs points à noter :
1/ le positionnement actuel de la marque PEUGEOT a été validé, avec une stratégie de montée en gamme pour chaque modèle. On peut donc en conclure que les différents modèles vont continuer à être valorisés avec des versions inédites, à commencer par la 308 II.
PEUGEOT, "c'est la rigueur germanique avec l'émotion latine. c'est une marque rigoureuse et précise qui apporte une élégance et une émotion. Tandis que DS exprime le glamour à la française, la modernité et le luxe", a t-il indiqué (source : Auto infos).
2/ la relance de la marque doit s'effectuer par le produit, qui doit continuer à progresser en style, prestations et qualité. "Je veux faire en sorte qu'un client qui franchit la porte d'une concession soit dans l'achat passionnel et de la valeur, et non celui dans la négociation d'un rabais" a t-il précisé (source : Auto infos).
Il semble donc acquis que les équipes de désign vont être encouragées à continuer à dessiner de beaux produits et que ceux-ci devront être particulièrement aboutis en prestations, qualité et valeur pour déclencher l'acte d'achat. La 308 II est cité en exemple et devrait être une source d'inspiration pour les prochains lancements.
Par contre, le nombre de modèles et leur adéquation avec les attentes des différents marchés doivent être ré-examinés ; cette idée est partagée par plusieurs analystes du secteur, qui considèrent que PSA a trop de modèles par rapport à son volume de ventes et que cet "excès de modèles n'est pas un facteur rentable de croissance pour l'entreprise" (source : Auto infos). Il faut noter qu'à la fin du mandat de M.FOLTZ, certains déploraient que PSA ne couvre pas suffisamment l'ensemble du marché...Il semble donc qu'il s'agisse d'un retour en arrière..., qui ne sera peut être pas général sur tous les marchés.
3/ au niveau industriel, il a été souligné le potentiel d'amélioration des usines françaises et l'objectif est d'aboutir à des unités aussi performantes que leurs homologues anglaises, allemandes ou espagnoles. Des moyens financiers vont être mobilisés pour être affectés à la modernisation des usines.
Mais le plan (intitulé BACK IN THE RACE) qui sera présenté à la mi-avril, devrait amener de nouvelles économies de structure : il est évoqué une "optimisation du management et de l'approvisionnement dans les usines, en qualité et en coût", et des mesures destinées à générer des économies d'énergie au niveau des bâtiments.
D'autre part, l'ouverture d'une nouvelle usine en périphérie de l'Europe occidentale n'est pas d'actualité, M.TAVARES souhaitant d'abord saturer les usines existantes en EUROPE. Sur ce point, on peut noter une première différence avec les déclarations faites par M.VARIN en février dernier après l'annonce de l'accord avec DONG FENG.
Enfin, M.TAVARES entend respecter les accords régularisés l'automne dernier, notamment la non fermeture d'usines d'ici 2016.
4/ au niveau de la gouvernance, les membres du Directoire devraient être maintenus dans leurs fonctions. On peut penser que M.PICAT, directeur de la marque PEUGEOT, conservera également ses
fonctions, car il est aussi un "car guy".
M.TAVARES n'a pas exclu l'embauche stratégique de nouveaux talents.
D'une manière générale, l'heure n'est pas au "big bang" : "ce serait une erreur de repartir de zéro " a t-il jugé (Source : l'Usine nouvelle).
5/ Le développement de PSA devra aussi être assuré par des alliances : on pense à celle nouée avec DONG FENG, mais il est également évoqué d'autres synergies avec GENERAL MOTORS, en particulier en EUROPE avec OPEL. On sait également que M.TAVARES rencontrera BMW Group pour les moteurs essence.
Faudrait savoir: Tavarès ou Gallois le futur président de PSA
MR Thomas ,L Gallois ou G Hauser président du conseil de surveillance le premier ou le second devrait remplacer T Peugeot , C Tavarès président du directoire remplace PH Varin.
En espérant que Tavares soit enfin le grand patron qui a tant manqué à PSA depuis des années , et aussi que la famille Peugeot se retire un peu des affaires et le laisse bosser.
Pas du tout d'accord : la famille Peugeot DOIT conserver son droit de regard et l'exercer , le reste s'incline : en clair à prendre ou à laisser.
Je suis d'accord avec vous et je pense que Carlos Tavares sera un bien meilleur conseiller que certains de ses prédécesseurs pour les choix qui devront être pris par la famille Peugeot.+1 avec Lion...à condition qu'elle ne fasse pas barrage aux innovations(genre "c'est trop cher pour nous")ou aux projets(genre "retour aux USA/Canada")
Tavares avec l'aide de Gallois doivent avoir carte blanche pour diriger l'entreprise , ajouter à cela les chinois . Il ne va plus rester beaucoup de marge de manoeuvre à la famille qui n'a pas particulièrement brillé par ses décisions ces dernières années .
C'est peu être triste à dire, mais si PSA en est arrivé à cette situation c'est en grande partie à cause de la famille PEUGEOT qui n'a jamais fixée un cap clair , en plus d'être désunis, elle à enfermé le groupe dans sa bulle, cela se paye cash....
Pour moi elle à sa place, mais ne doit plus être seule aux commandes.
Pour moi elle à sa place, mais ne doit plus être seule aux commandes.
Je ne suis pas certain que la famille PEUGEOT soit la seule responsable de la situation actuelle du groupe PSA.
Elle a parié sur le marché européen (marché mature mais qui avec la crise a perdu plus de trois millions de véhicules...) et a choisi de maintenir des usines en FRANCE et en EUROPE, avec pour conséquence le maintien d'un nombre d'emplois importants en FRANCE. Si la famille avait suivi une stratégie proche de celle de RENAULT au cours des 10/15 dernières années, le nombre de salariés en FRANCE serait à ce jour sensiblement inférieur...
Je ne suis pas sûr que les salariés du groupe, dans leur majorité, soient très critiques à l'égard de la famille PEUGEOT.
Le reproche que l'on peut faire à la famille PEUGEOT est de ne pas avoir su faire émerger de l'entreprise un homme du sérail (un car guy) pour le nommer aux plus hautes fonctions de direction du groupe, comme c'est le cas chez les constructeurs allemands.
Il a été privilégié la nomination de grands patrons extérieurs à l'automobile, qui ont fait preuve de beaucoup d'inertie dans un marché qui a connu de grands bouleversements, qui ont manqué de vision et n'ont sans doute pas compris immédiatement les enjeux.
C'est aussi aux membres du Directoire de conduire la politique opérationnelle du groupe et de susciter une réflexion sur des alliances à nouer avec d'autres constructeurs compte tenu de l'évolution constatée sur les marchés...
Il faut espérer que la nomination de M.TAVARES puisse apporter au groupe PSA l'expertise d'un vrai professionnel de l'industrie automobile.
D'après les premiers échos, les impressions des cadres de PSA sont positives sur les grandes lignes de son plan d'action qui sera présenté officiellement à la presse le 14 avril prochain.
Elle a parié sur le marché européen (marché mature mais qui avec la crise a perdu plus de trois millions de véhicules...) et a choisi de maintenir des usines en FRANCE et en EUROPE, avec pour conséquence le maintien d'un nombre d'emplois importants en FRANCE. Si la famille avait suivi une stratégie proche de celle de RENAULT au cours des 10/15 dernières années, le nombre de salariés en FRANCE serait à ce jour sensiblement inférieur...
Je ne suis pas sûr que les salariés du groupe, dans leur majorité, soient très critiques à l'égard de la famille PEUGEOT.
Le reproche que l'on peut faire à la famille PEUGEOT est de ne pas avoir su faire émerger de l'entreprise un homme du sérail (un car guy) pour le nommer aux plus hautes fonctions de direction du groupe, comme c'est le cas chez les constructeurs allemands.
Il a été privilégié la nomination de grands patrons extérieurs à l'automobile, qui ont fait preuve de beaucoup d'inertie dans un marché qui a connu de grands bouleversements, qui ont manqué de vision et n'ont sans doute pas compris immédiatement les enjeux.
C'est aussi aux membres du Directoire de conduire la politique opérationnelle du groupe et de susciter une réflexion sur des alliances à nouer avec d'autres constructeurs compte tenu de l'évolution constatée sur les marchés...
Il faut espérer que la nomination de M.TAVARES puisse apporter au groupe PSA l'expertise d'un vrai professionnel de l'industrie automobile.
D'après les premiers échos, les impressions des cadres de PSA sont positives sur les grandes lignes de son plan d'action qui sera présenté officiellement à la presse le 14 avril prochain.
Idem pour moi , la famille Peugeot n'est pas responsable des difficultés actuelles de PSA , lui faire porter le chapeau est une analyse éronée . Je pencherais plûtot sur le manque d'inertie de certains dirigeants et des choix qui en ont découlés parfois à contre courant du périmètre des constructeurs mondialisés. Sur ce point , la famille Peugeot n'est pas responsable de la vision entrainant des enjeux mal cernés.
Faut être chauvin pour pas le reconnaître... mais bon chacun analyse la situation selon sont attachement à la marque je pense, cela manque bien sûr d'objectivité.
l'accord avec un autre groupe aurait du se faire il y a 15 ans,à l'instar de RENAULT qui à compris très vite qu'il fallait s'internationaliser,ce qui lui permet maintenant de mieux résister que PSA sur un marché européen moribond.
J'ai rien personnellement contre la famille, son protectionnisme peu se comprendre, mais il n'est plus judicieux ,rester seul aujourd'hui c'est menacé la survie l'entreprise, les dirigeants successifs n'ont de toutes façons jamais eu leur mot à dire sur ce point, tout le soucis d'être dans un groupe familiale, j'espère vivement que maintenant qu'il ne sont plus majoritaire, des décisions nécessaire vont être prise sans que les PEUGEOT mettent leur veto.
l'accord avec un autre groupe aurait du se faire il y a 15 ans,à l'instar de RENAULT qui à compris très vite qu'il fallait s'internationaliser,ce qui lui permet maintenant de mieux résister que PSA sur un marché européen moribond.
J'ai rien personnellement contre la famille, son protectionnisme peu se comprendre, mais il n'est plus judicieux ,rester seul aujourd'hui c'est menacé la survie l'entreprise, les dirigeants successifs n'ont de toutes façons jamais eu leur mot à dire sur ce point, tout le soucis d'être dans un groupe familiale, j'espère vivement que maintenant qu'il ne sont plus majoritaire, des décisions nécessaire vont être prise sans que les PEUGEOT mettent leur veto.
@RT3 : je ne vois pas de chauvinisme dans mes propos.
Je ne partage pas les analyses un peu simplistes de certains médias, qui se font les spécialistes de la démolition en règle du capitalisme familial français, pour promouvoir un capitalisme de manager à l'anglo-saxonne dont les réussites réelles et le niveau de responsabilité me laissent perplexes.
Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire par ailleurs, on a dans l'histoire économique récente l'exemple de managers avec des idées originales, comme M TCHURUK (ex PDG d'ALCATEL LUCENT), qui avait théorisé le concept "d'entreprise sans usine", théorie fumeuse bien relayée par un certain nombre de médias et d'hommes politiques français, avec les conséquences que l'on peut constater aujourd'hui en FRANCE en terme de désindustrialisation et de chômage de masse.
Il y a aussi une certaine confusion entretenue complaisamment par ces mêmes médias entre les prérogatives du Conseil de Surveillance et le Directoire dans les sociétés anonymes. La direction opérationnelle du groupe PSA est assurée par le Directoire. Les difficultés qui ont été évoquées par beaucoup sur ce forum, notamment les erreurs sur les produits (style extérieur contestable de la génération X07, pari excessif sur le diesel, arrêt des dérivés sportifs, arrivée tardive sur des marchés porteurs comme le SUV, délaissement des segments D et E, fiabilité et qualité aléatoires de certains modèles, positionnement des deux marques, etc...) sont imputables aux membres du Directoire, pas au Conseil de Surveillance. Or, l'industrie automobile est une industrie de produits et toute erreur se paye assez lourdement et durablement...
S'agissant de l'alliance avec DONG FENG, écrire que le famille PEUGEOT ou certains de ses membres y étaient opposés participe toujours de la même volonté pour ces médias d'éviter le débat, voir de le confisquer. La position de M.Thierry PEUGEOT n'était pas de refuser cette alliance, mais de souligner que d'autres solutions devaient être analysées, qui pourraient le cas échéant venir en complément de celle présentée par M.VARIN.
M.VARIN a privilégié un partenariat industriel et financier, en permettant à un groupe public chinois de devenir actionnaire à concurrence de 14% pour 800 millions d'Euros, à parité avec l'Etat français pour la même somme.
La position de M. T PEUGEOT était de considérer que la valeur de PSA était sous estimée par rapport à la qualité de l'entreprise et que privilégier un partenariat limité à l'Etat français et à un constructeur public chinois aboutissait à leur reconnaitre d'emblée une position importante dans le groupe pour une somme assez limitée. Une solution aurait pu venir en complément, par le biais d'un pool d'investisseurs, réunissant notamment certains groupes français et européens (ou d'ailleurs) partageant des relations traditionnellement "amicales" avec le groupe...
A ce titre, le patron de MICHELIN avait indiqué, sur BFM, qu'il pourrait étudier des solutions de soutien à ce partenaire que constitue PSA. On pouvait aussi imaginer un soutien de TOTAL ainsi que des établissements financiers, etc...
La crise récente de certains pays émergents a eu pour effet de faire rapatrier beaucoup de capitaux en Europe et beaucoup de liquidités sont aujourd'hui en recherche d'investissements. Pour s'en convaincre, on peut suivre avec intérêt les modalités de rachat de SFR par NUMERICABLE ou BOUYGUES : on évoque une dernière proposition de rachat de 15 milliards d'euros grâce justement à un pool d'investisseurs (Famille DASSAULT, famille PINAULT, fonds d'investissements, etc...)...
Si les difficultés de PSA devaient se prolonger, il faut espérer que l'accord signé avec DONG FENG et l'Etat français laisse des marges de manoeuvre pour étudier d'autres solutions qu'une montée inexorable du chinois au capital du groupe et son contrôle progressif...
Je ne partage pas les analyses un peu simplistes de certains médias, qui se font les spécialistes de la démolition en règle du capitalisme familial français, pour promouvoir un capitalisme de manager à l'anglo-saxonne dont les réussites réelles et le niveau de responsabilité me laissent perplexes.
Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire par ailleurs, on a dans l'histoire économique récente l'exemple de managers avec des idées originales, comme M TCHURUK (ex PDG d'ALCATEL LUCENT), qui avait théorisé le concept "d'entreprise sans usine", théorie fumeuse bien relayée par un certain nombre de médias et d'hommes politiques français, avec les conséquences que l'on peut constater aujourd'hui en FRANCE en terme de désindustrialisation et de chômage de masse.
Il y a aussi une certaine confusion entretenue complaisamment par ces mêmes médias entre les prérogatives du Conseil de Surveillance et le Directoire dans les sociétés anonymes. La direction opérationnelle du groupe PSA est assurée par le Directoire. Les difficultés qui ont été évoquées par beaucoup sur ce forum, notamment les erreurs sur les produits (style extérieur contestable de la génération X07, pari excessif sur le diesel, arrêt des dérivés sportifs, arrivée tardive sur des marchés porteurs comme le SUV, délaissement des segments D et E, fiabilité et qualité aléatoires de certains modèles, positionnement des deux marques, etc...) sont imputables aux membres du Directoire, pas au Conseil de Surveillance. Or, l'industrie automobile est une industrie de produits et toute erreur se paye assez lourdement et durablement...
S'agissant de l'alliance avec DONG FENG, écrire que le famille PEUGEOT ou certains de ses membres y étaient opposés participe toujours de la même volonté pour ces médias d'éviter le débat, voir de le confisquer. La position de M.Thierry PEUGEOT n'était pas de refuser cette alliance, mais de souligner que d'autres solutions devaient être analysées, qui pourraient le cas échéant venir en complément de celle présentée par M.VARIN.
M.VARIN a privilégié un partenariat industriel et financier, en permettant à un groupe public chinois de devenir actionnaire à concurrence de 14% pour 800 millions d'Euros, à parité avec l'Etat français pour la même somme.
La position de M. T PEUGEOT était de considérer que la valeur de PSA était sous estimée par rapport à la qualité de l'entreprise et que privilégier un partenariat limité à l'Etat français et à un constructeur public chinois aboutissait à leur reconnaitre d'emblée une position importante dans le groupe pour une somme assez limitée. Une solution aurait pu venir en complément, par le biais d'un pool d'investisseurs, réunissant notamment certains groupes français et européens (ou d'ailleurs) partageant des relations traditionnellement "amicales" avec le groupe...
A ce titre, le patron de MICHELIN avait indiqué, sur BFM, qu'il pourrait étudier des solutions de soutien à ce partenaire que constitue PSA. On pouvait aussi imaginer un soutien de TOTAL ainsi que des établissements financiers, etc...
La crise récente de certains pays émergents a eu pour effet de faire rapatrier beaucoup de capitaux en Europe et beaucoup de liquidités sont aujourd'hui en recherche d'investissements. Pour s'en convaincre, on peut suivre avec intérêt les modalités de rachat de SFR par NUMERICABLE ou BOUYGUES : on évoque une dernière proposition de rachat de 15 milliards d'euros grâce justement à un pool d'investisseurs (Famille DASSAULT, famille PINAULT, fonds d'investissements, etc...)...
Si les difficultés de PSA devaient se prolonger, il faut espérer que l'accord signé avec DONG FENG et l'Etat français laisse des marges de manoeuvre pour étudier d'autres solutions qu'une montée inexorable du chinois au capital du groupe et son contrôle progressif...
D'un coté la famille peugeot nous dit elle même qu'elle est aux manettes... mais quand tout va mal on nous dit qu'il ne faut surtout pas mélanger conseil de surveillance et directoire
.Proposer une autre solution... c'est bien refuser l'alliance tel que proposé non
.Bizarrement Peugeot a suscité beaucoup moins d'intérêts que SFR.... c'est donc que le problème n'est pas dans "avoir l'argent" mais plutot dans "que va t'on faire avec cet argent"
. Un investisseur classique veut être sur que c'est pas de l'argent balancé dans un puit sans fond 
. Alors que l'état sans fou et que pour les Chinois ils cherchent aussi à acquérir des technologies et du savoir faire .Dans l'accord présenté, les participations seront figées pour plusieurs années.... après on l'a vu avec GM, tout peut se retourner dans un délais court et le Chinois partir aussi sec qu'il est arrivé
.
Bénigne:
analyser d'autres solutions, ne veut pas dire forcément refuser celle qui est sur la table.
Quant à la comparaison avec l'imbroglio SFR, Numéricable, Bouygues je ne vois guère de point commun.
analyser d'autres solutions, ne veut pas dire forcément refuser celle qui est sur la table.
Quant à la comparaison avec l'imbroglio SFR, Numéricable, Bouygues je ne vois guère de point commun.
Rien que la somme déboursée pour SFR (et mieux meme, celle proposée par Bouygues) laisse songeur par rapport aux sommes versées pour PSA par Dongfeng et l'Etat.
Comparer une concurence nationale qui relevait de la farce avant l'avenement de Free avec une concurence internationale c'est limite. En plus seuls les adultes conduisent une bagnole et encore pas tous tandis que bientot les enfants de maternelle auront un portable. L'un des 2 marchés croit encore, l'autre non.
David, ce que tu oublies volontairement dans ta démonstration que je ne considères pas comme objective, c'est que dans le cas de STR/Numéricable, il est question de RACHAT.
l ln'est pas question de participation de Numéricable dans le capitalde SFR.
Numéricable bouffe SFR, Dongfeng n'en n'est pas encore à ce stade!!
Ne mélanges pas tout.
Restes objectif pour le bien de la discussiion, surtout en temps que Modérateur!!!.
l ln'est pas question de participation de Numéricable dans le capitalde SFR.
Numéricable bouffe SFR, Dongfeng n'en n'est pas encore à ce stade!!
Ne mélanges pas tout.
Restes objectif pour le bien de la discussiion, surtout en temps que Modérateur!!!.
Je crois qu'on ne s'est pas compris. Tu disais "je ne vois guere de point commun".
A cela, je confirme en disant que rien que la somme déboursée, ça n'a rien de commum.
Numericable donne 11.75 milliards et 32% à Vivendi du nouvel ensemble.
SFR a donc été vendu par Vivendi pour une tres belle somme et qui va en meme temps garder 32% du nouvel ensemble.
Dongfeng et l'etat français versent 1.6 milliards pour prendre 28% de PSA.
Dans un cas une boite reçoit et du cash et du capital. Dans l'autre, elle donne du capital contre du cash.
Je dirais que l'opération Vivendi/Numericable est bien plus similaire à l'opération Renault/Nissan. Pour acquerir Nissan, Renault a mis du cash sur la table et donné une partie du nouvel ensemble à Nissan.
Idem dans l'opération AF/KLM.
Le mal est fait car je lis de plus en plus sur le net et j'ai meme entendu au boulot que PSA etait une marque chinoise
Je suis pas nenneu à penser que Dongfeng a racheté PSA. Je n'ai pas écris ça. Vous interpretez.
